©Photo d’archives AFP
Le Paris SG, toujours pas transcendant mais grâce à un grand Donnarumma, a repris un peu des couleurs samedi sur la Côte d'Azur en battant Nice (2-0) lors de la 30e journée de Ligue 1 et s'est redonné un peu d'air en tête du championnat.
En sursis depuis les deux défaites consécutives à domicile contre Rennes et Lyon, Christophe Galtier, copieusement sifflé et insulté pour son retour à l'Allianz Riviera, peut aussi souffler après ce succès.
A la fin du match, touché à vif, le coach parisien a salué ironiquement la tribune et a provoqué les Ultras niçois, occasionnant un léger moment de tensions. "Vous avez vu, vous avez entendu ? Maman a 83 ans, elle sort d’un cancer. Point à la ligne. Si ces gens présents en tribunes voient la Coupe d’Europe, c’est grâce à mon travail la saison dernière", a déclaré le coach parisien en conférence de presse.
Pour le reste, il peut remercier son gardien, Gianluigi Donnarumma, dans un très grand soir et impérial sur sa ligne, et Leo Messi, buteur et auteur du corner décisif sur le deuxième but de Sergio Ramos.
Grâce à eux, les Parisiens conservent leurs six points sur Lens, avant la venue des Sang et Or au Parc des Princes samedi prochain. Sous pression cette semaine avec notamment la venue de Nasser El-Khelaifi au Camp des Loges et à Nice, Galtier avait demandé plus "d'investissement" et "de personnalité" à ses joueurs.
Cela a été chose faite samedi avec plus de cohésion et "d'orgueil", même si l'équipe n'a pas brillé et a été souvent malmenée par les hommes de Didier Digard, restés sur 14 matches sans défaite toutes compétitions confondues. "J'avais demandé à mes joueurs d'être très compacts, de changer de style de jeu pour montrer une plus grande solidité. Les joueurs ont fait beaucoup d'effort et ils ont travaillé ensemble", a-t-il expliqué à la fin du match.
Il a donc fallu un grand Gigio Donnarumma, avec deux parades splendides à quelques minutes d'intervalle en fin de première mi-temps. En seconde période, il a multiplié aussi les arrêts réflexes (59e, 70e). "Je suis très content de moi mais le plus important, c'est l'équipe. La tête est déjà plus légère oui mais on pense déjà à samedi, avec un grand match contre Lens. Nous avions besoin de cette victoire, pour la tête. J'ai vu ce soir un grand esprit d'équipe, c'est très important", a déclaré le gardien italien au micro de Canal+ après le match.
Dès le retour des vestiaires, les Niçois ont mis une grosse pression sur le but parisien et ont enchainé les occasions. En deux minutes, Dante a repris un ballon qui a frappé la barre transversale, sans franchir la ligne de but - de quelques millimètres - selon le jugement de l'arbitre (51e). Puis un tir en une touche de Nicolas Pépé a frôlé le poteau parisien (52e).
Messi décisif, Mbappé transparent
Danilo, dans une défense à trois avec Marquinhos et Ramos, de retour de blessure, a réalisé aussi plusieurs retours salvateurs, et a même failli marquer, touchant le poteau. Critiqué pour son manque d'engagement depuis le retour de la Coupe du monde, Messi a profité d'une errance défensive pour marquer son 14e but de la saison (26e), sur une passe de Nuno Mendes, qui a enchaîné les débordements à gauche. Il est sorti sur blessure avant le dernier quart d'heure.
L'Argentin, dont son départ est de plus en plus "probable" en fin de saison, a trouvé sur corner la tête de Sergio Ramos (76e), qui a doublé la mise. Englué dans une polémique cette semaine, Kylian Mbappé a été quasi transparent samedi, avec des mauvais appels et des passes mal distribuées. La star parisienne, diminuée physiquement selon son coach, a critiqué jeudi une vidéo du PSG pour les réabonnements de la saison 2023-2024, "pas d'accord" avec l'utilisation de son image. "Le PSG est un grand club et une grande famille mais il n'est surtout pas le Kylian SaintGermain", a écrit Mbappé après avoir vu cette campagne, où il est en vedette. Ce n'était pas le cas sur le terrain samedi soir.
