Prétendant au titre et au trône, Carlos Alcaraz s'est qualifié sans trembler pour les 8e de finale à Indian Wells, également atteints par la N.1 mondiale Iga Swiatek, qui a dû contrôler ses nerfs, lundi en Californie.
L'Espagnol de 19 ans a pris son temps pour décrocher sa 100e victoire sur le circuit, en 132 matches.
Battu 7-6 (7/4), 6-4, le Néerlandais Tallon Griekspoor (36e) a résisté dans la première manche. Mais, au jeu décisif, Alcaraz a accéléré la cadence, poussant à la faute son adversaire, qui a fini par plier.
"C'a été difficile, j'ai dû rester très concentré. Il y a eu quelques occasions manquées au début du premier set. Mais, au second, j'en ai saisi une et après, j'ai pu jouer de manière plus détendue", a-t-il commenté.
Une fois son break en poche, l'Espagnol a en effet déroulé son jeu, imposant des rallyes de plus en plus longs et pénibles au Néerlandais, pour en finir en 1h41.
Sur le plan physique, Carlos Alcaraz est apparu très en jambes. Ses récentes douleurs à l'ischio-jambier droit semblent n'être qu'un mauvais souvenir.
Demi-finaliste l'an passé, il vise évidemment mieux. D'autant que remporter le tournoi lui permettrait de déloger du trône mondial Novak Djokovic, forfait car non vacciné contre le Covid.
Sur sa route, en 8e, se dressera le Britannique Jack Draper (56e), vainqueur 7-6 (8/6), 6-2 du vétéran écossais Andy Murray (55e).
Wawrinka s'accroche
Stanislas Wawrinka (100e), triple vainqueur de Grands Chelems, également en quête de sa gloire passée à 37 ans, a lui continué sa route, en remportant le duel intergénérationnel et quelque peu électrique contre Holger Rune (8e), de 18 ans son cadet.
Les deux joueurs avaient un passif remontant à novembre dernier, quand le Danois avait battu le Suisse à Bercy, en sauvant trois balles de match, sur la route de son premier Masters 1000. A l'époque, son comportement avait agacé "Stan the Man", qui lui avait dit: "je te conseille d'arrêter de faire le bébé sur le court".
Cette fois, le vieux lion a maté le jeune loup. Mais il a bien cru à une malédiction, quand Rune a encore effacé une balle de match à 5-4 dans le deuxième set avant de remporter le tie-break.
Wawrinka n'a cependant pas gambergé et s'est imposé 6-2, 6-7 (5/7), 7-5. Non sans une dernière friction, quand Rune lui a lancé au moment de la poignée de main: "tu n'as rien à me dire maintenant?". "Qu'est-ce que tu veux que je te dise?", a répliqué le finaliste du tournoi en 2017.
Le Suisse, en quête de son meilleur niveau après deux saisons gâchées par des blessures, affrontera l'Italien Jannik Sinner (13e).
Autres qualifiés, le tenant du titre Taylor Fritz (5e), le Canadien Felix Auger-Aliassime (10e) et l'Américain Tommy Paul (19e).
Iga "sous pression"
Chez les femmes, Iga Swiatek a dû s'employer pour écarter 6-3, 7-6 (7/1) Bianca Andreescu.
La Polonaise de 21 ans, en quête d'un doublé que seule Martina Navratilova a réussi en 1991-1992, semblait pourtant en mode rouleau-compresseur jusqu'à 2-0 à son avantage dans la seconde manche, quand la mécanique s'est enrayée.
La numéro un mondiale a commencé à accumuler les fautes directes. Et sa colère de monter, pendant que son adversaire, lauréate de l'épreuve en 2019, enchaînait pour mener 4-2. Fulminant, la lauréate de Roland-Garros et de l'US Open l'an passé s'est finalement ressaisie, mais elle a eu besoin d'en passer par un jeu décisif, après s'être encore fait débreaker à 5-4.
"Je suis contente d'avoir joué un peu plus sous pression et de voir comment j'allais m'en sortir. Je suis satisfaite d'avoir pu garder mon calme dans le tie-break", a réagi la Polonaise, qui affrontera la Britannique Emma Raducanu (77e), lauréate surprise à Flushing Meadows en 2021.
Elena Rybakina (10e), championne à Wimbledon en 2022, a elle écarté 6-3, 7-5 l'Espagnole Paula Badosa (22e).
Lauréate du dernier Masters, la Française Caroline Garcia (5e) a vaincu 6-4, 6-7 (5/7), 6-1 la Canadienne Leylah Fernandez (49e).
En revanche, la Tunisienne Ons Jabeur (4e), finaliste à Wimbledon et à l'US Open l'an passé, a été éliminée 7-6 (7/5), 6-4 par la Tchèque Marketa Vondrousova (105e), pour son retour après plusieurs semaines d'absence en raison d'une blessure à un genou.
