Le droit au courant électrique 24h/24 semble être un rêve interdit aux Libanais. La lutte pour un équilibre entre les revenus et les dépenses d’EDL se poursuit sans pour autant qu’un résultat positif soit garanti. On dirait que le dysfonctionnement au sein de cet établissement public est érigé en règle.
Grève des employés, manque de fuel, absence de pièces de rechange, défaillance de la maintenance des centrales électriques, raccordements illicites, vols des lignes de haute tension, autant de raisons pour justifier des perturbations de l’alimentation en courant électrique et un budget déficitaire d’EDL.
Cela dit, le syndicat des employés et des contractuels d’EDL a annoncé mardi une grève de quatre jours pour protester contre le refus du ministre sortant des Finances d’approuver la réduction de leur facture de consommation d’électricité. Les employés et les contractuels d’EDL suspendront le travail du 12/4/2023 au 18/4/2023 inclus et s’abstiendront de livrer le fuel ou de décharger les navires qui le transportent.
Une revendication qui intervient après que le ministre sortant de l’Énergie, Walid Fayad a consenti un traitement préférentiel aux fonctionnaires et contractuels d’EDL et à ceux de la direction de l’exploitation de son ministère. Près de cinq mille domiciles, si l’on compte les retraités d’EDL, bénéficieraient du traitement préférentiel.
Ainsi M.Fayad a violé à première vue le principe général de l’égalité des citoyens devant les charges publiques. Ensuite, il n’a pas pris la peine d’évaluer le manque à gagner de EDL. Pourtant, un simple calcul montre que si chaque facture d’électricité est réduite de trente-cinq dollars, le manque à gagner par mois d’EDL serait de 175.000 dollars et de 2.100.000 dollars par an.
Un manque à gagner qui peut être évité d’autant que le ministère de l’Énergie est le plus favorisé par les avances de trésorerie annuelles. Pour rappel, dans un passé récent, EDL par le biais du ministère de tutelle a obtenu une avance de 54 millions de dollars pour financer les contrats d'exploitation et de maintenance venus à échéance et les dépenses du département de la production et de la distribution.
Grève des employés, manque de fuel, absence de pièces de rechange, défaillance de la maintenance des centrales électriques, raccordements illicites, vols des lignes de haute tension, autant de raisons pour justifier des perturbations de l’alimentation en courant électrique et un budget déficitaire d’EDL.
Cela dit, le syndicat des employés et des contractuels d’EDL a annoncé mardi une grève de quatre jours pour protester contre le refus du ministre sortant des Finances d’approuver la réduction de leur facture de consommation d’électricité. Les employés et les contractuels d’EDL suspendront le travail du 12/4/2023 au 18/4/2023 inclus et s’abstiendront de livrer le fuel ou de décharger les navires qui le transportent.
Une revendication qui intervient après que le ministre sortant de l’Énergie, Walid Fayad a consenti un traitement préférentiel aux fonctionnaires et contractuels d’EDL et à ceux de la direction de l’exploitation de son ministère. Près de cinq mille domiciles, si l’on compte les retraités d’EDL, bénéficieraient du traitement préférentiel.
Ainsi M.Fayad a violé à première vue le principe général de l’égalité des citoyens devant les charges publiques. Ensuite, il n’a pas pris la peine d’évaluer le manque à gagner de EDL. Pourtant, un simple calcul montre que si chaque facture d’électricité est réduite de trente-cinq dollars, le manque à gagner par mois d’EDL serait de 175.000 dollars et de 2.100.000 dollars par an.
Un manque à gagner qui peut être évité d’autant que le ministère de l’Énergie est le plus favorisé par les avances de trésorerie annuelles. Pour rappel, dans un passé récent, EDL par le biais du ministère de tutelle a obtenu une avance de 54 millions de dollars pour financer les contrats d'exploitation et de maintenance venus à échéance et les dépenses du département de la production et de la distribution.
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