Ce déploiement inquièterait Israël, malgré la supériorité militaire de son armée dans la région. Dans le même temps, le port de Lattaquié a subi des « dégâts significatifs » suite aux frappes israéliennes.
Alors qu’Israël intervient fréquemment en Syrie pour cibler des dépôts d’armes iraniennes, le Hezbollah aurait récemment déployé des systèmes de défense aérienne dans la région montagneuse du Qalamoun en Syrie, à proximité de la frontière libanaise. Située au nord-ouest de Damas, la région abriterait le centre opérationnel du Hezbollah en Syrie. La milice disposerait de missiles sol-air SA8 de courte portée ainsi que des SA17 et SA22 (mobiles) dans son arsenal. Au cours de l’année écoulée, le Hezbollah a envoyé 74 drones dans le ciel israélien, depuis la frontière sud.
Selon un général israélien à la retraite qui s’est exprimé dans les médias, ces déploiements anti-missiles pourraient compromettre les opérations entreprises par Israël en Syrie, étant donné l’utilisation (illégale) de l’espace aérien libanais faite par l’État hébreu. La source indique qu’en plus de ces nouveaux systèmes de défense, le Hezbollah aurait déployé des batteries anti-missiles de type SA8 au Liban-Sud. Il est probable que le Hezbollah ait pu s’entraîner sur un système anti-missile iranien basé sur le modèle des S-300 russes, capables de neutraliser des cibles jusqu’à 250 km, selon le général.
Lattaquié frappée deux fois en un mois
Concernant le système de défense russe, bien que les puissants S-400 soient déployés sur la base militaire de Hmeimim depuis 2015 au large de Lattaquié, Israël a pu agir et frapper la Syrie en toute impunité ces dernières années. Le port de Lattaquié a été visé à deux reprises en ce mois de décembre, signe de l’intensification de la campagne contre l’Iran menée par Israël. Pour l’année écoulée, Israël a frappé la Syrie une trentaine de fois, causant la mort de 125 combattants pro-régime ou miliciens qui lui sont alliés.
L'agence Sana avait indiqué que « plusieurs missiles » israéliens avaient ciblé « le parc à conteneurs du port de Lattaquié », principal port commercial du pays, parlant de « dégâts matériels significatifs ». Selon l'OSDH (observatoire syrien des droits de l'homme) qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, « des armes et des munitions » se trouvaient dans les conteneurs.
Le chef d’état-major israélien Aviv Kochavi a déclaré avoir mené 1600 opérations « pour entraver et empêcher la contrebande d’armes d’Iran vers la région ». Selon lui, « l'Iran ne répond pas aux frappes aériennes sur ses positions car il connaît le pouvoir de dissuasion de l’armée israélienne ». Au regard du dossier du nucléaire iranien qui inquiète Israël, Kochavi assure « poursuivre les préparatifs en vue d’une éventuelle frappe sur les installations nucléaires iraniennes ». Lundi dernier, le ministre israélien des Affaires étrangères Yaïr Lapid avait lui aussi adopté un ton menaçant, en expliquant qu’Israël était « prêt à agir seul si nécessaire » contre les installations nucléaires iraniennes.
Alors qu’Israël intervient fréquemment en Syrie pour cibler des dépôts d’armes iraniennes, le Hezbollah aurait récemment déployé des systèmes de défense aérienne dans la région montagneuse du Qalamoun en Syrie, à proximité de la frontière libanaise. Située au nord-ouest de Damas, la région abriterait le centre opérationnel du Hezbollah en Syrie. La milice disposerait de missiles sol-air SA8 de courte portée ainsi que des SA17 et SA22 (mobiles) dans son arsenal. Au cours de l’année écoulée, le Hezbollah a envoyé 74 drones dans le ciel israélien, depuis la frontière sud.
Selon un général israélien à la retraite qui s’est exprimé dans les médias, ces déploiements anti-missiles pourraient compromettre les opérations entreprises par Israël en Syrie, étant donné l’utilisation (illégale) de l’espace aérien libanais faite par l’État hébreu. La source indique qu’en plus de ces nouveaux systèmes de défense, le Hezbollah aurait déployé des batteries anti-missiles de type SA8 au Liban-Sud. Il est probable que le Hezbollah ait pu s’entraîner sur un système anti-missile iranien basé sur le modèle des S-300 russes, capables de neutraliser des cibles jusqu’à 250 km, selon le général.
Lattaquié frappée deux fois en un mois
Concernant le système de défense russe, bien que les puissants S-400 soient déployés sur la base militaire de Hmeimim depuis 2015 au large de Lattaquié, Israël a pu agir et frapper la Syrie en toute impunité ces dernières années. Le port de Lattaquié a été visé à deux reprises en ce mois de décembre, signe de l’intensification de la campagne contre l’Iran menée par Israël. Pour l’année écoulée, Israël a frappé la Syrie une trentaine de fois, causant la mort de 125 combattants pro-régime ou miliciens qui lui sont alliés.
L'agence Sana avait indiqué que « plusieurs missiles » israéliens avaient ciblé « le parc à conteneurs du port de Lattaquié », principal port commercial du pays, parlant de « dégâts matériels significatifs ». Selon l'OSDH (observatoire syrien des droits de l'homme) qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie, « des armes et des munitions » se trouvaient dans les conteneurs.
Le chef d’état-major israélien Aviv Kochavi a déclaré avoir mené 1600 opérations « pour entraver et empêcher la contrebande d’armes d’Iran vers la région ». Selon lui, « l'Iran ne répond pas aux frappes aériennes sur ses positions car il connaît le pouvoir de dissuasion de l’armée israélienne ». Au regard du dossier du nucléaire iranien qui inquiète Israël, Kochavi assure « poursuivre les préparatifs en vue d’une éventuelle frappe sur les installations nucléaires iraniennes ». Lundi dernier, le ministre israélien des Affaires étrangères Yaïr Lapid avait lui aussi adopté un ton menaçant, en expliquant qu’Israël était « prêt à agir seul si nécessaire » contre les installations nucléaires iraniennes.
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