- 05
- Avr.
- 2023
Crise des déchets : prémices d'une solution?
modifié le 25 Avr. 2024 à 07:27 Lecture : 2 minute(s) A A A
La crise de déchets qui se profile à l'horizon semble être sur la voie d'un dénouement heureux.
Une réunion a eu lieu mardi après-midi entre le ministre sortant de l'Environnement Nasser Yassine, le gouverneur de la Banque centrale (BDL) Riad Salame, le président du Conseil de développement et de reconstruction (CDR) Nabil Jisr et le mohafez de Beyrouth Marwan Abboud pour trouver une solution au problème de liquidités encouru par les sociétés de gestion des déchets.
En raison de ce problème, les sociétés Ramco, chargée de la gestion des déchets à Beyrouth, et City Blu, en charge des cazas de Baabda, de Aley et du Chouf, se retrouvent dans une situation qui ne leur permet ni de régler les salaires de leurs employés ni d’acheter le matériel nécessaire au bon fonctionnement de leurs entreprises.
Walid Bou Saad, directeur de Ramco, a indiqué à Ici Beyrouth qu’il ne savait pas encore quels étaient les résultats de la réunion, ajoutant que les prémices d'une solution pourraient y être trouvées. "Le ministre de l'Environnement fait son possible pour trouver une issue au problème" a-t-il dit.
Entre-temps, la société Ramco fait de son mieux pour continuer le ramassage des déchets - malgré le fait que les employés n’ont pas touché leur salaire du mois de mars - parce que "nous avons senti le sérieux des parties concernées et leur volonté de trouver une solution", a précisé M Bou Saad.
Il a poursuivi: "Nous nous attendons à quelque chose de concret d'ici la fin de la semaine afin de trouver un mécanisme pour s'acquitter des paiements".
Contacté par Ici Beyrouth, un représentant de la société City Blu a indiqué que «les honoraires de la société sont encaissés par la banque, qui à son tour paye la société en chèques ». En trouvant des tiers acceptant d'écouler les chèques en contrepartie de cash, le système fonctionnait jusqu'à il y a quelques semaines. Actuellement, les banques n'ont pas la prérogative de donner des chèques à leurs propres clients. Or pour payer les échéances, la société a besoin de liquidités, d'où la crise selon ce représentant.
"Le ministre de l'Environnement fait tout son possible pour trouver une solution à ce problème avec l'aide du gouverneur de la BDL. Il semblerait qu'il y en ait une qui se profile à l'horizon, mais on n'a pas encore de détails à ce niveau" a-t-il poursuivi.
Le CDR a quant à lui indiqué être « toujours en discussion » avec les différentes parties concernées.
Une réunion a eu lieu mardi après-midi entre le ministre sortant de l'Environnement Nasser Yassine, le gouverneur de la Banque centrale (BDL) Riad Salame, le président du Conseil de développement et de reconstruction (CDR) Nabil Jisr et le mohafez de Beyrouth Marwan Abboud pour trouver une solution au problème de liquidités encouru par les sociétés de gestion des déchets.
En raison de ce problème, les sociétés Ramco, chargée de la gestion des déchets à Beyrouth, et City Blu, en charge des cazas de Baabda, de Aley et du Chouf, se retrouvent dans une situation qui ne leur permet ni de régler les salaires de leurs employés ni d’acheter le matériel nécessaire au bon fonctionnement de leurs entreprises.
Walid Bou Saad, directeur de Ramco, a indiqué à Ici Beyrouth qu’il ne savait pas encore quels étaient les résultats de la réunion, ajoutant que les prémices d'une solution pourraient y être trouvées. "Le ministre de l'Environnement fait son possible pour trouver une issue au problème" a-t-il dit.
Entre-temps, la société Ramco fait de son mieux pour continuer le ramassage des déchets - malgré le fait que les employés n’ont pas touché leur salaire du mois de mars - parce que "nous avons senti le sérieux des parties concernées et leur volonté de trouver une solution", a précisé M Bou Saad.
Il a poursuivi: "Nous nous attendons à quelque chose de concret d'ici la fin de la semaine afin de trouver un mécanisme pour s'acquitter des paiements".
Contacté par Ici Beyrouth, un représentant de la société City Blu a indiqué que «les honoraires de la société sont encaissés par la banque, qui à son tour paye la société en chèques ». En trouvant des tiers acceptant d'écouler les chèques en contrepartie de cash, le système fonctionnait jusqu'à il y a quelques semaines. Actuellement, les banques n'ont pas la prérogative de donner des chèques à leurs propres clients. Or pour payer les échéances, la société a besoin de liquidités, d'où la crise selon ce représentant.
"Le ministre de l'Environnement fait tout son possible pour trouver une solution à ce problème avec l'aide du gouverneur de la BDL. Il semblerait qu'il y en ait une qui se profile à l'horizon, mais on n'a pas encore de détails à ce niveau" a-t-il poursuivi.
Le CDR a quant à lui indiqué être « toujours en discussion » avec les différentes parties concernées.
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