La Fondation Liban Cinéma organise le 24 avril, à 18 heures, à la Maison Corm, une rencontre autour de la musique dans le cinéma. L’événement, qui est une levée de fonds pour la fondation Liban Cinéma, comprendra une heure d’interventions réalisateurs-compositeurs animées par Zeina Saleh Kayali, spécialiste du patrimoine musical libanais. La rencontre sera clôturée par un ciné concert présenté par le jeune pianiste Jawad Hamadani.
Trois questions à Maya de Freige, présidente de la Fondation Liban Cinéma
Pourquoi avoir voulu organiser cette rencontre?
L'un des éléments clés du cinéma libanais, insuffisamment mis en lumière, est l'utilisation de la musique pour véhiculer l’émotion et la narration. Il faut se rappeler qu’un compositeur est considéré comme le coauteur d’un film avec le réalisateur et le scénariste.
Ce n’est pas la première fois que la Fondation Liban Cinéma (FLC) célèbre la musique dans le cinéma libanais. Ces dialogues entre réalisateurs et compositeurs tourneront autour de leur collaboration et du rapport de la musique à l’image sur fond d’extraits de films.
Dans ses actions, la FLC cherche toujours à encourager les différents métiers du cinéma, celui de compositeur dans ce cas précis, ainsi que le développement de collaborations entre compositeurs et réalisateurs émergents, les poussant à poursuivre leurs passions, et à enrichir l'avenir du cinéma libanais.
Cette activité est aussi une autre façon de promouvoir le patrimoine musical du Liban à travers ses films, d’où la présence de l’experte Zeina Saleh pour animer les débats.
Qui seront les participants?
Quatre couples réalisateur-compositeur se succèderont pour discuter de leur expérience commune. Ils partageront leurs idées sur leur processus créatif et la manière dont ils travaillent ensemble pour créer la version finale qui fait partie de la bande sonore.
L’évènement sera ouvert au grand public, et nous encourageons les amateurs de musique et de cinéma à nous rejoindre pour l’occasion qui rassemble des artistes renommés dans leur domaine.
Les conversations associeront Gabriel Yared (en virtuel) à Jimmy Keyrouz autour de son film Broken Keys, Khaled Mouzannar à Nadine Labaki, Cynthia Zaven à Vatché Boulghourjian autour de Tramontane et Charbel Habre à Joana Hadjithomas et Khalil Joreige avec Memory Box.
Pour clôturer ces dialogues, c'est un brillant élève du Conservatoire, le jeune Jawad Hamadani, qui improvisera au piano un ciné concert sur un montage de films trouvés chez des particuliers sur la thématique «mariage et enfance» et produit par la société Né à Beyrouth.
Comment se porte l’industrie du cinéma aujourd’hui au Liban?
Le cinéma indépendant est un véritable engagement et la culture, richesse essentielle et caractéristique distinctive du Liban, sa forme de résistance la plus noble. La créativité est bien vivante. Mais les artistes n’ont plus les moyens de créer et encore moins la possibilité et le temps d’être productifs. La culture est en danger. Pour être plus précis, c’est l’écosystème qui souffre de la crise, les forces vives allant investir leurs compétences et leur énergie ailleurs, et non pas au profit de productions libanaises. Et pourtant, les chiffres l’ont prouvé: les industries culturelles, et le cinéma en est un pilier, contribuent à l’économie de façon notable et doivent jouer un rôle important dans son redressement. Comment donc produire des films libanais à l’heure où la culture est encore moins perçue comme une priorité et où le vivier s’épuise? En ces temps critiques, la FLC ne doit pas baisser les bras: elle poursuit plus que jamais son principal objectif, mettre en place un fonds de soutien à la production pour faire à nouveau rayonner le Liban à travers son cinéma.
