En route pour Pâques, les Églises chrétiennes de Jérusalem dénoncent "une escalade de violence", alors que les attaques et profanations contre les chrétiens se multiplient.
Les principales Églises chrétiennes de Jérusalem ont appelé vendredi Israël à la "coopération" pour garantir la sécurité et les libertés religieuses des chrétiens en Terre sainte à l'approche de Pâques, alors qu'elles s'alarment d'une "escalade de violence".
Comme en 2022, les Pâques chrétiennes et la Pâque juive tombent cette année pendant le mois du ramadan, et ces temps forts pour chacun des trois monothéismes sont l'occasion de grands rassemblements dans la Vieille Ville de Jérusalem.
L'an dernier, de violents heurts avaient éclaté dans cette partie de la Ville sainte, secteur palestinien occupé et annexé par Israël.
Dans un communiqué commun, les "patriarches et dirigeants des Églises à Jérusalem" demandent aux "autorités responsables de travailler en coopération et conjointement avec [eux] afin d'assurer la sécurité, l'accès et la liberté de religion de la communauté chrétienne locale et des millions de pèlerins chrétiens qui visitent chaque année la Terre sainte".
"Depuis plus d'un an", des églises sont devenues "des cibles d'attaques", des "lieux saints et des cimetières ont été profanés" et des "milliers de croyants" ont été empêchés de participer à des cérémonies, ajoute le texte, qui dénonce "une escalade de violence" sans en accuser personne mais déplore les "épreuves" qu'endurent les communautés chrétiennes.
Nombre de chrétiens de Jérusalem se plaignent d'agressions quasi-quotidiennes, allant de graffitis malveillants à des profanations de sanctuaires ou des agressions physiques qu'ils imputent à des groupes extrémistes juifs, pour lesquels, disent-ils, l'impunité est la règle et ce d'autant plus que des ministres d'extrême droite siègent au gouvernement israélien depuis fin décembre.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Les principales Églises chrétiennes de Jérusalem ont appelé vendredi Israël à la "coopération" pour garantir la sécurité et les libertés religieuses des chrétiens en Terre sainte à l'approche de Pâques, alors qu'elles s'alarment d'une "escalade de violence".
Comme en 2022, les Pâques chrétiennes et la Pâque juive tombent cette année pendant le mois du ramadan, et ces temps forts pour chacun des trois monothéismes sont l'occasion de grands rassemblements dans la Vieille Ville de Jérusalem.
L'an dernier, de violents heurts avaient éclaté dans cette partie de la Ville sainte, secteur palestinien occupé et annexé par Israël.
Dans un communiqué commun, les "patriarches et dirigeants des Églises à Jérusalem" demandent aux "autorités responsables de travailler en coopération et conjointement avec [eux] afin d'assurer la sécurité, l'accès et la liberté de religion de la communauté chrétienne locale et des millions de pèlerins chrétiens qui visitent chaque année la Terre sainte".
"Depuis plus d'un an", des églises sont devenues "des cibles d'attaques", des "lieux saints et des cimetières ont été profanés" et des "milliers de croyants" ont été empêchés de participer à des cérémonies, ajoute le texte, qui dénonce "une escalade de violence" sans en accuser personne mais déplore les "épreuves" qu'endurent les communautés chrétiennes.
Nombre de chrétiens de Jérusalem se plaignent d'agressions quasi-quotidiennes, allant de graffitis malveillants à des profanations de sanctuaires ou des agressions physiques qu'ils imputent à des groupes extrémistes juifs, pour lesquels, disent-ils, l'impunité est la règle et ce d'autant plus que des ministres d'extrême droite siègent au gouvernement israélien depuis fin décembre.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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