©Photo d’archives AFP
Le Brésil débute samedi contre le Maroc un nouveau cycle pour tourner la page après l'échec en Coupe du monde au Qatar et repartir en quête d'une sixième étoile. Un nouveau départ pris cette fois sans Neymar, encore blessé.
Le numéro 10 du Paris SG et de la "Seleçao" s'est fait opérer de la cheville il y a deux semaines, et cette énième blessure pourrait le tenir éloigné des terrains jusqu'à la fin de la saison. Son forfait pour le match amical contre les Marocains à Tanger lui donne plus de temps pour réfléchir à son avenir en équipe nationale, qu'il a laissé en suspens après le Mondial.
"Je ne peux pas garantir à 100% que je reviendrai, je dois analyser ce qui est le mieux pour moi et la Seleçao", avait déclaré l'attaquant de 31 ans après l'élimination en quarts de finale face à la Croatie (1-1, 4 t.a.b. à 2). Il aura 34 ans lors de la prochaine édition, en 2026, aux États-Unis, au Mexique et au Canada.
Autres cadres absents
Les blessures à répétition de "Ney" lui ont fait rater un grand nombre de matches avec le PSG, mais également avec le Brésil, privé de son joueur vedette lors de 38% des matches disputés après le Mondial-2018 (21 sur 55).
Cela ne l'a pas empêché d'égaler le record de buts de Pelé en sélection (77), justement lors du match fatidique contre les Croates au Qatar, d'un but magnifique. Malgré ses statistiques impressionnantes sous le maillot brésilien, il n'est pas épargné par les critiques.
"Neymar est le joueur qui a le plus de pression sur les épaules. Il n'a jamais fui ses responsabilités, mais il n'a pas pour autant été à la hauteur des attentes", a écrit récemment Robson Morelli dans sa chronique hebdomadaire du quotidien Estado de S. Paulo.
La Seleçao a d'ailleurs montré qu'elle était capable de remporter un trophée sans lui, lors de la Copa América de 2019, disputée à domicile pendant qu'il était blessé. Contre le Maroc, qui a fait sensation au Qatar en devenant la première sélection africaine à atteindre les demi-finales d'un Mondial, les Brésiliens devront également composer avec les forfaits d'autres cadres, comme Marquinhos ou Richarlison.
Et surtout, les quintuples champions du monde n'ont toujours pas nommé le successeur de Tite au poste de sélectionneur. L'intérim est assuré par Ramon Menezes, l'entraîneur des moins de vingt ans. La Confédération brésilienne (CBF) espère pouvoir annoncer le nom de son nouveau sélectionneur avant le début des qualifications pour le Mondial-2026, en septembre.
Selon la presse locale, le premier choix de la fédération pour le remplacer est l'Italien Carlo Ancelotti, actuellement au Real Madrid, mais ce dernier ne devrait pas prendre de décision sur son avenir avant la fin de la saison européenne.
Rodrygo hérite du numéro 10
En attendant, la Seleçao affronte le Maroc avec une équipe largement remaniée: seuls dix des 23 joueurs retenus étaient du voyage pour le Mondial au Qatar. L'un des rescapés, le jeune attaquant du Real Madrid Rodrygo, portera le numéro 10 à la place de Neymar samedi à Tanger. "Nous avons de nombreux objectifs pour les prochaines années: les qualifications (pour le Mondial-2026), la Copa América, et, bien entendu, la Coupe du Monde. Aujourd'hui, nous reprenons le chemin vers notre rêve" de remporter le sixième titre mondial, attendu depuis la dernière victoire de la Seleçao, en 2002, a déclaré la star de 22 ans au site Globoesporte.
Il aura à ses côtés sur le front de l'attaque son coéquipier du Real, Vinicius, très en forme cette saison. Mais ce match amical sera aussi "une opportunité (de lancer) de nouveaux joueurs", a assuré Ramon Menezes. Il pourrait titulariser des espoirs comme l'attaquant Vitor Roque ou le milieu Andrey, tous deux champions sud-américains des moins de vingt ans sous ses ordres en février.
André, milieu relayeur de 21 ans qui brille actuellement sous le maillot de Fluminense, espère également obtenir sa première cape face aux Marocains. "Il y a plusieurs jeunes joueurs qui vont tout donner, d'autant plus que nous débutons un nouveau cycle. Le Qatar, c'est du passé, maintenant, il faut avoir l'esprit tourné vers le Mondial-2026", a-t-il déclaré en conférence de presse lundi. Mais comme tous ses coéquipiers de la Seleçao, il se refuse à penser à une éventuelle retraite internationale de Neymar, un crack "qui sort clairement du lot".
