Suite par la décision prise par de nombreux pays exportateurs de réduire leur production, les prix du pétrole bondissent sur les marchés internationaux. Les deux références mondiales ont décollé d'environ 8% ce matin, renouant avec leur niveau d'avant les tumultes du secteur bancaire.
Les prix du pétrole bondissent lundi au lendemain de l'annonce surprise par plusieurs grands pays exportateurs d'une réduction drastique dès mai de leur production, dans le but de faire remonter les cours après la récente chute.
Au total, huit des 23 membres de l'Opep+, qui réunit l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires, sont concernés, avec, au premier rang, l'Arabie saoudite.
L'alliance, qui tenait lundi une réunion technique par visioconférence (JMMC), a pris note de ces "ajustements volontaires" de production. À l'unisson de ses membres, elle a assuré qu'il s'agissait "d'une mesure de précaution visant à soutenir la stabilité du marché pétrolier".
Mais pour les analystes, il s'agit surtout d'engranger "des revenus" supplémentaires, a commenté dans une note Jorge Leon, de Rystad Energy.
Ces coupes montrent que l'Opep+ fera tout pour "défendre un prix plancher bien supérieur à 80 dollars le baril", dit-il, sans se soucier des critiques des États-Unis et autres pays consommateurs, inquiets de l'inflation galopante.
Après cette action concertée des gros producteurs d'or noir, la réaction des marchés a été immédiate: les deux références mondiales ont décollé d'environ 8% en début de séance, renouant avec leur niveau d'avant les tumultes du secteur bancaire.
Vers 13H00 GMT (15H00 à Paris), le Brent de la mer du Nord, référence européenne du brut, grimpait de 5,77% à 84,50 dollars le baril, et son équivalent américain, le WTI, bondissait de 5,70% à 79,98 dollars le baril.
Sami Erchoff avec AFP
Les prix du pétrole bondissent lundi au lendemain de l'annonce surprise par plusieurs grands pays exportateurs d'une réduction drastique dès mai de leur production, dans le but de faire remonter les cours après la récente chute.
Au total, huit des 23 membres de l'Opep+, qui réunit l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires, sont concernés, avec, au premier rang, l'Arabie saoudite.
L'alliance, qui tenait lundi une réunion technique par visioconférence (JMMC), a pris note de ces "ajustements volontaires" de production. À l'unisson de ses membres, elle a assuré qu'il s'agissait "d'une mesure de précaution visant à soutenir la stabilité du marché pétrolier".
Mais pour les analystes, il s'agit surtout d'engranger "des revenus" supplémentaires, a commenté dans une note Jorge Leon, de Rystad Energy.
Ces coupes montrent que l'Opep+ fera tout pour "défendre un prix plancher bien supérieur à 80 dollars le baril", dit-il, sans se soucier des critiques des États-Unis et autres pays consommateurs, inquiets de l'inflation galopante.
Après cette action concertée des gros producteurs d'or noir, la réaction des marchés a été immédiate: les deux références mondiales ont décollé d'environ 8% en début de séance, renouant avec leur niveau d'avant les tumultes du secteur bancaire.
Vers 13H00 GMT (15H00 à Paris), le Brent de la mer du Nord, référence européenne du brut, grimpait de 5,77% à 84,50 dollars le baril, et son équivalent américain, le WTI, bondissait de 5,70% à 79,98 dollars le baril.
Sami Erchoff avec AFP
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