Après le passage en force de la réforme des retraites soutenue par le gouvernement, les Français multiplient les actions de colère. Face aux manifestations, grèves et blocages, le président Emmanuel Macron devrait s'exprimer mercredi.
Sur fond de nouvelles manifestations contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron a estimé mardi soir qu'il fallait "apaiser" et "écouter la colère" des Français après l'adoption contestée du texte par le Parlement, tout en affirmant que "la foule" n'avait pas de "légitimité" face aux élus.
Le chef de l'État s'exprimait devant les parlementaires du camp présidentiel conviés à l'Élysée au terme d'une journée scandée par les réunions de consultations avec ministres et dirigeants de la Macronie. Et à la veille de son interview télévisée de mercredi à 13H00 sur TF1 et France 2.
Il avait plus tôt exclu les options les plus radicales pour relancer son quinquennat. Celui-ci apparaît déjà entravé après moins d'un an : lundi, l'adoption de sa réforme phare s'est faite dans la douleur et le gouvernement d'Elisabeth Borne a survécu de justesse à une motion de censure transpartisane à l'Assemblée nationale.
Parallèlement, la contestation se poursuit un peu partout en France, avec de nouvelles manifestations, parfois émaillées de tensions.
À Paris, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées place de la République, d'abord dans le calme, avant des affrontements avec les forces de l'ordre sur fond de jets de projectile et de gaz lacrymogènes.
D'autres cortèges ont eu lieu à Lille ou à Grenoble, ainsi qu'à Rennes et à Nantes, où des tirs de gaz lacrymogène ont été recensés, ainsi que des dégradations en marge du cortège.
https://youtu.be/CJAmugmFcfI
Lors des manifestations de lundi soir, près de 300 personnes ont été interpellées, dont 234 à Paris. Des "arrestations abusives", selon la gauche.
Outre la grève reconductible des éboueurs dans plusieurs villes dont Paris, environ 12% des stations-service de France sont à court d'essence ou de gazole et 6% à sec.
Des incidents ont éclaté mardi devant le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, près de Marseille, où les autorités ont procédé aux premières réquisitions de personnels en grève contre la réforme.
"Rien n'entame la détermination des travailleurs", a prévenu la CGT, avant une nouvelle journée d'actions jeudi, à l'appel de l'ensemble des syndicats.
À moins de 48 heures de cette nouvelle mobilisation, la RATP prévoit un trafic "très perturbé" dans les transports de la capitale et de sa proche banlieue. Idem pour les trains au niveau national, pour la SNCF.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Sur fond de nouvelles manifestations contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron a estimé mardi soir qu'il fallait "apaiser" et "écouter la colère" des Français après l'adoption contestée du texte par le Parlement, tout en affirmant que "la foule" n'avait pas de "légitimité" face aux élus.
Le chef de l'État s'exprimait devant les parlementaires du camp présidentiel conviés à l'Élysée au terme d'une journée scandée par les réunions de consultations avec ministres et dirigeants de la Macronie. Et à la veille de son interview télévisée de mercredi à 13H00 sur TF1 et France 2.
Il avait plus tôt exclu les options les plus radicales pour relancer son quinquennat. Celui-ci apparaît déjà entravé après moins d'un an : lundi, l'adoption de sa réforme phare s'est faite dans la douleur et le gouvernement d'Elisabeth Borne a survécu de justesse à une motion de censure transpartisane à l'Assemblée nationale.
Parallèlement, la contestation se poursuit un peu partout en France, avec de nouvelles manifestations, parfois émaillées de tensions.
À Paris, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées place de la République, d'abord dans le calme, avant des affrontements avec les forces de l'ordre sur fond de jets de projectile et de gaz lacrymogènes.
D'autres cortèges ont eu lieu à Lille ou à Grenoble, ainsi qu'à Rennes et à Nantes, où des tirs de gaz lacrymogène ont été recensés, ainsi que des dégradations en marge du cortège.
https://youtu.be/CJAmugmFcfI
Lors des manifestations de lundi soir, près de 300 personnes ont été interpellées, dont 234 à Paris. Des "arrestations abusives", selon la gauche.
Outre la grève reconductible des éboueurs dans plusieurs villes dont Paris, environ 12% des stations-service de France sont à court d'essence ou de gazole et 6% à sec.
Des incidents ont éclaté mardi devant le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, près de Marseille, où les autorités ont procédé aux premières réquisitions de personnels en grève contre la réforme.
"Rien n'entame la détermination des travailleurs", a prévenu la CGT, avant une nouvelle journée d'actions jeudi, à l'appel de l'ensemble des syndicats.
À moins de 48 heures de cette nouvelle mobilisation, la RATP prévoit un trafic "très perturbé" dans les transports de la capitale et de sa proche banlieue. Idem pour les trains au niveau national, pour la SNCF.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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