AFP
Le numéro 10 du Paris SG et de la "Seleçao" s'est fait opérer de la cheville il y a deux semaines, et cette énième blessure pourrait le tenir éloigné des terrains jusqu'à la fin de la saison. Son forfait pour le match amical contre les Marocains à Tanger lui donne plus de temps pour réfléchir à son avenir en équipe nationale, qu'il a laissé en suspens après le Mondial.
"Je ne peux pas garantir à 100% que je reviendrai, je dois analyser ce qui est le mieux pour moi et la Seleçao", avait déclaré l'attaquant de 31 ans après l'élimination en quarts de finale face à la Croatie (1-1, 4 t.a.b. à 2). Il aura 34 ans lors de la prochaine édition, en 2026, aux États-Unis, au Mexique et au Canada.
Autres cadres absents
Les blessures à répétition de "Ney" lui ont fait rater un grand nombre de matches avec le PSG, mais également avec le Brésil, privé de son joueur vedette lors de 38% des matches disputés après le Mondial-2018 (21 sur 55).
Cela ne l'a pas empêché d'égaler le record de buts de Pelé en sélection (77), justement lors du match fatidique contre les Croates au Qatar, d'un but magnifique. Malgré ses statistiques impressionnantes sous le maillot brésilien, il n'est pas épargné par les critiques.
"Neymar est le joueur qui a le plus de pression sur les épaules. Il n'a jamais fui ses responsabilités, mais il n'a pas pour autant été à la hauteur des attentes", a écrit récemment Robson Morelli dans sa chronique hebdomadaire du quotidien Estado de S. Paulo.
La Seleçao a d'ailleurs montré qu'elle était capable de remporter un trophée sans lui, lors de la Copa América de 2019, disputée à domicile pendant qu'il était blessé. Contre le Maroc, qui a fait sensation au Qatar en devenant la première sélection africaine à atteindre les demi-finales d'un Mondial, les Brésiliens devront également composer avec les forfaits d'autres cadres, comme Marquinhos ou Richarlison.
Et surtout, les quintuples champions du monde n'ont toujours pas nommé le successeur de Tite au poste de sélectionneur. L'intérim est assuré par Ramon Menezes, l'entraîneur des moins de vingt ans. La Confédération brésilienne (CBF) espère pouvoir annoncer le nom de son nouveau sélectionneur avant le début des qualifications pour le Mondial-2026, en septembre.
Selon la presse locale, le premier choix de la fédération pour le remplacer est l'Italien Carlo Ancelotti, actuellement au Real Madrid, mais ce dernier ne devrait pas prendre de décision sur son avenir avant la fin de la saison européenne.
Rodrygo hérite du numéro 10
En attendant, la Seleçao affronte le Maroc avec une équipe largement remaniée: seuls dix des 23 joueurs retenus étaient du voyage pour le Mondial au Qatar. L'un des rescapés, le jeune attaquant du Real Madrid Rodrygo, portera le numéro 10 à la place de Neymar samedi à Tanger. "Nous avons de nombreux objectifs pour les prochaines années: les qualifications (pour le Mondial-2026), la Copa América, et, bien entendu, la Coupe du Monde. Aujourd'hui, nous reprenons le chemin vers notre rêve" de remporter le sixième titre mondial, attendu depuis la dernière victoire de la Seleçao, en 2002, a déclaré la star de 22 ans au site Globoesporte.
Il aura à ses côtés sur le front de l'attaque son coéquipier du Real, Vinicius, très en forme cette saison. Mais ce match amical sera aussi "une opportunité (de lancer) de nouveaux joueurs", a assuré Ramon Menezes. Il pourrait titulariser des espoirs comme l'attaquant Vitor Roque ou le milieu Andrey, tous deux champions sud-américains des moins de vingt ans sous ses ordres en février.
André, milieu relayeur de 21 ans qui brille actuellement sous le maillot de Fluminense, espère également obtenir sa première cape face aux Marocains. "Il y a plusieurs jeunes joueurs qui vont tout donner, d'autant plus que nous débutons un nouveau cycle. Le Qatar, c'est du passé, maintenant, il faut avoir l'esprit tourné vers le Mondial-2026", a-t-il déclaré en conférence de presse lundi. Mais comme tous ses coéquipiers de la Seleçao, il se refuse à penser à une éventuelle retraite internationale de Neymar, un crack "qui sort clairement du lot".
AFP
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