Elaboré en 2017, le projet Medusa qui consiste à développer le tourisme d’aventure dans cinq pays méditerranéens, dont le Liban, vient d’être clôturé. Les détails du projet ont été exposés lors d'une conférence de presse organisée mardi, au musée Sursock, par la Fondation René Moawad, coordinatrice du projet au Liban.
En gestation depuis six ans, le projet financé par l’Union Européenne avait pour objectif de promouvoir le tourisme durable dans le bassin méditerranéen. Cinq pays, la Jordanie, la Tunisie, l’Espagne et l’Italie, se sont serré les coudes pour le lancer, en 2019.
La région méditerranéenne est certes l'une des principales destinations touristiques au monde. Mais, confrontés à une concurrence croissante et à une instabilité politique et sécuritaire, les pays riverains devaient à tout prix raviver le secteur touristique.
Avec Medusa, c’est le tourisme d’aventure et, surtout, le tourisme durable qui sont mis à l’honneur. Grâce au financement de l’UE, sept partenaires se sont entraidés pour le promouvoir: la Chambre de commerce de Barcelone, l’Association des Chambres de commerce et d’industrie de la Méditerranée (Espagne), la Fondation René Moawad (Liban), l’Association jordanienne des voyagistes entrants (Jitoa), la Société royale pour la conservation de la nature (RSCN, Jordanie), la région des Pouilles – département du tourisme, de l’économie de la culture et de la valorisation du territoire (Italie) et WWF Méditerranée Afrique du Nord (Tunisie)
Les cinq pays concernés avaient ainsi une occasion de transformer leur modèle touristique en un modèle plus durable et compétitif. MEDUSA s'est attaqué aux défis communs par le biais du développement des compétences dans le domaine touristique.
Le projet a adopté un mode d’opération très particulier, en misant sur les interventions transfrontalières pour développer le tourisme d'aventure, un secteur florissant qui a fait un bond de 195% entre 2010 et 2014.
De nouvelles destinations ont ainsi été dévoilées pour attirer les touristes du monde. Le tourisme d’aventure, devenu une alternative aux activités traditionnelles, prend en compte la protection de la faune et de la flore, la sauvegarde de la biodiversité, la préservation des ressources naturelles et culturelles et le respect des communautés rurales.
MEDUSA a ainsi contribué à la création d’emplois et de sources de revenus pour les communautés locales à moyen et à long terme.
Chacun des cinq pays participants a bénéficié à sa manière de l’apport du projet. Pour le Liban, les résultats sont assez satisfaisants, selon les explications du député Michel Moawad dont la fondation était chargée de la coordination du projet au Liban. M. Moawad a exposé les démarches menées au Liban pour développer le tourisme d’aventure. Des infrastructures ont été mises en place au Kesrouan, au Chouf, et dans la Bekaa. De nouvelles routes touristiques ont été aménagées dans des villages bien particuliers, dont Ersal, à la frontière avec la Syrie, où l’armée libanaise avait combattu les terroristes du groupe État islamique (Daech).
Le travail de la fondation s’est aussi principalement axé sur la diversification des touristes. Ces derniers viennent non seulement de la diaspora et des pays arabes, mais également du reste du monde.
En gestation depuis six ans, le projet financé par l’Union Européenne avait pour objectif de promouvoir le tourisme durable dans le bassin méditerranéen. Cinq pays, la Jordanie, la Tunisie, l’Espagne et l’Italie, se sont serré les coudes pour le lancer, en 2019.
La région méditerranéenne est certes l'une des principales destinations touristiques au monde. Mais, confrontés à une concurrence croissante et à une instabilité politique et sécuritaire, les pays riverains devaient à tout prix raviver le secteur touristique.
Avec Medusa, c’est le tourisme d’aventure et, surtout, le tourisme durable qui sont mis à l’honneur. Grâce au financement de l’UE, sept partenaires se sont entraidés pour le promouvoir: la Chambre de commerce de Barcelone, l’Association des Chambres de commerce et d’industrie de la Méditerranée (Espagne), la Fondation René Moawad (Liban), l’Association jordanienne des voyagistes entrants (Jitoa), la Société royale pour la conservation de la nature (RSCN, Jordanie), la région des Pouilles – département du tourisme, de l’économie de la culture et de la valorisation du territoire (Italie) et WWF Méditerranée Afrique du Nord (Tunisie)
Les cinq pays concernés avaient ainsi une occasion de transformer leur modèle touristique en un modèle plus durable et compétitif. MEDUSA s'est attaqué aux défis communs par le biais du développement des compétences dans le domaine touristique.
Le projet a adopté un mode d’opération très particulier, en misant sur les interventions transfrontalières pour développer le tourisme d'aventure, un secteur florissant qui a fait un bond de 195% entre 2010 et 2014.
De nouvelles destinations ont ainsi été dévoilées pour attirer les touristes du monde. Le tourisme d’aventure, devenu une alternative aux activités traditionnelles, prend en compte la protection de la faune et de la flore, la sauvegarde de la biodiversité, la préservation des ressources naturelles et culturelles et le respect des communautés rurales.
MEDUSA a ainsi contribué à la création d’emplois et de sources de revenus pour les communautés locales à moyen et à long terme.
Chacun des cinq pays participants a bénéficié à sa manière de l’apport du projet. Pour le Liban, les résultats sont assez satisfaisants, selon les explications du député Michel Moawad dont la fondation était chargée de la coordination du projet au Liban. M. Moawad a exposé les démarches menées au Liban pour développer le tourisme d’aventure. Des infrastructures ont été mises en place au Kesrouan, au Chouf, et dans la Bekaa. De nouvelles routes touristiques ont été aménagées dans des villages bien particuliers, dont Ersal, à la frontière avec la Syrie, où l’armée libanaise avait combattu les terroristes du groupe État islamique (Daech).
Le travail de la fondation s’est aussi principalement axé sur la diversification des touristes. Ces derniers viennent non seulement de la diaspora et des pays arabes, mais également du reste du monde.
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