Le congrès de la FISAF – Fédération nationale pour l’inclusion des personnes en situation de handicap sensoriel et DYS (dysphasie, dyslexie …) en France – s’est tenu récemment à Paris. Il a porté cette année sur le thème de l’inclusion, l’innovation et la transformation à l’œuvre dans le secteur du handicap, et en particulier dans le champ de la déficience sensorielle et des troubles des apprentissages.
Il a été préparé en concertation avec le Conseil Scientifique de la FISAF. La présidence de celui-ci est assurée par Marc Maudinet, consultant indépendant, expert auprès du Conseil de L'Europe, ancien directeur pédagogique du Master Gestion et Politiques du Handicap Sciences Po de Paris.
L’objectif principal de cet évènement était de rapprocher les différents secteurs (les chercheurs, les professionnels du médico-social), de croiser les regards, de confronter les pratiques et de penser collectivement les transformations à l’œuvre pour favoriser l’émergence d’une société inclusive, fondée sur le plein exercice des droits et la citoyenneté des personnes en situation de handicap. La personne au cœur de cet événement reste la personne en situation de handicap.
Non moins de 25 chercheurs spécialisés dans le domaine de la déficience sensorielle et du médico-social, français et internationaux, ont présenté des communications et participé à des ateliers réflexifs. Des réflexions diverses ont permis des échanges assez constructifs au sujet de l’avenir de la société inclusive, du travail des professionnels du médico-social dans ce secteur, du vocabulaire adopté de nos jours (inclusion, autodétermination, savoir expérientiel, désinstitutionalisation…), des changements significatifs dans le milieu et dans l’enseignement à la suite de la crise sanitaire (Covid).
Également au programme des discussions, l’innovation, les transformations dans le secteur, ainsi que les nouvelles pratiques professionnelles et organisationnelles qui considèrent le potentiel d’une situation et le projet de la personne et non simplement le besoin. En somme, la question qui se pose est de savoir comment tirer parti de ce qui est vécu pour le transformer en capacité à être et à porter une parole publique.
Dans ce congrès, l’inclusion a été perçue sous l’angle de la réduction des écarts entre citoyens et non pas la réduction des différences. Pour ce faire, quatre mouvements sont aujourd’hui à l’œuvre : le premier concerne la place des personnes dans le champ médico-social ; le deuxième, porté par les institutions, vise à « transformer l’offre » médico-sociale ; le troisième, impulsé par les organisations, vise à innover dans ce nouveau cadre de développement de projets et de mesurer l’impact que ces transformations et innovations vont avoir sur les compétences attendues et sur les postures des professionnels. Finalement, il s’agit d’avoir un autre regard sur le territoire constitué, aujourd’hui, de ressources diverses (plateforme, équipe relais, équipe de liaison,) et sur l’apport des professionnels « spécialisés » auprès des acteurs du milieu « ordinaire ».
Le Bureau libanais sur la Recherche en surdité (BLRS), partenaire privilégié de la FISAF, avait un stand au cours des journées du congrès et était représenté par sa présidente Viviane Matar Touma. A cette occasion, nous avons rencontré la directrice générale de la FISAF, Florence Delorière, qui a présenté la fédération (voir vidéo)
https://youtu.be/bKsuQzfp7hc
Par ailleurs, au cours du congrès, les thématiques des ateliers de recherche-action pour favoriser les regards croisés se présentaient comme suit:
• De l’inclusion à l’école inclusive : pour une coconstruction efficace - Partenariat, coopération et espaces d’inter métiers
• Métiers, compétences et professionnalisation dans les établissements et services médico-sociaux : des changements significatifs ?
• De sujets, comment devenir actrices et acteurs du droit
• La transition inclusive et la gestion de la crise ; quelles en sont les conséquences sur l’accompagnement spécialisé ?
• Le partenariat « Usagers, professionnels, chercheurs » au service de l’innovation.
• Agir ensemble pour l’autodétermination des personnes en situation de handicap : d’une volonté affichée à une mise en pratique effective
• La coordination des acteurs dans les dynamiques territoriales facilite-t-elle une réelle dynamique de développement social ?
