Le Paris Saint-Germain joue sa saison au Bayern Munich, où il se présente plein de confiance dans le sillage d'un super Kylian Mbappé, malgré la blessure de Neymar, mercredi (22h00) en 1/8e de finale retour de Ligue des champions.
Paris doit s'imposer par au moins deux buts d'écart à l'Allianz Arena pour remonter la défaite de l'aller (1-0) et ne pas s'arrêter encore une fois en 1/8e, comme l'an dernier face au Real Madrid (1-0/1-3).
Déjà éliminé de la Coupe de France, à Marseille (2-1) qui plus est, le PSG n'aurait plus qu'un 12e titre en Ligue 1 à conquérir, qui ne saurait satisfaire l'appétit des propriétaires qataris, obnubilés par la C1, ni celui de Mbappé.
Le N.7 a même plaisanté sur le sujet quand on l'a interrogé sur sa prolongation de contrat au-delà de 2024: "Si je liais mon avenir à la Ligue des champions, et je ne manque pas de respect au club, je serais parti très loin!", a-t-il lancé dans un éclat de rire.
Il rêve de conquérir la première Coupe aux grandes oreilles du club, un coup d'éclat bien plus retentissant pour l'histoire que s'il remportait la Ligue des champions avec le Real Madrid et ses quatorze titres.
"Kyky" n'est pas passé si loin en 2020, échouant en finale, justement contre le Bayern (1-0). Il était arrivé blessé et n'avait pas pu donner la pleine mesure de son talent. Une frappe trop molle notamment lui reste encore en travers de la gorge.
Duo Mbappé-Messi stratosphérique
Mais l'année d'après, il avait signé un doublé plein d'autorité à l'Allianz Arena pour une victoire 3-2 en quarts de finale, Mbappé sait donc comment faire pour éviter une crise à son club.
Parce qu'en cas de nouvel échec, les critiques vont pleuvoir. Elles s'abattront sur Christophe Galtier, à sa deuxième campagne en C1 seulement après une première ratée avec Lille, sur le recrutement du conseiller football Luis Campos, sur Neymar, encore une fois blessé et forfait dans le "money time", sur la fébrilité du gardien Gianluigi Donnarumma...
Si les champions de France ne renversent pas le Bayern, ce sera la curée et les ricanements sur la fin de l'ère "bling-bling" promise par le président Nasser Al-Khelaïfi.
Le club est aussi gêné par la mise en examen pour viol d'Achraf Hakimi, qui figure dans le groupe.
Mais le PSG peut éviter cette crise s'il se qualifie, et il a retrouvé de l'allure avant son grand rendez-vous de la saison. Après trois défaites de rang, la dernière au match aller, Paris vient de gagner trois fois d'affilée avec cinq buts et deux passes décisives de Mbappé et trois buts et deux "assists" de Lionel Messi.
Le duo qui s'est disputé la finale de la Coupe du monde, remportée par l'Argentine de "Leo" (3-3, 4 t.a.b./ à 2), est dans une forme stratosphérique.
Défense à trois
En l'absence de Neymar, touché à la cheville et probablement forfait jusqu'à la fin de la saison, le 3-5-2 de Galtier a atteint un certain équilibre.
Ils ne sont plus que deux à peu ou pas défendre, Messi et Mbappé, et le triangle du milieu, avec Vitinha et Marco Verratti à sa base, quadrille bien le terrain.
C'est plutôt derrière que le bât blesse, et Galtier "ne peut pas occulter le fait qu'on redonne beaucoup trop d'espoir à un adversaire. On n'aura pas le droit évidemment d'avoir ce comportement mercredi soir".
D'autant que les attaquants du Bayern Munich sont aussi dans une forme redoutable... Sur les sept derniers matches, Eric Maxim Choupo-Moting a claqué quatre buts et Kingsley Coman cinq, et les supporters parisiens connaissent par cœur la comptine des ex-joueurs du PSG qui marquent contre leur ancien club...
Mais Galtier insiste sur la défense à trois, qu'il avait installée dès son arrivée avant de changer un peu, sous la demande de ses cadres, dont Marquinhos.
Le capitaine "Marqui" s'y plie pour le bien de l'équipe, il a été déplacé à gauche, et Sergio Ramos, en forme en ce moment, occupe l'axe, avec le fiable "soldat" Danilo Pereira.
