©Le Lyonnais Rayan Cherki (à droite) devance le Nantais Samuel Moutoussamy mercredi à Nantes. Loïc Venance/AFP
Nantes, surprenant vainqueur l'an dernier, s'est offert une nouvelle finale de Coupe de France en déjouant encore les pronostics pour battre Lyon 1-0 grâce à un bijou de Ludovic Blas, mercredi en demi-finale à la Beaujoire.
Les Canaris, qui avaient déjà réalisé le doublé en 1999 et 2000, en s'imposant en finale contre Sedan puis Calais, affronteront le 29 avril le vainqueur de l'autre demi-finale, disputée jeudi entre Annecy (L2) et Toulouse.
Comme l'an dernier, les supporters ont envahi le terrain dans une ambiance festive et bon enfant au chant de "On est en finale" dès la fin du match.
Grosse déception pour Lyon en revanche: décrochés en Ligue 1 (9e à 8 points de la 5e place), les Gones échouent à sauver leur année et se préparent désormais à une deuxième saison consécutive sans compétition européenne, très loin des objectifs affichés.
Paradoxalement, les Canaris ne sont même pas certains de se maintenir en L1 l'an prochain, puisqu'ils sont encore 14e avec seulement quatre longueurs d'avance sur le premier relégable.
La soirée a d'ailleurs été prolifique pour le sport nantais, puisque le HBC Nantes s'est aussi qualifié mercredi pour la finale de la Coupe de France de handball en surclassant Aix-en-Provence (37-24).
Devant un stade de la Beaujoire chaud bouillant déjà une heure avant le coup d'envoi, les Nantais ont réussi un départ canon, avec une frappe de Jean-Charles Castelletto obligeant Anthony Lopes à une parade réflexe dès la première minute.
Bien plus volontaires que lors de la claque subie dimanche face à Reims (0-3), ils ont continué à se procurer des occasions, obligeant Lopes à intervenir encore sur des frappe de Ludovic Blas (22e, 50e, 78e) et face à Ignatius Ganago (40e).
Ils ont aussi perdu beaucoup de ballons sur des actions trop précipitées ou imprécises, et Lyon a su se montrer dangereux dans les transitions offensives.
L'exploit de Blas
Mais la défense Jaune et Vert a tenu bon, avec un Nicolas Pallois de nouveau intraitable. Et surtout, les Gones ont multiplié les frappes sans parvenir à en cadrer une seule avant un coup franc d'Alexandre Lacazette dans le mur à la 84e minute.
Révélé un soir de janvier 2020 à la Beaujoire lors d'un 8e de finale de Coupe de France où il avait cumulé deux buts et deux passes décisives alors qu'il n'avait que 16 ans, Ryan Cherki s'est montré particulièrement impuissant.
Et comme souvent à Nantes, c'est Blas qui a débloqué la situation. Servi dos au but dans la surface par une balle piquée de Fabien Centonze, le capitaine de la campagne de Coupe de France a réalisé un double contrôle de la poitrine et de l'épaule avant de se retourner pour décocher une frappe du gauche qui a trompé Lopes (1-0, 57e).
Même quand les Lyonnais ont accentué la pression en fin de match, les Nantais se sont montrés aussi dangereux, à l'image de cette frappe de Samuel Moutoussamy au ras du poteau (78e).
Et quand Bradley Barcola, buteur dimanche à Paris, s'est enfoncé dans la surface dans les toutes dernières minutes, il a vu sa frappe repoussée de l'épaule par Alban Lafont, entré à la demi-heure de jeu en remplacement de Rémy Descamps, visiblement blessé.
La question de savoir quel gardien aligner au Stade de France agitera peut-être encore la Jonelière ces prochaines semaines, mais pour les supporters, l'heure est à la fête. "On est chaud pour s'en refaire une", avaient-il annoncé sur une grande banderole.
Les Canaris, qui avaient déjà réalisé le doublé en 1999 et 2000, en s'imposant en finale contre Sedan puis Calais, affronteront le 29 avril le vainqueur de l'autre demi-finale, disputée jeudi entre Annecy (L2) et Toulouse.
Comme l'an dernier, les supporters ont envahi le terrain dans une ambiance festive et bon enfant au chant de "On est en finale" dès la fin du match.
Grosse déception pour Lyon en revanche: décrochés en Ligue 1 (9e à 8 points de la 5e place), les Gones échouent à sauver leur année et se préparent désormais à une deuxième saison consécutive sans compétition européenne, très loin des objectifs affichés.
Paradoxalement, les Canaris ne sont même pas certains de se maintenir en L1 l'an prochain, puisqu'ils sont encore 14e avec seulement quatre longueurs d'avance sur le premier relégable.
La soirée a d'ailleurs été prolifique pour le sport nantais, puisque le HBC Nantes s'est aussi qualifié mercredi pour la finale de la Coupe de France de handball en surclassant Aix-en-Provence (37-24).
Devant un stade de la Beaujoire chaud bouillant déjà une heure avant le coup d'envoi, les Nantais ont réussi un départ canon, avec une frappe de Jean-Charles Castelletto obligeant Anthony Lopes à une parade réflexe dès la première minute.
Bien plus volontaires que lors de la claque subie dimanche face à Reims (0-3), ils ont continué à se procurer des occasions, obligeant Lopes à intervenir encore sur des frappe de Ludovic Blas (22e, 50e, 78e) et face à Ignatius Ganago (40e).
Ils ont aussi perdu beaucoup de ballons sur des actions trop précipitées ou imprécises, et Lyon a su se montrer dangereux dans les transitions offensives.
L'exploit de Blas
Mais la défense Jaune et Vert a tenu bon, avec un Nicolas Pallois de nouveau intraitable. Et surtout, les Gones ont multiplié les frappes sans parvenir à en cadrer une seule avant un coup franc d'Alexandre Lacazette dans le mur à la 84e minute.
Révélé un soir de janvier 2020 à la Beaujoire lors d'un 8e de finale de Coupe de France où il avait cumulé deux buts et deux passes décisives alors qu'il n'avait que 16 ans, Ryan Cherki s'est montré particulièrement impuissant.
Et comme souvent à Nantes, c'est Blas qui a débloqué la situation. Servi dos au but dans la surface par une balle piquée de Fabien Centonze, le capitaine de la campagne de Coupe de France a réalisé un double contrôle de la poitrine et de l'épaule avant de se retourner pour décocher une frappe du gauche qui a trompé Lopes (1-0, 57e).
Même quand les Lyonnais ont accentué la pression en fin de match, les Nantais se sont montrés aussi dangereux, à l'image de cette frappe de Samuel Moutoussamy au ras du poteau (78e).
Et quand Bradley Barcola, buteur dimanche à Paris, s'est enfoncé dans la surface dans les toutes dernières minutes, il a vu sa frappe repoussée de l'épaule par Alban Lafont, entré à la demi-heure de jeu en remplacement de Rémy Descamps, visiblement blessé.
La question de savoir quel gardien aligner au Stade de France agitera peut-être encore la Jonelière ces prochaines semaines, mais pour les supporters, l'heure est à la fête. "On est chaud pour s'en refaire une", avaient-il annoncé sur une grande banderole.
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