Le président de la Qatar Islamic Bank (QIB), le cheikh Jassim Bin Hamad Al Thani, et le milliardaire britannique Jim Ratcliffe ont déposé mercredi leur deuxième offre pour le rachat du club anglais de Manchester United, dans un processus de vente qui reste incertain.
"Nous pouvons confirmer que notre offre est déposée", a indiqué à l'AFP une source proche du Cheikh Jassim, sans donner de détails.
"Le Cheikh Jassim reste totalement impliqué et confiant dans son offre. Nous pensons que c'est la meilleure offre pour le club, les supporters et la communauté locale", a-t-elle seulement précisé.
La presse anglaise rapporte également que Ratcliffe, propriétaire du groupe pétrochimique Ineos et de plusieurs clubs de football, dont l'OGC Nice en France, a aussi participé à ce deuxième tour d'enchères.
Mais selon la chaîne de télévision Sky Sports, la limite pour finaliser les propositions fixée à 21h00 (locales et GMT) a été repoussée par la banque d'affaires Raine, chargée du processus de vente, ce qui laisse la possibilité d'encore les peaufiner.
Le premier appel d'offre, mi-février, s'était révélé un peu décevant pour les propriétaires, la famille Glazer, qui espérait près de 7 milliards d'euros, alors que les premières valorisations étaient plus proches des 5 milliards.
Toujours selon les médias anglais, les offres ont cette fois atteint ou légèrement dépassé les 5 milliards de livres (5,7 mds EUR), après que les principaux candidats sont venus visiter les installations du club et rencontrer sa direction en fin de semaine dernière.
Cette somme constitue un record mondial pour un club de sport collectif mais reste en deça de ce qu'espèrent les propriétaires américains et l'incertitude sur la suite du processus reste donc entière.
"Les prochaines étapes dépendront du vendeur, nous n'attendons pas de réponse immédiate", a confié la source proche du dossier à l'AFP.
Jusqu'à huit candidats ?
Outre les deux principaux candidats identifiés, d'autres offres non-publiques étaient attendues, la chaîne de télévision Sky Sports évoquant même entre cinq et huit offres au total.
Certains fonds d'investissement, à l'image d'Elliott Investment Management, ancien propriétaire de l'AC Milan, se sont positionnés pour aider au financement de tout ou partie d'une vente qui est tout sauf certaine.
Les Glazer, du moins Joel et Avram, les co-présidents des Red Devils, n'ont jamais exclu la possibilité de rester en place, malgré leur très forte impopularité.
S'ils trouvent un partenaire financier pour permettre aux autres membres de la famille de sortir du club, investir massivement dans les infrastructures, voire réduire ou effacer les 580 millions d'euros de dettes du club, ils pourraient très bien snober des offres insuffisantes à leurs yeux.
Les propos de Jim Ratcliffe, mardi dans le Wall Street Journal, ont ainsi fait descendre sa cote.
"Ce qu'il ne faut pas faire, c'est payer des sommes folles pour des choses que l'on regrette par la suite", avait-il glissé au sujet du rachat d'un club qu'il soutient pourtant depuis l'enfance.
Turbulences bancaires
Que ce soit avec les clubs de football de Nice et de Lausanne dans le championnat suisse, ou avec son équipe cycliste Ineos Grenadiers, Ratcliffe a la réputation d'un investisseur avisé.
Il ne veut d'ailleurs reprendre que la part détenue par la famille Glazer dans le club, soit 69%, alors que son rival qatari vise une acquisition à 100%.
Si les Glazer se basent uniquement sur la somme reçue, le Cheikh Jassim semble avoir une longueur d'avance.
C'est d'autant plus vrai qu'il n'aurait sans doute pas besoin, pour financer son offre, de passer par un secteur bancaire où le climat est très tendu actuellement, après la faillite de trois banques régionales américaines et le rachat en urgence de Credit Suisse par UBS.
Il n'est pas impossible que l'accord que semblait avoir Ratcliffe avec les banques américaines Goldman Sachs et JP Morgan pour financer son offre soit affecté par les turbulences actuelles.
Mais les Glazer, qui se sont résolus à ne pas vendre avant la fin de la saison, pourraient aussi décider d'emmener tout ou partie des candidats dans un troisième et dernier tour d'enchères.
La belle santé sportive du club cette saison -troisième en championnat, vainqueur de la Coupe de la Ligue, qualifié pour une demi-finale de la Coupe d'Angleterre et un quart de finale de Ligue Europa- joue finalement en leur faveur et, dans cette partie de poker-menteur, ils ont une très bonne main.
