Pilier de la défense nantaise, Andrei Girotto a pris l'eau contre Reims et devra se ressaisir très vite, dès la réception de Lyon mercredi en demi-finale (22h10, Beyrouth), afin que les Canaris, tenants du titre, puissent arracher une nouvelle finale de Coupe de France.
Sale dimanche pour le Brésilien: il s'est fait promener par Younis Abdelhamid sur le premier but rémois, qu'il a offert en déviant involontairement un dégagement de Nicolas Pallois, puis s'est montré largué sur les deux buts suivants.
Il a même frôlé l'exclusion quand la VAR a rappelé l'arbitre sur un très mauvais tacle en début de seconde période. Mais Marc Bollengier a maintenu son carton jaune.
Malgré tout, Girotto, remplacé à l'heure de jeu, est sorti sous les applaudissements, quand Moussa Sissoko, Moses Simon et Andy Delort ont eu droit aux sifflets: son crédit est grand à la Beaujoire.
Même s'il accroche moins la lumière que Pallois, son compère au crâne rasé, au short retroussé et aux interventions pas très académiques, l'élégant Girotto est devenu indispensable.
Statistiques de patron
A 31 ans, il domine même les classements statistiques de la Ligue 1 pour les duels remportés, les interceptions, les tacles réussis et les dégagements.
"Aujourd'hui, il a vraiment franchi un cap. Si on veut avoir de grands résultats en fin de saison, avec un maintien à obtenir et pourquoi pas aller au Stade de France, on a besoin de lui au top", a expliqué récemment son entraîneur Antoine Kombouaré.
Le parcours de ce milieu de terrain de formation n'a pourtant rien de linéaire: il a multiplié les petits clubs au Brésil et tenté sa chance en D2 japonaise, puis fait partie du contingent prêté six mois au Chapecoense en 2017 après la mort de 19 joueurs du club dans une catastrophe aérienne.
Dans la foulée, il a posé ses valises à Nantes, évoluant d'abord au poste de sentinelle, avec plus ou moins de réussite et beaucoup de cartons, jusqu'à ce que Christian Gourcuff ait l'idée de l'associer à Pallois en charnière centrale à l'été 2019.
"J'ai été surpris mais content car c'était déjà dans un coin de ma tête", a-t-il commenté il y a trois semaines, très reconnaissant envers son ancien entraîneur. "Il m'a donné la confiance pour devenir défenseur (... et depuis), je me sens au top de ma carrière".
"Peu importe où il joue"
Son endurance de milieu de terrain l'aide en défense, mais le développement de ses qualités de défenseur en fait aussi un meilleur milieu, en particulier dans le pressing, quand Kombouaré, au gré des absences ou des besoins, choisit de l'aligner devant la défense.
"Peu importe où il joue, il est bon", a résumé l'entraîneur.
Lors du match nul 1-1 décroché mi-mars à Lyon, Girotto était milieu défensif et c'est lui qui a chipé une balle à Maxence Caqueret pour lancer Mostafa Mohamed vers l'ouverture du score dès la deuxième minute.
Il en faudrait au moins autant mercredi pour retrouver le Stade de France, une fête qui aurait une saveur toute particulière pour lui puisqu'il a fêté la naissance de ses jumelles quelques jours après le sacre de l'an dernier.
Même si les petites s'apprêtent à prononcer leurs premiers mots de français, les supporters redoutent de voir Girotto s'envoler, peut-être pour retourner au Brésil comme son "frère" Fabio, parti au Gremio de Porto Alegre en janvier.
Il est sous contrat jusqu'en 2024 et si des discussions de prolongation sont attendues, la perspective d'une nouvelle saison européenne en cas de victoire en Coupe de France pourrait faire pencher la balance.
Sale dimanche pour le Brésilien: il s'est fait promener par Younis Abdelhamid sur le premier but rémois, qu'il a offert en déviant involontairement un dégagement de Nicolas Pallois, puis s'est montré largué sur les deux buts suivants.
Il a même frôlé l'exclusion quand la VAR a rappelé l'arbitre sur un très mauvais tacle en début de seconde période. Mais Marc Bollengier a maintenu son carton jaune.
Malgré tout, Girotto, remplacé à l'heure de jeu, est sorti sous les applaudissements, quand Moussa Sissoko, Moses Simon et Andy Delort ont eu droit aux sifflets: son crédit est grand à la Beaujoire.
Même s'il accroche moins la lumière que Pallois, son compère au crâne rasé, au short retroussé et aux interventions pas très académiques, l'élégant Girotto est devenu indispensable.
Statistiques de patron
A 31 ans, il domine même les classements statistiques de la Ligue 1 pour les duels remportés, les interceptions, les tacles réussis et les dégagements.
"Aujourd'hui, il a vraiment franchi un cap. Si on veut avoir de grands résultats en fin de saison, avec un maintien à obtenir et pourquoi pas aller au Stade de France, on a besoin de lui au top", a expliqué récemment son entraîneur Antoine Kombouaré.
Le parcours de ce milieu de terrain de formation n'a pourtant rien de linéaire: il a multiplié les petits clubs au Brésil et tenté sa chance en D2 japonaise, puis fait partie du contingent prêté six mois au Chapecoense en 2017 après la mort de 19 joueurs du club dans une catastrophe aérienne.
Dans la foulée, il a posé ses valises à Nantes, évoluant d'abord au poste de sentinelle, avec plus ou moins de réussite et beaucoup de cartons, jusqu'à ce que Christian Gourcuff ait l'idée de l'associer à Pallois en charnière centrale à l'été 2019.
"J'ai été surpris mais content car c'était déjà dans un coin de ma tête", a-t-il commenté il y a trois semaines, très reconnaissant envers son ancien entraîneur. "Il m'a donné la confiance pour devenir défenseur (... et depuis), je me sens au top de ma carrière".
"Peu importe où il joue"
Son endurance de milieu de terrain l'aide en défense, mais le développement de ses qualités de défenseur en fait aussi un meilleur milieu, en particulier dans le pressing, quand Kombouaré, au gré des absences ou des besoins, choisit de l'aligner devant la défense.
"Peu importe où il joue, il est bon", a résumé l'entraîneur.
Lors du match nul 1-1 décroché mi-mars à Lyon, Girotto était milieu défensif et c'est lui qui a chipé une balle à Maxence Caqueret pour lancer Mostafa Mohamed vers l'ouverture du score dès la deuxième minute.
Il en faudrait au moins autant mercredi pour retrouver le Stade de France, une fête qui aurait une saveur toute particulière pour lui puisqu'il a fêté la naissance de ses jumelles quelques jours après le sacre de l'an dernier.
Même si les petites s'apprêtent à prononcer leurs premiers mots de français, les supporters redoutent de voir Girotto s'envoler, peut-être pour retourner au Brésil comme son "frère" Fabio, parti au Gremio de Porto Alegre en janvier.
Il est sous contrat jusqu'en 2024 et si des discussions de prolongation sont attendues, la perspective d'une nouvelle saison européenne en cas de victoire en Coupe de France pourrait faire pencher la balance.
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