La visite surprise du chef d'État-major américain dans une base militaire dans une région kurde en Syrie a provoqué l'ire des autorités syriennes. Le ministère syrien des Affaires étrangères à dénoncé "une violation flagrante de la souveraineté" du pays.
Damas a condamné dimanche la visite surprise du plus haut gradé de l'armée américaine sur une base militaire dans le nord-est de la Syrie tenu par les forces kurdes, la qualifiant d'"illégale", selon les médias d'État.
Samedi, le chef d'état-major américain, le général Mark Milley, a rencontré des troupes américaines stationnées dans cette région contrôlée par les Forces démocratiques syriennes (FDS, dominées par les Kurdes).
https://twitter.com/Icibeyrouthnews/status/1632184151213211654?t=axgOidow6ZBc35pj70YwrA&s=19
"La Syrie condamne fermement la visite illégale" du général, a réagi un responsable du ministère des Affaires étrangères, cité par l'agence de presse officielle Sana.
Il s'agit d'"une violation flagrante de la souveraineté et de l'intégrité" du pays, a ajouté le responsable, appelant "l'administration américaine à cesser immédiatement ses violations systématiques et continues du droit international et son soutien aux groupes armés séparatistes".
Le gouvernement du président syrien Bachar al-Assad considère le déploiement des forces américaines dans cette région comme une "occupation" et accuse les forces kurdes alliées aux États-Unis de "tendances séparatistes".
Les responsables kurdes nient toute aspiration séparatiste et affirment qu'ils cherchent à préserver leur autonomie, que Damas ne reconnaît pas.
Mark Milley "s'est rendu samedi dans le nord-est de la Syrie (...) pour rencontrer les commandants et les troupes", a déclaré à l'AFP son porte-parole Dave Butler.
C'est le premier voyage du général américain en Syrie en tant que chef d'état-major des armées, poste qu'il occupe depuis 2019, selon la même source.
https://twitter.com/kurdishAmerica/status/1632292122438283264?t=Jr2EUfyWoPyhuVwJr_o8BA&s=19
La coalition internationale anti-jihadiste dirigée par les États-Unis soutient les FDS, fer de lance de la lutte contre le groupe État islamique, chassé de ses fiefs en Syrie en 2019. Quelque 900 soldats américains sont déployés dans plusieurs bases dans le nord-est du pays.
Au cours de sa visite, le général "a reçu des mises à jour sur la mission contre l'EI", selon Dave Butler.
Le général a également "inspecté les mesures de protection des forces et évalué les efforts de rapatriement pour le camp de réfugiés d'Al-Hol", où vivent plus de 50.000 personnes, dont des familles de jihadistes de l'EI.
L'EI continue à mener des attaques meurtrières malgré la perte de ses fiefs et les coups infligés par la coalition.
Le 19 février, l'armée américaine a affirmé que des troupes combattant avec les FDS avaient capturé un chef local du groupe EI dans le nord-est de la Syrie. Quatre soldats américains avaient été blessés la veille lors d'une autre opération ayant tué un haut responsable de l'EI dans la même région.
Marie de la Roche Saint-André, avec AFP
Damas a condamné dimanche la visite surprise du plus haut gradé de l'armée américaine sur une base militaire dans le nord-est de la Syrie tenu par les forces kurdes, la qualifiant d'"illégale", selon les médias d'État.
Samedi, le chef d'état-major américain, le général Mark Milley, a rencontré des troupes américaines stationnées dans cette région contrôlée par les Forces démocratiques syriennes (FDS, dominées par les Kurdes).
https://twitter.com/Icibeyrouthnews/status/1632184151213211654?t=axgOidow6ZBc35pj70YwrA&s=19
"La Syrie condamne fermement la visite illégale" du général, a réagi un responsable du ministère des Affaires étrangères, cité par l'agence de presse officielle Sana.
Il s'agit d'"une violation flagrante de la souveraineté et de l'intégrité" du pays, a ajouté le responsable, appelant "l'administration américaine à cesser immédiatement ses violations systématiques et continues du droit international et son soutien aux groupes armés séparatistes".
Le gouvernement du président syrien Bachar al-Assad considère le déploiement des forces américaines dans cette région comme une "occupation" et accuse les forces kurdes alliées aux États-Unis de "tendances séparatistes".
Les responsables kurdes nient toute aspiration séparatiste et affirment qu'ils cherchent à préserver leur autonomie, que Damas ne reconnaît pas.
Mark Milley "s'est rendu samedi dans le nord-est de la Syrie (...) pour rencontrer les commandants et les troupes", a déclaré à l'AFP son porte-parole Dave Butler.
C'est le premier voyage du général américain en Syrie en tant que chef d'état-major des armées, poste qu'il occupe depuis 2019, selon la même source.
https://twitter.com/kurdishAmerica/status/1632292122438283264?t=Jr2EUfyWoPyhuVwJr_o8BA&s=19
La coalition internationale anti-jihadiste dirigée par les États-Unis soutient les FDS, fer de lance de la lutte contre le groupe État islamique, chassé de ses fiefs en Syrie en 2019. Quelque 900 soldats américains sont déployés dans plusieurs bases dans le nord-est du pays.
Au cours de sa visite, le général "a reçu des mises à jour sur la mission contre l'EI", selon Dave Butler.
Le général a également "inspecté les mesures de protection des forces et évalué les efforts de rapatriement pour le camp de réfugiés d'Al-Hol", où vivent plus de 50.000 personnes, dont des familles de jihadistes de l'EI.
L'EI continue à mener des attaques meurtrières malgré la perte de ses fiefs et les coups infligés par la coalition.
Le 19 février, l'armée américaine a affirmé que des troupes combattant avec les FDS avaient capturé un chef local du groupe EI dans le nord-est de la Syrie. Quatre soldats américains avaient été blessés la veille lors d'une autre opération ayant tué un haut responsable de l'EI dans la même région.
Marie de la Roche Saint-André, avec AFP
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