Un but qui vaut une Liga ! Grâce à une reprise de Franck Kessié dans le temps additionnel, le FC Barcelone a raflé dimanche le clasico retour de Liga 2-1 face au Real Madrid, et fait un grand pas vers le sacre, avec douze points d'avance en tête.
Dans un Camp Nou plein à craquer (95.745 spectateurs, record de la saison), les Catalans ont mal débuté la partie, avec un but contre son camp de Ronald Araujo, qui a dévié un centre de Vinicius dans ses propres cages dès la 9e minute, puis ont égalisé juste avant la mi-temps, grâce à un but du droit de Sergi Roberto, bien placé à la retombée d'une frappe contrée.
Et dans le temps additionnel (90e+2), Kessié, qui était pressenti pour débuter la partie à la place de Sergi Roberto (qu'il a remplacé à la 77e minute), a délivré les Catalans d'une reprise du plat du pied droit après un centre d'Alejandro Balde.
Rejoint par tout le banc et tous ses coéquipiers, le milieu ivoirien arrivé de l'AC Milan a célébré son but avec effusion devant le bouillant virage nord du Camp Nou. "Une belle fête", a résumé Sergi Roberto après le match.
"On fait un championnat extraordinaire, je crois qu'on peut commencer à apprécier ce qu'est en train de réaliser ce groupe. Il ne faut pas oublier d'où l'on vient", a savouré Xavi à son tour.
Asensio, d'un souffle
Un dénouement aussi haletant qu'inespéré. Car à dix minutes du terme, les hommes de Xavi pensaient bien avoir perdu ce 253e clasico de l'histoire.
A la 81e, Marco Asensio, à peine entré en jeu (76e à la place de Fede Valverde) a cru offrir la victoire aux Madrilènes... mais son but du gauche, similaire au but de Kessié, a été annulé par l'arbitre vidéo en raison d'une position de hors-jeu.
Une décision qui a rallumé le Camp Nou, lequel a repris de plus belle ses chants et ses encouragements. Car ce clasico, bien plus rythmé et plus enthousiasmant que la demi-finale aller de Coupe du Roi disputée par les deux équipes début mars au Bernabéu, a offert de quoi s'émouvoir.
Avec, en toile de fond, le scandale arbitral et les accusations de corruption qui secouent le Barça depuis plusieurs semaines, le match de clubs le plus suivi du monde a fait du Barça la première équipe au monde à atteindre la barre des cent victoires contre la "Maison blanche".
Dominés une bonne partie de la rencontre, les Merengues se sont réveillés trop tard. "On est triste, touché... Mais fier du match que l'on a fait", a résumé Carlo Ancelotti après le match.
"Soyons honnête, on continuera à se battre jusqu'au bout, mais il faudrait qu'ils perdent quatre matches (sur les douze restants, NDLR) et que nous, on les gagne tous... Il n'y a rien d'impossible, mais ce sera très difficile", a calculé Thibaut Courtois au coup de sifflet final.
Rendez-vous en Copa
Après le but contre son camp d'Araujo, le premier encaissé par le Barça dans le cours du jeu cette saison au Camp Nou en Liga, les hommes d'Ancelotti sont restés endormis pendant une bonne partie de la rencontre, et n'ont plus créé de danger de toute la première période.
Karim Benzema, titulaire malgré un coup reçu à une cheville mercredi contre Liverpool, a bien tenté d'alerter Marc-André ter Stegen de loin après 24 secondes de jeu seulement, d'une première frappe cadrée... mais c'est tout. Et c'est déjà mieux que lors du dernier clasico, début mars en Coupe du Roi, remporté 1-0 par les Catalans et où le Real, avec le même onze, n'avait enregistré aucune frappe cadrée de tout le match.
Le Real peut presque déjà dire adieu à sa couronne de champion d'Espagne, qui semble désormais destinée au Barça de Xavi... et devra très vite se reconcentrer sur la Ligue des champions, où il affrontera Chelsea en quarts.
Mais les deux équipes se reverront très vite: dès le 5 avril, en demi-finale retour de la Coupe du Roi au Camp Nou, le Real aura l'occasion d'effacer ce revers et de rééquilibrer les comptes. Car cette saison, les Catalans ont remporté trois des quatre clasicos disputés.
