Un tribunal de Moscou a condamné lundi l'opposant Vladimir Kara-Mourza à 25 ans de prison à l'issue d'un procès emblématique de la répression tous azimuts en Russie contre ceux qui s'opposent à l'offensive du Kremlin en Ukraine.
M. Kara-Mourza, proche de l'opposant de premier plan Boris Nemtsov assassiné en 2015, était l'un des derniers grands critiques du Kremlin à ne pas être derrière les barreaux ou exilé à l'étranger.
À l'issue d'un procès à huis clos, le tribunal a annoncé qu'il reconnaissait M. Kara-Mourza coupable de "haute trahison", de diffusion de "fausses informations" sur l'armée russe et de travail illégal pour une organisation "indésirable", selon une journaliste de l'AFP.
Cette condamnation a immédiatement suscité l'indignation en Occident. Le gouvernement allemand a dénoncé avec "la plus grande fermeté" un jugement visant à "empêcher toute voix critique", tandis que Londres et le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme ont exigé la libération immédiate de M. Kara-Mourza.
L'Union européenne a dénoncé une peine "scandaleusement sévère" à l'issue d'un "procès politique".
L'une des avocats de M. Kara-Mourza, Maria Eismont, a annoncé que M. Kara-Mourza allait faire appel. "C'est un terrible verdict mais il illustre la grande valeur de l'action de Vladimir", a estimé Mme Eismont, affirmant que son client restait d'humeur "vaillante" et pensait "sincèrement avoir agi pour le bien de la Russie".
En détention provisoire depuis avril 2022, M. Kara-Mourza a failli mourir après avoir été, selon lui, empoisonné à deux reprises, en 2015 et 2017, des tentatives d'assassinat qu'il attribue au pouvoir russe.
Avec AFP
M. Kara-Mourza, proche de l'opposant de premier plan Boris Nemtsov assassiné en 2015, était l'un des derniers grands critiques du Kremlin à ne pas être derrière les barreaux ou exilé à l'étranger.
À l'issue d'un procès à huis clos, le tribunal a annoncé qu'il reconnaissait M. Kara-Mourza coupable de "haute trahison", de diffusion de "fausses informations" sur l'armée russe et de travail illégal pour une organisation "indésirable", selon une journaliste de l'AFP.
Cette condamnation a immédiatement suscité l'indignation en Occident. Le gouvernement allemand a dénoncé avec "la plus grande fermeté" un jugement visant à "empêcher toute voix critique", tandis que Londres et le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme ont exigé la libération immédiate de M. Kara-Mourza.
L'Union européenne a dénoncé une peine "scandaleusement sévère" à l'issue d'un "procès politique".
L'une des avocats de M. Kara-Mourza, Maria Eismont, a annoncé que M. Kara-Mourza allait faire appel. "C'est un terrible verdict mais il illustre la grande valeur de l'action de Vladimir", a estimé Mme Eismont, affirmant que son client restait d'humeur "vaillante" et pensait "sincèrement avoir agi pour le bien de la Russie".
En détention provisoire depuis avril 2022, M. Kara-Mourza a failli mourir après avoir été, selon lui, empoisonné à deux reprises, en 2015 et 2017, des tentatives d'assassinat qu'il attribue au pouvoir russe.
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires