L’échéance présidentielle au Liban est au point mort, à en croire certaines informations puisées de sources bien informées. Chacun campe sur ses positions ou du moins n'annonce aucun changement d’attitude de peur d'être accusé d’avoir fait marche arrière.
Certains milieux qui suivent ce dossier de près affirment que les Français ont épuisé tous leurs moyens avec les pays ayant participé à la réunion des cinq à Paris – à savoir, les États-Unis, l’Arabie saoudite, le Qatar, et l’Égypte, en plus de la France – mais aucune évolution n'a été constatée quant à la validation de la candidature de Sleiman Frangié.
Une rencontre aurait eu lieu à Riyad entre un haut responsable saoudien et Patrick Durel, le conseiller du président français, afin de discuter du dossier de l’élection présidentielle. Le responsable en question est entré en contact, en présence de M. Durel, avec le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, pour le sonder sur ses intentions concernant la candidature de Sleiman Frangié. Walid Joumblatt aurait indiqué à ce propos que le problème ne venait pas de lui, mais plutôt des deux blocs chrétiens, à savoir les Forces libanaises et le Courant patriotique libre, qui refusent la candidature de M. Frangié. Dans le même temps, un appel téléphonique a eu lieu avec le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, qui a, une nouvelle fois, réitéré son opposition catégorique à l’élection de M. Frangié.
Toutefois, en dépit du fait que les FL et le PSP ne confirment pas ces informations, le PSP assure qu'il soutiendra tout candidat qui obtiendrait l’aval d’au moins un bloc important chrétien, affirme-t-on de sources proches du PSP. De leur côté, les Forces libanaises ont déclaré que Riyad refuse toujours tout candidat soutenu par le duopole chiite Amal-Hezbollah et ne compte nullement accorder une victoire à Hassan Nasrallah dans ce domaine.
Face à ce raidissement dans les positions de part et d’autre, la France se trouve devant une impasse. Elle a ouï-dire que la situation future ne sera en aucun cas différente des mandats précédents, et pour cause: l'élection d'un président proche de l’axe obstructionniste («moumanaa») fera resurgir toutes les difficultés en termes de formation de gouvernement avec le conflit autour du tiers de blocage et de la répartition des portefeuilles ministériels. Cela signifie que l’amorce des réformes tant attendues n’est pas gagnée d’avance. Les Français, malgré eux, portent la plus grande responsabilité des échecs répétés et de l’effondrement de la situation, et c’est d’ailleurs ce qu’ils refusent.
Le Hezbollah, de son côté, a bien conscience de cette réalité. Il s'est engagé en faveur de la candidature de Sleiman Frangié et refuse de considérer toute autre option. Certaines sources proches du Hezb affirment que Riyad finira par changer d’avis et acceptera Sleiman Frangié, de même que le chef du CPL, Gebran Bassil.
Certains milieux qui suivent ce dossier de près affirment que les Français ont épuisé tous leurs moyens avec les pays ayant participé à la réunion des cinq à Paris – à savoir, les États-Unis, l’Arabie saoudite, le Qatar, et l’Égypte, en plus de la France – mais aucune évolution n'a été constatée quant à la validation de la candidature de Sleiman Frangié.
Une rencontre aurait eu lieu à Riyad entre un haut responsable saoudien et Patrick Durel, le conseiller du président français, afin de discuter du dossier de l’élection présidentielle. Le responsable en question est entré en contact, en présence de M. Durel, avec le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, pour le sonder sur ses intentions concernant la candidature de Sleiman Frangié. Walid Joumblatt aurait indiqué à ce propos que le problème ne venait pas de lui, mais plutôt des deux blocs chrétiens, à savoir les Forces libanaises et le Courant patriotique libre, qui refusent la candidature de M. Frangié. Dans le même temps, un appel téléphonique a eu lieu avec le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, qui a, une nouvelle fois, réitéré son opposition catégorique à l’élection de M. Frangié.
Toutefois, en dépit du fait que les FL et le PSP ne confirment pas ces informations, le PSP assure qu'il soutiendra tout candidat qui obtiendrait l’aval d’au moins un bloc important chrétien, affirme-t-on de sources proches du PSP. De leur côté, les Forces libanaises ont déclaré que Riyad refuse toujours tout candidat soutenu par le duopole chiite Amal-Hezbollah et ne compte nullement accorder une victoire à Hassan Nasrallah dans ce domaine.
Face à ce raidissement dans les positions de part et d’autre, la France se trouve devant une impasse. Elle a ouï-dire que la situation future ne sera en aucun cas différente des mandats précédents, et pour cause: l'élection d'un président proche de l’axe obstructionniste («moumanaa») fera resurgir toutes les difficultés en termes de formation de gouvernement avec le conflit autour du tiers de blocage et de la répartition des portefeuilles ministériels. Cela signifie que l’amorce des réformes tant attendues n’est pas gagnée d’avance. Les Français, malgré eux, portent la plus grande responsabilité des échecs répétés et de l’effondrement de la situation, et c’est d’ailleurs ce qu’ils refusent.
Le Hezbollah, de son côté, a bien conscience de cette réalité. Il s'est engagé en faveur de la candidature de Sleiman Frangié et refuse de considérer toute autre option. Certaines sources proches du Hezb affirment que Riyad finira par changer d’avis et acceptera Sleiman Frangié, de même que le chef du CPL, Gebran Bassil.
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