Un «président d’apaisement» pour le Liban ?
À en croire certaines informations dignes de foi en provenance de Paris, les dirigeants américains et français coordonnent leurs positions actuellement concernant le Liban dans le but de trouver une issue au blocage de l'élection présidentielle. Ainsi, les deux parties semblent converger vers la nécessité d’aboutir à l’élection d’un «président d'apaisement».

En effet, Français et Américains s'efforcent de trouver une solution avec un candidat qui constituerait une troisième voie, mais dont le nom ne serait pas révélé dans l’immédiat.  Selon certaines sources, la tâche ne serait pas facile, et sans doute cela pourrait dans un premier temps aggraver davantage la situation déjà chaotique au Liban avant qu'un consensus ne soit atteint concernant l'option qu'ils essayent de véhiculer.

Les dirigeants français et américains semblent s'être mis d'accord sur les compétences et le profil dont devrait bénéficier le prochain président, notamment sa capacité à communiquer avec les différents acteurs sur le plan interne et, surtout, à rétablir de bonnes relations avec les pays arabes, notamment les pays du Golfe; d'autant que ces derniers sont supposés contribuer au financement d’un montant de 10 milliards de dollars nécessaire pour le redressement de la situation socio-économique au Liban, en collaboration avec le Fonds Monétaire International, dans le cadre d’un accord rationnel agréé par tous les acteurs du monde économique et financier de la scène libanaise.


De plus, le président en question devrait également avoir pour mission de garantir les intérêts de la France au Liban dans les domaines de l’extraction et de l’exploitation des ressources gazières et pétrolières, parallèlement au port de Beyrouth et aux secteurs des télécommunications et de l’électricité.

Les sources susmentionnées tiennent en outre à préciser qu'il n'existe aucun différend entre les Français et les Américains concernant le dossier de la présidentielle. Affirmer le contraire relève de la pure fiction. En effet, suite au conflit en Ukraine, et en échange du soutien apporté par les Français aux Américains, Washington a délié les mains de la France au Liban, considérant que seul Paris pourrait persuader le Hezbollah d’adopter cette nouvelle approche fondée sur l’élection d’un «président d’apaisement». Et pour cause: la France est le seul pays occidental à maintenir un dialogue avec le Hezbollah et ce dernier ne semble pas disposé, pour l’heure, à renoncer à un tel interlocuteur.

 
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