Dans l'après-midi du 16 mars, l'armée israélienne a, de nouveau, effectué un raid dans la ville palestinienne de Jénine. Les militaires ont tué quatre personnes, dont un adolescent, et dix-huit autres blessées.
Quatre Palestiniens, dont un adolescent, ont été tués par des tirs israéliens jeudi à Jénine, ville palestinienne du nord de la Cisjordanie occupée où l'armée israélienne est entrée dans l'après-midi, selon le ministère de la Santé palestinien.
Vingt-trois personnes blessées ont également été hospitalisées, dont cinq dans un état grave, a indiqué le ministère.
Il a identifié les quatre morts comme s'appelant Omar Awadin, 16 ans, Nidal Khazim, 28 ans, Youssef Chrim, 29 ans et Louay Sghir, 37 ans.
"Les forces de sécurité [israéliennes] sont en opération en ce moment dans le camp [de réfugiés palestiniens] de Jénine", a indiqué l'armée dans un communiqué publié vers 15h40 (13h40 GMT), sans plus de précisions.
Sollicitée par l'AFP, elle n'a pas indiqué si elle se trouvait toujours sur place à 17h00 (15h00 GMT).
Ce nouveau drame survient alors que le conflit israélo-palestinien semble aspiré dans une nouvelle spirale inextricable de violence, notamment depuis l'entrée en fonctions fin décembre d'un des gouvernements les plus à droite de l'histoire d'Israël, sous la conduite du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Le 9 mars, l'armée israélienne avait déjà tué plusieurs Palestiniens à Jénine (AFP)
Le nord de la Cisjordanie, bastion de groupes armés où l'armée israélienne multiplie les opérations depuis bientôt un an, concentre les violences.
Le Hamas, mouvement islamiste palestinien au pouvoir dans la bande de Gaza, a promis jeudi que le "crime" commis à Jénine ne "restera pas sans réponse".
Autre groupe armé palestinien, le Jihad islamique a assuré qu'Israël "paiera le prix de ces crimes".
Depuis le début de l'année, le conflit israélo-palestinien a coûté la vie à 85 Palestiniens (parmi lesquels des membres de groupes armés et des civils, dont des mineurs), 12 civils (dont trois mineurs) et un policier israélien, ainsi qu'une Ukrainienne, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de sources officielles israéliennes et palestiniennes.
Une rencontre sur le conflit est organisée dimanche à Charm el-Cheikh, en Égypte, avec cinq pays, a indiqué jeudi le ministre des Affaires civiles palestinien, Hussein el-Cheikh, sans plus de précisions.
Dimanche, trois combattants avaient été tués dans un échange de tirs avec des soldats israéliens près de Naplouse, également dans le nord de la Cisjordanie.
Ils étaient membres du Repaire des Lions, selon ce groupe armé ayant émergé en 2022 à Naplouse.
La semaine dernière, deux Palestiniens, dont un adolescent, ont été tués par des tirs israéliens dans le nord de la Cisjordanie, au lendemain d'un attentat palestinien qui avait fait trois blessés à Tel-Aviv.
La Cisjordanie est un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
En Israël, l'armée a annoncé mercredi avoir tué lundi un "terroriste" qui portait une ceinture explosive et qui est soupçonné de s'être infiltré depuis le Liban. Elle a évoqué une possible implication du mouvement chiite libanais Hezbollah.
Rémi Amalvy, avec AFP
Quatre Palestiniens, dont un adolescent, ont été tués par des tirs israéliens jeudi à Jénine, ville palestinienne du nord de la Cisjordanie occupée où l'armée israélienne est entrée dans l'après-midi, selon le ministère de la Santé palestinien.
Vingt-trois personnes blessées ont également été hospitalisées, dont cinq dans un état grave, a indiqué le ministère.
Il a identifié les quatre morts comme s'appelant Omar Awadin, 16 ans, Nidal Khazim, 28 ans, Youssef Chrim, 29 ans et Louay Sghir, 37 ans.
"Les forces de sécurité [israéliennes] sont en opération en ce moment dans le camp [de réfugiés palestiniens] de Jénine", a indiqué l'armée dans un communiqué publié vers 15h40 (13h40 GMT), sans plus de précisions.
Sollicitée par l'AFP, elle n'a pas indiqué si elle se trouvait toujours sur place à 17h00 (15h00 GMT).
Ce nouveau drame survient alors que le conflit israélo-palestinien semble aspiré dans une nouvelle spirale inextricable de violence, notamment depuis l'entrée en fonctions fin décembre d'un des gouvernements les plus à droite de l'histoire d'Israël, sous la conduite du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Le 9 mars, l'armée israélienne avait déjà tué plusieurs Palestiniens à Jénine (AFP)
Le nord de la Cisjordanie, bastion de groupes armés où l'armée israélienne multiplie les opérations depuis bientôt un an, concentre les violences.
Le Hamas, mouvement islamiste palestinien au pouvoir dans la bande de Gaza, a promis jeudi que le "crime" commis à Jénine ne "restera pas sans réponse".
Autre groupe armé palestinien, le Jihad islamique a assuré qu'Israël "paiera le prix de ces crimes".
Depuis le début de l'année, le conflit israélo-palestinien a coûté la vie à 85 Palestiniens (parmi lesquels des membres de groupes armés et des civils, dont des mineurs), 12 civils (dont trois mineurs) et un policier israélien, ainsi qu'une Ukrainienne, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de sources officielles israéliennes et palestiniennes.
Une rencontre sur le conflit est organisée dimanche à Charm el-Cheikh, en Égypte, avec cinq pays, a indiqué jeudi le ministre des Affaires civiles palestinien, Hussein el-Cheikh, sans plus de précisions.
Dimanche, trois combattants avaient été tués dans un échange de tirs avec des soldats israéliens près de Naplouse, également dans le nord de la Cisjordanie.
Ils étaient membres du Repaire des Lions, selon ce groupe armé ayant émergé en 2022 à Naplouse.
La semaine dernière, deux Palestiniens, dont un adolescent, ont été tués par des tirs israéliens dans le nord de la Cisjordanie, au lendemain d'un attentat palestinien qui avait fait trois blessés à Tel-Aviv.
La Cisjordanie est un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
En Israël, l'armée a annoncé mercredi avoir tué lundi un "terroriste" qui portait une ceinture explosive et qui est soupçonné de s'être infiltré depuis le Liban. Elle a évoqué une possible implication du mouvement chiite libanais Hezbollah.
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