Voilà plusieurs jours que des rumeurs circulent concernant un éventuel rationnement dans le secteur des télécommunications.
Le ministre sortant des Télécommunications Johnny Corm est catégorique: “Le rationnement n’est en aucun cas une option. Cela est inconcevable !”
Des rumeurs et informations colportées par les médias circulent depuis plusieurs jours concernant un éventuel rationnement dans le secteur des Télécommunications. Interrogé par Ici Beyrouth, le ministre rappelle qu’il avait évoqué un rationnement avant l’augmentation de la tarification le 1er juillet dernier. “ Si les tarifs n’avaient pas été augmentés, effectivement, nous aurions été tout droit vers un rationnement, comme le secteur de l’électricité”, dit-il. C’est pour cette raison qu’à l’époque M.Corm avait présenté sa démission, il refusait d'être l’instigateur d’un rationnement. Et d'insister : “Je ne veux en aucun cas ruiner le secteur des Télécoms, ni qu’il devienne comme celui de l’électricité”.
Ogero est le problème
“Avec l’augmentation des tarifs de la téléphonie mobile, nous avons pu, plus ou moins épargner le secteur des problèmes de l’État", souligne M.Corm. Il précise également que ce secteur peut "se vanter désormais d’avoir acquis une certaine autosuffisance”. Mais, Ogero, le fournisseur public de téléphonie et d'internet au Liban, "est une autre affaire". "Lorsque le taux de change du dollar contre la livre libanaise était de 20.000LL, nous avons effectué des calculs et avons multiplié les factures par 2.43", indique le ministre, tout en précisant que ce n'est plus suffisant avec un dollar à plus de 100.000LL.
La solution? “Nous sommes devant deux options, soit nous allons subir le même sort que le secteur de l’électricité, des dépenses plus élevées que les revenus, et nous entrons dans le cercle infernal des avances du Trésor, soit la tarification doit être revue à la hausse" affirme le ministre. Et d'ajouter: "Nous sommes en train d’étudier cette deuxième possibilité. Nous devons trouver une façon pour que le fournisseur public de téléphonie et d'internet soit autosuffisant. Si Ogero cesse de fonctionner, l'ensemble du secteur de la téléphonie mobile et du réseau internet sera impacté puisque les données sont émises par le biais d'Ogero"
Hausser les tarifs en livres libanaises, seule solution viable pour le moment tant que les autorités politiques ne mettent pas en œuvre un vrai plan de redressement économique qui arrêterait la chute historique de la monnaie nationale.
Le ministre sortant des Télécommunications Johnny Corm est catégorique: “Le rationnement n’est en aucun cas une option. Cela est inconcevable !”
Des rumeurs et informations colportées par les médias circulent depuis plusieurs jours concernant un éventuel rationnement dans le secteur des Télécommunications. Interrogé par Ici Beyrouth, le ministre rappelle qu’il avait évoqué un rationnement avant l’augmentation de la tarification le 1er juillet dernier. “ Si les tarifs n’avaient pas été augmentés, effectivement, nous aurions été tout droit vers un rationnement, comme le secteur de l’électricité”, dit-il. C’est pour cette raison qu’à l’époque M.Corm avait présenté sa démission, il refusait d'être l’instigateur d’un rationnement. Et d'insister : “Je ne veux en aucun cas ruiner le secteur des Télécoms, ni qu’il devienne comme celui de l’électricité”.
Ogero est le problème
“Avec l’augmentation des tarifs de la téléphonie mobile, nous avons pu, plus ou moins épargner le secteur des problèmes de l’État", souligne M.Corm. Il précise également que ce secteur peut "se vanter désormais d’avoir acquis une certaine autosuffisance”. Mais, Ogero, le fournisseur public de téléphonie et d'internet au Liban, "est une autre affaire". "Lorsque le taux de change du dollar contre la livre libanaise était de 20.000LL, nous avons effectué des calculs et avons multiplié les factures par 2.43", indique le ministre, tout en précisant que ce n'est plus suffisant avec un dollar à plus de 100.000LL.
La solution? “Nous sommes devant deux options, soit nous allons subir le même sort que le secteur de l’électricité, des dépenses plus élevées que les revenus, et nous entrons dans le cercle infernal des avances du Trésor, soit la tarification doit être revue à la hausse" affirme le ministre. Et d'ajouter: "Nous sommes en train d’étudier cette deuxième possibilité. Nous devons trouver une façon pour que le fournisseur public de téléphonie et d'internet soit autosuffisant. Si Ogero cesse de fonctionner, l'ensemble du secteur de la téléphonie mobile et du réseau internet sera impacté puisque les données sont émises par le biais d'Ogero"
Hausser les tarifs en livres libanaises, seule solution viable pour le moment tant que les autorités politiques ne mettent pas en œuvre un vrai plan de redressement économique qui arrêterait la chute historique de la monnaie nationale.
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