"Nous pouvons confirmer que notre offre est déposée", a indiqué à l'AFP une source proche du Cheikh Jassim, sans donner de détails.
"Le Cheikh Jassim reste totalement impliqué et confiant dans son offre. Nous pensons que c'est la meilleure offre pour le club, les supporters et la communauté locale", a-t-elle seulement précisé.
La presse anglaise rapporte également que Ratcliffe, propriétaire du groupe pétrochimique Ineos et de plusieurs clubs de football, dont l'OGC Nice en France, a aussi participé à ce deuxième tour d'enchères.
Mais selon la chaîne de télévision Sky Sports, la limite pour finaliser les propositions fixée à 21h00 (locales et GMT) a été repoussée par la banque d'affaires Raine, chargée du processus de vente, ce qui laisse la possibilité d'encore les peaufiner.
Le premier appel d'offre, mi-février, s'était révélé un peu décevant pour les propriétaires, la famille Glazer, qui espérait près de 7 milliards d'euros, alors que les premières valorisations étaient plus proches des 5 milliards.
Toujours selon les médias anglais, les offres ont cette fois atteint ou légèrement dépassé les 5 milliards de livres (5,7 mds EUR), après que les principaux candidats sont venus visiter les installations du club et rencontrer sa direction en fin de semaine dernière.
Cette somme constitue un record mondial pour un club de sport collectif mais reste en deça de ce qu'espèrent les propriétaires américains et l'incertitude sur la suite du processus reste donc entière.
"Les prochaines étapes dépendront du vendeur, nous n'attendons pas de réponse immédiate", a confié la source proche du dossier à l'AFP.
Jusqu'à huit candidats ?
Outre les deux principaux candidats identifiés, d'autres offres non-publiques étaient attendues, la chaîne de télévision Sky Sports évoquant même entre cinq et huit offres au total.
Certains fonds d'investissement, à l'image d'Elliott Investment Management, ancien propriétaire de l'AC Milan, se sont positionnés pour aider au financement de tout ou partie d'une vente qui est tout sauf certaine.
Les Glazer, du moins Joel et Avram, les co-présidents des Red Devils, n'ont jamais exclu la possibilité de rester en place, malgré leur très forte impopularité.
S'ils trouvent un partenaire financier pour permettre aux autres membres de la famille de sortir du club, investir massivement dans les infrastructures, voire réduire ou effacer les 580 millions d'euros de dettes du club, ils pourraient très bien snober des offres insuffisantes à leurs yeux.
Les propos de Jim Ratcliffe, mardi dans le Wall Street Journal, ont ainsi fait descendre sa cote.
"Ce qu'il ne faut pas faire, c'est payer des sommes folles pour des choses que l'on regrette par la suite", avait-il glissé au sujet du rachat d'un club qu'il soutient pourtant depuis l'enfance.
Turbulences bancaires
Que ce soit avec les clubs de football de Nice et de Lausanne dans le championnat suisse, ou avec son équipe cycliste Ineos Grenadiers, Ratcliffe a la réputation d'un investisseur avisé.
Il ne veut d'ailleurs reprendre que la part détenue par la famille Glazer dans le club, soit 69%, alors que son rival qatari vise une acquisition à 100%.
Si les Glazer se basent uniquement sur la somme reçue, le Cheikh Jassim semble avoir une longueur d'avance.
C'est d'autant plus vrai qu'il n'aurait sans doute pas besoin, pour financer son offre, de passer par un secteur bancaire où le climat est très tendu actuellement, après la faillite de trois banques régionales américaines et le rachat en urgence de Credit Suisse par UBS.
Il n'est pas impossible que l'accord que semblait avoir Ratcliffe avec les banques américaines Goldman Sachs et JP Morgan pour financer son offre soit affecté par les turbulences actuelles.
Mais les Glazer, qui se sont résolus à ne pas vendre avant la fin de la saison, pourraient aussi décider d'emmener tout ou partie des candidats dans un troisième et dernier tour d'enchères.
La belle santé sportive du club cette saison -troisième en championnat, vainqueur de la Coupe de la Ligue, qualifié pour une demi-finale de la Coupe d'Angleterre et un quart de finale de Ligue Europa- joue finalement en leur faveur et, dans cette partie de poker-menteur, ils ont une très bonne main.
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