©Dans la droite ligne rhétorique de son prédécesseur Hugo Chavez, Nicolas Maduro a fustigé les Etats-Unis et a glorifié ses alliés. (Capture d'écran Al-Mayadeen)
Le dirigeant vénézuélien a annoncé qu’il se rendrait prochainement à Téhéran pour rencontrer le président Ebrahim Raïssi.
« Assad est un héros », « j’admire Khamenei », « Soleimani était un un homme courageux ». C’est en ces terme élogieux pour les figures clés de « l’axe de la résistance » que le dirigeant vénézuélien s’est exprimé sur la chaîne libanaise Al-Mayadeen (pro-régime), à l’occasion d’un long entretien. Dans la droite ligne rhétorique de son prédécesseur Hugo Chavez, Nicolas Maduro a fustigé les Etats-Unis et a glorifié ses alliés, en reprenant l’ensemble de la sémantique chaviste.
Maduro s’en est pris au chef de l'opposition Juan Guaido, décrit comme une sorte de « Frankenstein politique » qui a été vaincu, ajoutant que « l'impérialisme pensait que le Venezuela était sa propriété ». Il a en outre estimé que « le peuple vénézuélien avait résisté aux attaques féroces lancées par la puissance impériale américaine » mais qu’il avait « tenu bon et résisté ». Il a également critiqué l’attitude « néo-colonialiste » de la précédente administration Trump.
Sur le dossier syrien, Nicolas Maduro n’a pas tari d’éloges envers Assad. Il a déclaré que « la Syrie a dû faire face à une guerre criminelle et terroriste. Le peuple syrien a souffert durant ces onze dernières années. L’armée syrienne et Bachar al-Assad rendront la Syrie prospère à nouveau. Le monde arabe, en fait le monde entier, sera bientôt épaté de voir la renaissance de la Syrie dans les prochaines années ».
« Nos relations avec la République islamique d’Iran ont toujours été excellentes, que ce soit avec l’ancien président Rouhani ou avec son prédécesseur Ahmadinajad. Nous nous sommes parlé à deux reprises par téléphone avec l’actuel président Ibrahim Raïssi ». Nicolas Maduro a couvert d’éloges le guide suprême iranien : « J’admire l’ayatollah Khamenei. A chaque fois que je me rends en Iran, je lui rends visite. Il est un homme d’une grande sagesse à l’intelligence avancée ».
Concernant l’élimination du commandant des Gardiens de la révolution il y a près d’un an, Maduro à là aussi dressé un portrait très flatteur. « Qassem Soleimani était un homme joyeux et optimiste. Je remercie Dieu pour avoir eu la chance de le rencontrer. Cet homme a fait face au terrorisme et aux criminels assoiffés de sang qui ont attaqué l’axe de la résistance. C’était un homme courageux. Unissons nos voix pour rejeter une fois encore le lâche assassinat dont il a été victime ».
Le discours sur la Palestine a également été mobilisé. « La Palestine est la terre sainte de l'humanité » a affirmé Maduro, condamnant les crimes de l'occupation israélienne contre les Palestiniens, disant qu'Israël paiera un jour pour ses crimes. Le dirigeant vénézuélien a réitéré son « soutien total et sans fin à la Palestine, car le Venezuela aime la Palestine, tout son peuple et toutes ses factions ».
« Assad est un héros », « j’admire Khamenei », « Soleimani était un un homme courageux ». C’est en ces terme élogieux pour les figures clés de « l’axe de la résistance » que le dirigeant vénézuélien s’est exprimé sur la chaîne libanaise Al-Mayadeen (pro-régime), à l’occasion d’un long entretien. Dans la droite ligne rhétorique de son prédécesseur Hugo Chavez, Nicolas Maduro a fustigé les Etats-Unis et a glorifié ses alliés, en reprenant l’ensemble de la sémantique chaviste.
Maduro s’en est pris au chef de l'opposition Juan Guaido, décrit comme une sorte de « Frankenstein politique » qui a été vaincu, ajoutant que « l'impérialisme pensait que le Venezuela était sa propriété ». Il a en outre estimé que « le peuple vénézuélien avait résisté aux attaques féroces lancées par la puissance impériale américaine » mais qu’il avait « tenu bon et résisté ». Il a également critiqué l’attitude « néo-colonialiste » de la précédente administration Trump.
Sur le dossier syrien, Nicolas Maduro n’a pas tari d’éloges envers Assad. Il a déclaré que « la Syrie a dû faire face à une guerre criminelle et terroriste. Le peuple syrien a souffert durant ces onze dernières années. L’armée syrienne et Bachar al-Assad rendront la Syrie prospère à nouveau. Le monde arabe, en fait le monde entier, sera bientôt épaté de voir la renaissance de la Syrie dans les prochaines années ».
Maduro en visite à Téhéran prochainement
« Nos relations avec la République islamique d’Iran ont toujours été excellentes, que ce soit avec l’ancien président Rouhani ou avec son prédécesseur Ahmadinajad. Nous nous sommes parlé à deux reprises par téléphone avec l’actuel président Ibrahim Raïssi ». Nicolas Maduro a couvert d’éloges le guide suprême iranien : « J’admire l’ayatollah Khamenei. A chaque fois que je me rends en Iran, je lui rends visite. Il est un homme d’une grande sagesse à l’intelligence avancée ».
Concernant l’élimination du commandant des Gardiens de la révolution il y a près d’un an, Maduro à là aussi dressé un portrait très flatteur. « Qassem Soleimani était un homme joyeux et optimiste. Je remercie Dieu pour avoir eu la chance de le rencontrer. Cet homme a fait face au terrorisme et aux criminels assoiffés de sang qui ont attaqué l’axe de la résistance. C’était un homme courageux. Unissons nos voix pour rejeter une fois encore le lâche assassinat dont il a été victime ».
Le discours sur la Palestine a également été mobilisé. « La Palestine est la terre sainte de l'humanité » a affirmé Maduro, condamnant les crimes de l'occupation israélienne contre les Palestiniens, disant qu'Israël paiera un jour pour ses crimes. Le dirigeant vénézuélien a réitéré son « soutien total et sans fin à la Palestine, car le Venezuela aime la Palestine, tout son peuple et toutes ses factions ».
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