Des produits cancérigènes laissés à l’abandon depuis 1991. Et ce n’est qu’aujourd’hui, mercredi 29 mars 2023, soit 32 ans plus tard, que des responsables politiques ont décidé de se réunir pour "discuter des dangers environnementaux et de santé publique provenant des produits cancérigènes entreposés dans un dépôt de l’usine Eternit de Chekka (Liban-Nord), fermé en 1991". Ont été également abordés "les moyens appropriés d’isoler l’usine et les matériaux à l’intérieur, notamment l’amiante et les plaques d’Eternit, et de les détruire sans danger".
Mieux vaut tard que jamais, certains diront.
La réunion s’est tenue au ministère de la Justice en présence notamment des ministres sortants de la Justice Henry Khoury, de la Santé Firas Abiad, de l’Environnement Nasser Yassine et du président de la commission parlementaire Ghayath Yazbeck.
À l’issue de la réunion, le ministre de la Justice a affirmé "qu’une solution juridique doit être trouvée pour régler la situation de l’usine" en faillite depuis plusieurs décennies et où "64% des travailleurs ont été atteints de maladies mortelles". Et M. Khoury d’ajouter: "Nous allons développer un plan d’action sous la supervision du tribunal compétent en matière de faillite. Il y a des procédures judiciaires auxquelles nous ne pouvons pas déroger."
Entre les grèves de fonctionnaires, le travail un jour par semaine des magistrats, le fait que le gouvernement soit uniquement chargé d’expédier les affaires courantes sans budget et que la livre libanaise dévisse face au dollar, rien ne laisse penser que ce dossier sera réglé de sitôt. À dans 30 ans, peut-être?
Mieux vaut tard que jamais, certains diront.
La réunion s’est tenue au ministère de la Justice en présence notamment des ministres sortants de la Justice Henry Khoury, de la Santé Firas Abiad, de l’Environnement Nasser Yassine et du président de la commission parlementaire Ghayath Yazbeck.
À l’issue de la réunion, le ministre de la Justice a affirmé "qu’une solution juridique doit être trouvée pour régler la situation de l’usine" en faillite depuis plusieurs décennies et où "64% des travailleurs ont été atteints de maladies mortelles". Et M. Khoury d’ajouter: "Nous allons développer un plan d’action sous la supervision du tribunal compétent en matière de faillite. Il y a des procédures judiciaires auxquelles nous ne pouvons pas déroger."
Entre les grèves de fonctionnaires, le travail un jour par semaine des magistrats, le fait que le gouvernement soit uniquement chargé d’expédier les affaires courantes sans budget et que la livre libanaise dévisse face au dollar, rien ne laisse penser que ce dossier sera réglé de sitôt. À dans 30 ans, peut-être?
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