Les organisateurs du Festival Beyrouth Photo mettent en place une vente dont les revenus serviront à financer la prochaine édition du festival. Intitulée “Sens”, cette exposition se déroulera du 22 au 24 mars 2023 au Mina Image Centre à Beyrouth. Sensualité et érotisme seront les maîtres mots de ce moment artistique suspendu.
Il faut du courage pour organiser un événement par les temps qui courent. Il en faut beaucoup plus si cet événement est artistique. Dans un pays en pleine déconstruction, les photographes ont le mérite de l’impulsion artistique. Comme une pulsion de vie, une mise à nu de l’homme dans tous ses sens, dans toute sa fragilité et sa beauté.
C’est ainsi que, dans un élan de solidarité destiné à soutenir la pérennité du festival, Ammar Abd Rabbo, Patrick Baz, Myriam Boulos, Omar Gabriel et Gilbert Hage se sont mobilisés et proposent une sélection d’œuvres autour de l’éternel Éros. Une partie des bénéfices de la vente sera reversée à Beyrouth Photo pour la mise en place de la prochaine édition.
Patrick Baz partage avec Ici Beyrouth la motivation de cette initiative, de la manière dont a germé l’idée du projet et la thématique:
«Il s’agit d’un événement destiné à lever des fonds pour le festival Beyrouth Photo auquel Marine Bougaran nous a proposé de participer autour de la thématique d’Éros. Nous nous sommes donc réunis autour d’une idée fédératrice et dans la volonté d’apporter notre pierre à l’édifice. Nous connaissons les difficultés de notre métier, mais la situation actuelle au Liban met réellement en danger la pérennité de la scène photographique locale. Nous avons à cœur de préserver la pluralité des approches photographiques qui existent dans le pays. Participer à ce projet était de ce fait naturel, des initiatives comme Beyrouth Photo doivent être encouragées. De plus, le thème nous offre la possibilité de montrer des travaux auxquels le public n’a accès que trop rarement.»
Quant à la manière de marier les différents styles des photographes, il répond: «Réunir ces 5 photographes permet d’offrir aux visiteurs des écritures photographiques plurielles. Les artistes explorent les concepts traditionnels de l'esthétique, les dépassent, posent la question de la tension, interrogent les regardeurs. Ils s'emparent de la sphère intime. Ils se font les témoins d'une pulsion de vie, où le corps devient un outil d'expression et une surface de réparation; une pluralité des regards et des écritures photographiques variées autour d'un thème universel et d'une bonne cause.»
Créé en partenariat avec l’Institut français du Liban, Beyrouth Photo est un festival à vocation éducative. Son objectif est d’offrir des outils pédagogiques aux photographes amateurs ou professionnels tout en cherchant à préserver la diversité des regards et des écritures photographiques au Liban. La prochaine édition se tiendra du 20 au 26 novembre 2023.
Marie-Christine Tayah
Instagram : @mariechristine.tayah
Il faut du courage pour organiser un événement par les temps qui courent. Il en faut beaucoup plus si cet événement est artistique. Dans un pays en pleine déconstruction, les photographes ont le mérite de l’impulsion artistique. Comme une pulsion de vie, une mise à nu de l’homme dans tous ses sens, dans toute sa fragilité et sa beauté.
C’est ainsi que, dans un élan de solidarité destiné à soutenir la pérennité du festival, Ammar Abd Rabbo, Patrick Baz, Myriam Boulos, Omar Gabriel et Gilbert Hage se sont mobilisés et proposent une sélection d’œuvres autour de l’éternel Éros. Une partie des bénéfices de la vente sera reversée à Beyrouth Photo pour la mise en place de la prochaine édition.
Patrick Baz partage avec Ici Beyrouth la motivation de cette initiative, de la manière dont a germé l’idée du projet et la thématique:
«Il s’agit d’un événement destiné à lever des fonds pour le festival Beyrouth Photo auquel Marine Bougaran nous a proposé de participer autour de la thématique d’Éros. Nous nous sommes donc réunis autour d’une idée fédératrice et dans la volonté d’apporter notre pierre à l’édifice. Nous connaissons les difficultés de notre métier, mais la situation actuelle au Liban met réellement en danger la pérennité de la scène photographique locale. Nous avons à cœur de préserver la pluralité des approches photographiques qui existent dans le pays. Participer à ce projet était de ce fait naturel, des initiatives comme Beyrouth Photo doivent être encouragées. De plus, le thème nous offre la possibilité de montrer des travaux auxquels le public n’a accès que trop rarement.»
Quant à la manière de marier les différents styles des photographes, il répond: «Réunir ces 5 photographes permet d’offrir aux visiteurs des écritures photographiques plurielles. Les artistes explorent les concepts traditionnels de l'esthétique, les dépassent, posent la question de la tension, interrogent les regardeurs. Ils s'emparent de la sphère intime. Ils se font les témoins d'une pulsion de vie, où le corps devient un outil d'expression et une surface de réparation; une pluralité des regards et des écritures photographiques variées autour d'un thème universel et d'une bonne cause.»
Créé en partenariat avec l’Institut français du Liban, Beyrouth Photo est un festival à vocation éducative. Son objectif est d’offrir des outils pédagogiques aux photographes amateurs ou professionnels tout en cherchant à préserver la diversité des regards et des écritures photographiques au Liban. La prochaine édition se tiendra du 20 au 26 novembre 2023.
Marie-Christine Tayah
Instagram : @mariechristine.tayah
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