Dans un Camp Nou plein à craquer (95.745 spectateurs, record de la saison), les Catalans ont mal débuté la partie, avec un but contre son camp de Ronald Araujo, qui a dévié un centre de Vinicius dans ses propres cages dès la 9e minute, puis ont égalisé juste avant la mi-temps, grâce à un but du droit de Sergi Roberto, bien placé à la retombée d'une frappe contrée.
Et dans le temps additionnel (90e+2), Kessié, qui était pressenti pour débuter la partie à la place de Sergi Roberto (qu'il a remplacé à la 77e minute), a délivré les Catalans d'une reprise du plat du pied droit après un centre d'Alejandro Balde.
Rejoint par tout le banc et tous ses coéquipiers, le milieu ivoirien arrivé de l'AC Milan a célébré son but avec effusion devant le bouillant virage nord du Camp Nou. "Une belle fête", a résumé Sergi Roberto après le match.
"On fait un championnat extraordinaire, je crois qu'on peut commencer à apprécier ce qu'est en train de réaliser ce groupe. Il ne faut pas oublier d'où l'on vient", a savouré Xavi à son tour.
Asensio, d'un souffle
Un dénouement aussi haletant qu'inespéré. Car à dix minutes du terme, les hommes de Xavi pensaient bien avoir perdu ce 253e clasico de l'histoire.
A la 81e, Marco Asensio, à peine entré en jeu (76e à la place de Fede Valverde) a cru offrir la victoire aux Madrilènes... mais son but du gauche, similaire au but de Kessié, a été annulé par l'arbitre vidéo en raison d'une position de hors-jeu.
Une décision qui a rallumé le Camp Nou, lequel a repris de plus belle ses chants et ses encouragements. Car ce clasico, bien plus rythmé et plus enthousiasmant que la demi-finale aller de Coupe du Roi disputée par les deux équipes début mars au Bernabéu, a offert de quoi s'émouvoir.
Avec, en toile de fond, le scandale arbitral et les accusations de corruption qui secouent le Barça depuis plusieurs semaines, le match de clubs le plus suivi du monde a fait du Barça la première équipe au monde à atteindre la barre des cent victoires contre la "Maison blanche".
Dominés une bonne partie de la rencontre, les Merengues se sont réveillés trop tard. "On est triste, touché... Mais fier du match que l'on a fait", a résumé Carlo Ancelotti après le match.
"Soyons honnête, on continuera à se battre jusqu'au bout, mais il faudrait qu'ils perdent quatre matches (sur les douze restants, NDLR) et que nous, on les gagne tous... Il n'y a rien d'impossible, mais ce sera très difficile", a calculé Thibaut Courtois au coup de sifflet final.
Rendez-vous en Copa
Après le but contre son camp d'Araujo, le premier encaissé par le Barça dans le cours du jeu cette saison au Camp Nou en Liga, les hommes d'Ancelotti sont restés endormis pendant une bonne partie de la rencontre, et n'ont plus créé de danger de toute la première période.
Karim Benzema, titulaire malgré un coup reçu à une cheville mercredi contre Liverpool, a bien tenté d'alerter Marc-André ter Stegen de loin après 24 secondes de jeu seulement, d'une première frappe cadrée... mais c'est tout. Et c'est déjà mieux que lors du dernier clasico, début mars en Coupe du Roi, remporté 1-0 par les Catalans et où le Real, avec le même onze, n'avait enregistré aucune frappe cadrée de tout le match.
Le Real peut presque déjà dire adieu à sa couronne de champion d'Espagne, qui semble désormais destinée au Barça de Xavi... et devra très vite se reconcentrer sur la Ligue des champions, où il affrontera Chelsea en quarts.
Mais les deux équipes se reverront très vite: dès le 5 avril, en demi-finale retour de la Coupe du Roi au Camp Nou, le Real aura l'occasion d'effacer ce revers et de rééquilibrer les comptes. Car cette saison, les Catalans ont remporté trois des quatre clasicos disputés.
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