Le Premier ministre sortant, Najib Mikati a indiqué dimanche que son gouvernement a réagi correctement vis-à-vis du récent regain de tension au Liban-sud, qui a résulté du tir de roquettes jeudi soir vers Israël, attribué au mouvement palestinien Hamas.
« Dès le début des événements au Liban-sud, nous avons contacté les parties concernées et les acteurs internationaux loin des feux de la rampe, parce que ces questions ne sont pas traitées dans une frénésie médiatique ou par le biais de déclarations », a précisé M. Mikati devant ses visiteurs, selon son bureau de presse.
Réagissant aux accusations adressées à son gouvernement, il a souligné que « tout ce qui est dit dans ce contexte s'inscrit dans le cadre de campagnes médiatiques ».
Il a ajouté : "J'ai chargé le ministère des Affaires étrangères de prendre les contacts appropriés, et lorsque la question a été traitée comme il le faut, nous avons pris une position précise et claire. Pendant la crise, j’ai tenu une réunion avec le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, et lui ai demandé de faire pression sur Israël pour qu'il arrête toute opération qui mènerait à plus de tension au sud. J’ai également souligné que le Liban rejette toute escalade militaire depuis son territoire et son utilisation pour mener des opérations qui déstabilisent la situation ».
M. Mikati a poursuivi : « Dès les premières enquêtes menées par l'armée, il est apparu clairement que ceux qui ont tiré les roquettes n'étaient pas des parties organisées, mais des éléments non libanais, et qu'il s'agissait d'une réaction à l'agression israélienne contre les territoires palestiniens et la bande de Gaza."
Dans ce cadre, il a déclaré que « l'agression israélienne continue contre le Liban et la violation persistante de la souveraineté libanaise sont inacceptables, et nous avons déposé une nouvelle plainte à cet égard auprès du secrétaire général des Nations Unies et du Conseil de sécurité".
« L'attaque israélienne contre les fidèles de la mosquée Al-Aqsa et la violation de son caractère sacré sont totalement inacceptables, constituent une violation de toutes les lois, et nécessitent une position arabe et internationale unifiée pour arrêter cette agression flagrante », a ajouté le Premier ministre sortant.
M. Mikati a par ailleurs déclaré que « la tenue d’une prochaine séance gouvernementale est tributaire des discussions sur le sujet du réajustement des salaires des employés du secteur public. »
Il a assuré dans ce cadre que « la commission ministérielle concernée poursuit ses réunions pour étudier minutieusement les propositions et les aligner sur celle soumise par le ministère des Finances, afin de garantir l’équilibre requis sans tomber dans la spirale de l’inflation et de l’augmentation du déficit dû à la majoration des salaires. »
Il a par ailleurs accusé, sans le nommer, le Courant patriotique libre de mener une campagne contre lui, et d’œuvrer en vue d’une paralysie totale du gouvernement.
M. Mikati a conclu en adressant ses vœux à l'occasion des Rameaux et de Pâques.
« Dès le début des événements au Liban-sud, nous avons contacté les parties concernées et les acteurs internationaux loin des feux de la rampe, parce que ces questions ne sont pas traitées dans une frénésie médiatique ou par le biais de déclarations », a précisé M. Mikati devant ses visiteurs, selon son bureau de presse.
Réagissant aux accusations adressées à son gouvernement, il a souligné que « tout ce qui est dit dans ce contexte s'inscrit dans le cadre de campagnes médiatiques ».
Il a ajouté : "J'ai chargé le ministère des Affaires étrangères de prendre les contacts appropriés, et lorsque la question a été traitée comme il le faut, nous avons pris une position précise et claire. Pendant la crise, j’ai tenu une réunion avec le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, et lui ai demandé de faire pression sur Israël pour qu'il arrête toute opération qui mènerait à plus de tension au sud. J’ai également souligné que le Liban rejette toute escalade militaire depuis son territoire et son utilisation pour mener des opérations qui déstabilisent la situation ».
M. Mikati a poursuivi : « Dès les premières enquêtes menées par l'armée, il est apparu clairement que ceux qui ont tiré les roquettes n'étaient pas des parties organisées, mais des éléments non libanais, et qu'il s'agissait d'une réaction à l'agression israélienne contre les territoires palestiniens et la bande de Gaza."
Dans ce cadre, il a déclaré que « l'agression israélienne continue contre le Liban et la violation persistante de la souveraineté libanaise sont inacceptables, et nous avons déposé une nouvelle plainte à cet égard auprès du secrétaire général des Nations Unies et du Conseil de sécurité".
« L'attaque israélienne contre les fidèles de la mosquée Al-Aqsa et la violation de son caractère sacré sont totalement inacceptables, constituent une violation de toutes les lois, et nécessitent une position arabe et internationale unifiée pour arrêter cette agression flagrante », a ajouté le Premier ministre sortant.
M. Mikati a par ailleurs déclaré que « la tenue d’une prochaine séance gouvernementale est tributaire des discussions sur le sujet du réajustement des salaires des employés du secteur public. »
Il a assuré dans ce cadre que « la commission ministérielle concernée poursuit ses réunions pour étudier minutieusement les propositions et les aligner sur celle soumise par le ministère des Finances, afin de garantir l’équilibre requis sans tomber dans la spirale de l’inflation et de l’augmentation du déficit dû à la majoration des salaires. »
Il a par ailleurs accusé, sans le nommer, le Courant patriotique libre de mener une campagne contre lui, et d’œuvrer en vue d’une paralysie totale du gouvernement.
M. Mikati a conclu en adressant ses vœux à l'occasion des Rameaux et de Pâques.
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