Le Conseil constitutionnel français a validé vendredi l'essentiel de la réforme des retraites, dont sa mesure phare de recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans. Il a toutefois rejeté quelques mesures du projet gouvernemental comme la création d'un "index senior".
L'essentiel de la réforme des retraites a été validée en France par le Conseil constitutionnel. Les Sages ont notamment validé le recul du départ à la retraite à 64 ans. Dans le même temps, ils ont rejeté une demande d'un référendum d’initiative partagée (RIP) déposée par la gauche. Une seconde demande, déposée ultérieurement, doit cependant faire l'objet d'une nouvelle décision le 3 mai.
Réagissant à la décision du Conseil constitutionnel, la Première ministre Elisabeth Borne a déclaré: "Ce soir, il n'y a ni vainqueur, ni vaincu". Les syndicats ainsi que l'opposition, tant de gauche que d'extrême droite, ont cependant vivement stigmatisé le verdict du Conseil constitutionnel, réaffirmant leur détermination à poursuivre leur combat contre la réforme des retraites. Le parti de droite Les Républicains (LR) a appelé, par contre, les formations politiques à respecter la décision du Conseil constitutionnel.
En soirée, des rassemblements de manifestants en colère ainsi que des actes de vandalisme et de dégradation ont été enregistrés dans certains quartiers de Paris et dans plusieurs villes françaises, notamment à Marseille, Lille, Dijon, Caen et Rennes où la porte d'un poste de police et celle d'un centre de congrès ont été incendiées.
Maxime Pluvinet avec AFP
L'essentiel de la réforme des retraites a été validée en France par le Conseil constitutionnel. Les Sages ont notamment validé le recul du départ à la retraite à 64 ans. Dans le même temps, ils ont rejeté une demande d'un référendum d’initiative partagée (RIP) déposée par la gauche. Une seconde demande, déposée ultérieurement, doit cependant faire l'objet d'une nouvelle décision le 3 mai.
Réagissant à la décision du Conseil constitutionnel, la Première ministre Elisabeth Borne a déclaré: "Ce soir, il n'y a ni vainqueur, ni vaincu". Les syndicats ainsi que l'opposition, tant de gauche que d'extrême droite, ont cependant vivement stigmatisé le verdict du Conseil constitutionnel, réaffirmant leur détermination à poursuivre leur combat contre la réforme des retraites. Le parti de droite Les Républicains (LR) a appelé, par contre, les formations politiques à respecter la décision du Conseil constitutionnel.
En soirée, des rassemblements de manifestants en colère ainsi que des actes de vandalisme et de dégradation ont été enregistrés dans certains quartiers de Paris et dans plusieurs villes françaises, notamment à Marseille, Lille, Dijon, Caen et Rennes où la porte d'un poste de police et celle d'un centre de congrès ont été incendiées.
Maxime Pluvinet avec AFP
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