L'Espagnol de 19 ans a pris son temps pour décrocher sa 100e victoire sur le circuit, en 132 matches.
Battu 7-6 (7/4), 6-4, le Néerlandais Tallon Griekspoor (36e) a résisté dans la première manche. Mais, au jeu décisif, Alcaraz a accéléré la cadence, poussant à la faute son adversaire, qui a fini par plier.
"C'a été difficile, j'ai dû rester très concentré. Il y a eu quelques occasions manquées au début du premier set. Mais, au second, j'en ai saisi une et après, j'ai pu jouer de manière plus détendue", a-t-il commenté.
Une fois son break en poche, l'Espagnol a en effet déroulé son jeu, imposant des rallyes de plus en plus longs et pénibles au Néerlandais, pour en finir en 1h41.
Sur le plan physique, Carlos Alcaraz est apparu très en jambes. Ses récentes douleurs à l'ischio-jambier droit semblent n'être qu'un mauvais souvenir.
Demi-finaliste l'an passé, il vise évidemment mieux. D'autant que remporter le tournoi lui permettrait de déloger du trône mondial Novak Djokovic, forfait car non vacciné contre le Covid.
Sur sa route, en 8e, se dressera le Britannique Jack Draper (56e), vainqueur 7-6 (8/6), 6-2 du vétéran écossais Andy Murray (55e).
Wawrinka s'accroche
Stanislas Wawrinka (100e), triple vainqueur de Grands Chelems, également en quête de sa gloire passée à 37 ans, a lui continué sa route, en remportant le duel intergénérationnel et quelque peu électrique contre Holger Rune (8e), de 18 ans son cadet.
Les deux joueurs avaient un passif remontant à novembre dernier, quand le Danois avait battu le Suisse à Bercy, en sauvant trois balles de match, sur la route de son premier Masters 1000. A l'époque, son comportement avait agacé "Stan the Man", qui lui avait dit: "je te conseille d'arrêter de faire le bébé sur le court".
Cette fois, le vieux lion a maté le jeune loup. Mais il a bien cru à une malédiction, quand Rune a encore effacé une balle de match à 5-4 dans le deuxième set avant de remporter le tie-break.
Wawrinka n'a cependant pas gambergé et s'est imposé 6-2, 6-7 (5/7), 7-5. Non sans une dernière friction, quand Rune lui a lancé au moment de la poignée de main: "tu n'as rien à me dire maintenant?". "Qu'est-ce que tu veux que je te dise?", a répliqué le finaliste du tournoi en 2017.
Le Suisse, en quête de son meilleur niveau après deux saisons gâchées par des blessures, affrontera l'Italien Jannik Sinner (13e).
Autres qualifiés, le tenant du titre Taylor Fritz (5e), le Canadien Felix Auger-Aliassime (10e) et l'Américain Tommy Paul (19e).
Iga "sous pression"
Chez les femmes, Iga Swiatek a dû s'employer pour écarter 6-3, 7-6 (7/1) Bianca Andreescu.
La Polonaise de 21 ans, en quête d'un doublé que seule Martina Navratilova a réussi en 1991-1992, semblait pourtant en mode rouleau-compresseur jusqu'à 2-0 à son avantage dans la seconde manche, quand la mécanique s'est enrayée.
La numéro un mondiale a commencé à accumuler les fautes directes. Et sa colère de monter, pendant que son adversaire, lauréate de l'épreuve en 2019, enchaînait pour mener 4-2. Fulminant, la lauréate de Roland-Garros et de l'US Open l'an passé s'est finalement ressaisie, mais elle a eu besoin d'en passer par un jeu décisif, après s'être encore fait débreaker à 5-4.
"Je suis contente d'avoir joué un peu plus sous pression et de voir comment j'allais m'en sortir. Je suis satisfaite d'avoir pu garder mon calme dans le tie-break", a réagi la Polonaise, qui affrontera la Britannique Emma Raducanu (77e), lauréate surprise à Flushing Meadows en 2021.
Elena Rybakina (10e), championne à Wimbledon en 2022, a elle écarté 6-3, 7-5 l'Espagnole Paula Badosa (22e).
Lauréate du dernier Masters, la Française Caroline Garcia (5e) a vaincu 6-4, 6-7 (5/7), 6-1 la Canadienne Leylah Fernandez (49e).
En revanche, la Tunisienne Ons Jabeur (4e), finaliste à Wimbledon et à l'US Open l'an passé, a été éliminée 7-6 (7/5), 6-4 par la Tchèque Marketa Vondrousova (105e), pour son retour après plusieurs semaines d'absence en raison d'une blessure à un genou.
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