A savoir
Lundi 24 avril à 18h
Fondation Corm, Beyrouth
Prix du billet: 50 USD
Réservation par WhatsApp:
+961 3 327 350
+961 70 97 48 14
Possibilité d’une visite guidée de la Maison Charles Corm à 17h
https://www.agendaculturel.com/article/de-la-musique-dans-le-cinema
Trois questions à Maya de Freige, présidente de la Fondation Liban Cinéma
Pourquoi avoir voulu organiser cette rencontre?
L'un des éléments clés du cinéma libanais, insuffisamment mis en lumière, est l'utilisation de la musique pour véhiculer l’émotion et la narration. Il faut se rappeler qu’un compositeur est considéré comme le coauteur d’un film avec le réalisateur et le scénariste.
Ce n’est pas la première fois que la Fondation Liban Cinéma (FLC) célèbre la musique dans le cinéma libanais. Ces dialogues entre réalisateurs et compositeurs tourneront autour de leur collaboration et du rapport de la musique à l’image sur fond d’extraits de films.
Dans ses actions, la FLC cherche toujours à encourager les différents métiers du cinéma, celui de compositeur dans ce cas précis, ainsi que le développement de collaborations entre compositeurs et réalisateurs émergents, les poussant à poursuivre leurs passions, et à enrichir l'avenir du cinéma libanais.
Cette activité est aussi une autre façon de promouvoir le patrimoine musical du Liban à travers ses films, d’où la présence de l’experte Zeina Saleh pour animer les débats.
Qui seront les participants?
Quatre couples réalisateur-compositeur se succèderont pour discuter de leur expérience commune. Ils partageront leurs idées sur leur processus créatif et la manière dont ils travaillent ensemble pour créer la version finale qui fait partie de la bande sonore.
L’évènement sera ouvert au grand public, et nous encourageons les amateurs de musique et de cinéma à nous rejoindre pour l’occasion qui rassemble des artistes renommés dans leur domaine.
Les conversations associeront Gabriel Yared (en virtuel) à Jimmy Keyrouz autour de son film Broken Keys, Khaled Mouzannar à Nadine Labaki, Cynthia Zaven à Vatché Boulghourjian autour de Tramontane et Charbel Habre à Joana Hadjithomas et Khalil Joreige avec Memory Box.
Pour clôturer ces dialogues, c'est un brillant élève du Conservatoire, le jeune Jawad Hamadani, qui improvisera au piano un ciné concert sur un montage de films trouvés chez des particuliers sur la thématique «mariage et enfance» et produit par la société Né à Beyrouth.
Comment se porte l’industrie du cinéma aujourd’hui au Liban?
Le cinéma indépendant est un véritable engagement et la culture, richesse essentielle et caractéristique distinctive du Liban, sa forme de résistance la plus noble. La créativité est bien vivante. Mais les artistes n’ont plus les moyens de créer et encore moins la possibilité et le temps d’être productifs. La culture est en danger. Pour être plus précis, c’est l’écosystème qui souffre de la crise, les forces vives allant investir leurs compétences et leur énergie ailleurs, et non pas au profit de productions libanaises. Et pourtant, les chiffres l’ont prouvé: les industries culturelles, et le cinéma en est un pilier, contribuent à l’économie de façon notable et doivent jouer un rôle important dans son redressement. Comment donc produire des films libanais à l’heure où la culture est encore moins perçue comme une priorité et où le vivier s’épuise? En ces temps critiques, la FLC ne doit pas baisser les bras: elle poursuit plus que jamais son principal objectif, mettre en place un fonds de soutien à la production pour faire à nouveau rayonner le Liban à travers son cinéma.
A savoir
Lundi 24 avril à 18h
Fondation Corm, Beyrouth
Prix du billet: 50 USD
Réservation par WhatsApp:
+961 3 327 350
+961 70 97 48 14
Possibilité d’une visite guidée de la Maison Charles Corm à 17h
https://www.agendaculturel.com/article/de-la-musique-dans-le-cinema
Lire aussi
Commentaires