Quel que soit le système, "le plus important est que l'équipe s'est remis la tête à l'endroit", lance Mbappé, "elle est prête à relever le défi".
Paris doit s'imposer par au moins deux buts d'écart à l'Allianz Arena pour remonter la défaite de l'aller (1-0) et ne pas s'arrêter encore une fois en 1/8e, comme l'an dernier face au Real Madrid (1-0/1-3).
Déjà éliminé de la Coupe de France, à Marseille (2-1) qui plus est, le PSG n'aurait plus qu'un 12e titre en Ligue 1 à conquérir, qui ne saurait satisfaire l'appétit des propriétaires qataris, obnubilés par la C1, ni celui de Mbappé.
Le N.7 a même plaisanté sur le sujet quand on l'a interrogé sur sa prolongation de contrat au-delà de 2024: "Si je liais mon avenir à la Ligue des champions, et je ne manque pas de respect au club, je serais parti très loin!", a-t-il lancé dans un éclat de rire.
Il rêve de conquérir la première Coupe aux grandes oreilles du club, un coup d'éclat bien plus retentissant pour l'histoire que s'il remportait la Ligue des champions avec le Real Madrid et ses quatorze titres.
"Kyky" n'est pas passé si loin en 2020, échouant en finale, justement contre le Bayern (1-0). Il était arrivé blessé et n'avait pas pu donner la pleine mesure de son talent. Une frappe trop molle notamment lui reste encore en travers de la gorge.
Duo Mbappé-Messi stratosphérique
Mais l'année d'après, il avait signé un doublé plein d'autorité à l'Allianz Arena pour une victoire 3-2 en quarts de finale, Mbappé sait donc comment faire pour éviter une crise à son club.
Parce qu'en cas de nouvel échec, les critiques vont pleuvoir. Elles s'abattront sur Christophe Galtier, à sa deuxième campagne en C1 seulement après une première ratée avec Lille, sur le recrutement du conseiller football Luis Campos, sur Neymar, encore une fois blessé et forfait dans le "money time", sur la fébrilité du gardien Gianluigi Donnarumma...
Si les champions de France ne renversent pas le Bayern, ce sera la curée et les ricanements sur la fin de l'ère "bling-bling" promise par le président Nasser Al-Khelaïfi.
Le club est aussi gêné par la mise en examen pour viol d'Achraf Hakimi, qui figure dans le groupe.
Mais le PSG peut éviter cette crise s'il se qualifie, et il a retrouvé de l'allure avant son grand rendez-vous de la saison. Après trois défaites de rang, la dernière au match aller, Paris vient de gagner trois fois d'affilée avec cinq buts et deux passes décisives de Mbappé et trois buts et deux "assists" de Lionel Messi.
Le duo qui s'est disputé la finale de la Coupe du monde, remportée par l'Argentine de "Leo" (3-3, 4 t.a.b./ à 2), est dans une forme stratosphérique.
Défense à trois
En l'absence de Neymar, touché à la cheville et probablement forfait jusqu'à la fin de la saison, le 3-5-2 de Galtier a atteint un certain équilibre.
Ils ne sont plus que deux à peu ou pas défendre, Messi et Mbappé, et le triangle du milieu, avec Vitinha et Marco Verratti à sa base, quadrille bien le terrain.
C'est plutôt derrière que le bât blesse, et Galtier "ne peut pas occulter le fait qu'on redonne beaucoup trop d'espoir à un adversaire. On n'aura pas le droit évidemment d'avoir ce comportement mercredi soir".
D'autant que les attaquants du Bayern Munich sont aussi dans une forme redoutable... Sur les sept derniers matches, Eric Maxim Choupo-Moting a claqué quatre buts et Kingsley Coman cinq, et les supporters parisiens connaissent par cœur la comptine des ex-joueurs du PSG qui marquent contre leur ancien club...
Mais Galtier insiste sur la défense à trois, qu'il avait installée dès son arrivée avant de changer un peu, sous la demande de ses cadres, dont Marquinhos.
Le capitaine "Marqui" s'y plie pour le bien de l'équipe, il a été déplacé à gauche, et Sergio Ramos, en forme en ce moment, occupe l'axe, avec le fiable "soldat" Danilo Pereira.
Quel que soit le système, "le plus important est que l'équipe s'est remis la tête à l'endroit", lance Mbappé, "elle est prête à relever le défi".
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