• Le management des organisations à l’épreuve des outils de quantification et d’évaluation
Le Bureau libanais pour la recherche en surdité (BLRS)
Il a été préparé en concertation avec le Conseil Scientifique de la FISAF. La présidence de celui-ci est assurée par Marc Maudinet, consultant indépendant, expert auprès du Conseil de L'Europe, ancien directeur pédagogique du Master Gestion et Politiques du Handicap Sciences Po de Paris.
L’objectif principal de cet évènement était de rapprocher les différents secteurs (les chercheurs, les professionnels du médico-social), de croiser les regards, de confronter les pratiques et de penser collectivement les transformations à l’œuvre pour favoriser l’émergence d’une société inclusive, fondée sur le plein exercice des droits et la citoyenneté des personnes en situation de handicap. La personne au cœur de cet événement reste la personne en situation de handicap.
Non moins de 25 chercheurs spécialisés dans le domaine de la déficience sensorielle et du médico-social, français et internationaux, ont présenté des communications et participé à des ateliers réflexifs. Des réflexions diverses ont permis des échanges assez constructifs au sujet de l’avenir de la société inclusive, du travail des professionnels du médico-social dans ce secteur, du vocabulaire adopté de nos jours (inclusion, autodétermination, savoir expérientiel, désinstitutionalisation…), des changements significatifs dans le milieu et dans l’enseignement à la suite de la crise sanitaire (Covid).
Également au programme des discussions, l’innovation, les transformations dans le secteur, ainsi que les nouvelles pratiques professionnelles et organisationnelles qui considèrent le potentiel d’une situation et le projet de la personne et non simplement le besoin. En somme, la question qui se pose est de savoir comment tirer parti de ce qui est vécu pour le transformer en capacité à être et à porter une parole publique.
Dans ce congrès, l’inclusion a été perçue sous l’angle de la réduction des écarts entre citoyens et non pas la réduction des différences. Pour ce faire, quatre mouvements sont aujourd’hui à l’œuvre : le premier concerne la place des personnes dans le champ médico-social ; le deuxième, porté par les institutions, vise à « transformer l’offre » médico-sociale ; le troisième, impulsé par les organisations, vise à innover dans ce nouveau cadre de développement de projets et de mesurer l’impact que ces transformations et innovations vont avoir sur les compétences attendues et sur les postures des professionnels. Finalement, il s’agit d’avoir un autre regard sur le territoire constitué, aujourd’hui, de ressources diverses (plateforme, équipe relais, équipe de liaison,) et sur l’apport des professionnels « spécialisés » auprès des acteurs du milieu « ordinaire ».
Le Bureau libanais sur la Recherche en surdité (BLRS), partenaire privilégié de la FISAF, avait un stand au cours des journées du congrès et était représenté par sa présidente Viviane Matar Touma. A cette occasion, nous avons rencontré la directrice générale de la FISAF, Florence Delorière, qui a présenté la fédération (voir vidéo)
https://youtu.be/bKsuQzfp7hc
Par ailleurs, au cours du congrès, les thématiques des ateliers de recherche-action pour favoriser les regards croisés se présentaient comme suit:
• De l’inclusion à l’école inclusive : pour une coconstruction efficace - Partenariat, coopération et espaces d’inter métiers
• Métiers, compétences et professionnalisation dans les établissements et services médico-sociaux : des changements significatifs ?
• De sujets, comment devenir actrices et acteurs du droit
• La transition inclusive et la gestion de la crise ; quelles en sont les conséquences sur l’accompagnement spécialisé ?
• Le partenariat « Usagers, professionnels, chercheurs » au service de l’innovation.
• Agir ensemble pour l’autodétermination des personnes en situation de handicap : d’une volonté affichée à une mise en pratique effective
• La coordination des acteurs dans les dynamiques territoriales facilite-t-elle une réelle dynamique de développement social ?
• Le management des organisations à l’épreuve des outils de quantification et d’évaluation
Le Bureau libanais pour la recherche en surdité (BLRS)
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