AFP
En sursis depuis les deux défaites consécutives à domicile contre Rennes et Lyon, Christophe Galtier, copieusement sifflé et insulté pour son retour à l'Allianz Riviera, peut aussi souffler après ce succès.
A la fin du match, touché à vif, le coach parisien a salué ironiquement la tribune et a provoqué les Ultras niçois, occasionnant un léger moment de tensions. "Vous avez vu, vous avez entendu ? Maman a 83 ans, elle sort d’un cancer. Point à la ligne. Si ces gens présents en tribunes voient la Coupe d’Europe, c’est grâce à mon travail la saison dernière", a déclaré le coach parisien en conférence de presse.
Pour le reste, il peut remercier son gardien, Gianluigi Donnarumma, dans un très grand soir et impérial sur sa ligne, et Leo Messi, buteur et auteur du corner décisif sur le deuxième but de Sergio Ramos.
Grâce à eux, les Parisiens conservent leurs six points sur Lens, avant la venue des Sang et Or au Parc des Princes samedi prochain. Sous pression cette semaine avec notamment la venue de Nasser El-Khelaifi au Camp des Loges et à Nice, Galtier avait demandé plus "d'investissement" et "de personnalité" à ses joueurs.
Cela a été chose faite samedi avec plus de cohésion et "d'orgueil", même si l'équipe n'a pas brillé et a été souvent malmenée par les hommes de Didier Digard, restés sur 14 matches sans défaite toutes compétitions confondues. "J'avais demandé à mes joueurs d'être très compacts, de changer de style de jeu pour montrer une plus grande solidité. Les joueurs ont fait beaucoup d'effort et ils ont travaillé ensemble", a-t-il expliqué à la fin du match.
Il a donc fallu un grand Gigio Donnarumma, avec deux parades splendides à quelques minutes d'intervalle en fin de première mi-temps. En seconde période, il a multiplié aussi les arrêts réflexes (59e, 70e). "Je suis très content de moi mais le plus important, c'est l'équipe. La tête est déjà plus légère oui mais on pense déjà à samedi, avec un grand match contre Lens. Nous avions besoin de cette victoire, pour la tête. J'ai vu ce soir un grand esprit d'équipe, c'est très important", a déclaré le gardien italien au micro de Canal+ après le match.
Dès le retour des vestiaires, les Niçois ont mis une grosse pression sur le but parisien et ont enchainé les occasions. En deux minutes, Dante a repris un ballon qui a frappé la barre transversale, sans franchir la ligne de but - de quelques millimètres - selon le jugement de l'arbitre (51e). Puis un tir en une touche de Nicolas Pépé a frôlé le poteau parisien (52e).
Messi décisif, Mbappé transparent
Danilo, dans une défense à trois avec Marquinhos et Ramos, de retour de blessure, a réalisé aussi plusieurs retours salvateurs, et a même failli marquer, touchant le poteau. Critiqué pour son manque d'engagement depuis le retour de la Coupe du monde, Messi a profité d'une errance défensive pour marquer son 14e but de la saison (26e), sur une passe de Nuno Mendes, qui a enchaîné les débordements à gauche. Il est sorti sur blessure avant le dernier quart d'heure.
L'Argentin, dont son départ est de plus en plus "probable" en fin de saison, a trouvé sur corner la tête de Sergio Ramos (76e), qui a doublé la mise. Englué dans une polémique cette semaine, Kylian Mbappé a été quasi transparent samedi, avec des mauvais appels et des passes mal distribuées. La star parisienne, diminuée physiquement selon son coach, a critiqué jeudi une vidéo du PSG pour les réabonnements de la saison 2023-2024, "pas d'accord" avec l'utilisation de son image. "Le PSG est un grand club et une grande famille mais il n'est surtout pas le Kylian SaintGermain", a écrit Mbappé après avoir vu cette campagne, où il est en vedette. Ce n'était pas le cas sur le terrain samedi soir.
AFP
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