Le Parlement a reporté en un temps record mardi les municipales et prolongé d’un an le mandat des conseils municipaux et de Moukhtars. La réunion a duré moins d’une heure et a été particulièrement houleuse.
C’est en présence de 66 députés que la Chambre a commencé, à partir de 11h, en présence du chef du gouvernement démissionnaire, Najib Mikati, et du ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, à discuter de l’opportunité d’un ajournement des municipales, sur base de deux propositions de loi, prévoyant l’une un report de six mois et l’autre d’un an, ainsi qu’une prolongation des mandats des conseils municipaux et de moukhtars. Un report contesté par les Forces libanaises, les Kataëb et une partie du groupe des députés dits indépendants.
Le Courant patriotique libre (CPL), pourtant farouchement opposé à la tenue des municipales en l’absence d’un chef de l’Etat, participe à la réunion qui a commencé par une vive altercation entre le député Oussama Saad et Najib Mikati puis entre le chef du gouvernement et les députés du CPL. M. Saad a accusé le gouvernement d’avoir " menti aux Libanais en prétendant être prêt pour les municipales alors qu’il ne veut pas de ce scrutin ". Ce à quoi M. Mikati a répondu violemment : " Mais c’est vous tous qui mentez aux Libanais ", en rappelant que le gouvernement a " toujours annoncé qu’il était prêt pour les municipales ".
Des réactions indignées ont immédiatement fusé dans l’hémicycle où plusieurs députés ont exprimé en hurlant leur mécontentement. " Vous ne pouvez pas vous adresser de la sorte au Parlement ", s’est indigné Moustapha Saad, alors que le président de la Chambre, Nabih Berry, avait du mal à calmer les députés et à rétablir l’ordre dans l’hémicycle.
L’Assemblée doit par ailleurs examiner d’autres propositions d’amendement de la loi sur les achats publics. Ces textes font craindre une volonté de vider cette loi de son sens pour soustraire les achats publics au contrôle strict de la direction des adjudications.
Un important dispositif de sécurité avait été établi tôt le matin, autour du Parlement où l’armée et la brigade anti-émeute des Forces de sécurité intérieure sont déployées, en prévision de la séance parlementaire.
Dans l’après-midi, le gouvernement démissionnaire était supposé discuter du financement des municipales au cas où le Parlement ne voterait pas en faveur d’un ajournement.
Des manifestations sont prévues dans le périmètre du Parlement et du Sérail, à l’initiative notamment des anciens militaires à la retraite.
C’est en présence de 66 députés que la Chambre a commencé, à partir de 11h, en présence du chef du gouvernement démissionnaire, Najib Mikati, et du ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, à discuter de l’opportunité d’un ajournement des municipales, sur base de deux propositions de loi, prévoyant l’une un report de six mois et l’autre d’un an, ainsi qu’une prolongation des mandats des conseils municipaux et de moukhtars. Un report contesté par les Forces libanaises, les Kataëb et une partie du groupe des députés dits indépendants.
Le Courant patriotique libre (CPL), pourtant farouchement opposé à la tenue des municipales en l’absence d’un chef de l’Etat, participe à la réunion qui a commencé par une vive altercation entre le député Oussama Saad et Najib Mikati puis entre le chef du gouvernement et les députés du CPL. M. Saad a accusé le gouvernement d’avoir " menti aux Libanais en prétendant être prêt pour les municipales alors qu’il ne veut pas de ce scrutin ". Ce à quoi M. Mikati a répondu violemment : " Mais c’est vous tous qui mentez aux Libanais ", en rappelant que le gouvernement a " toujours annoncé qu’il était prêt pour les municipales ".
Des réactions indignées ont immédiatement fusé dans l’hémicycle où plusieurs députés ont exprimé en hurlant leur mécontentement. " Vous ne pouvez pas vous adresser de la sorte au Parlement ", s’est indigné Moustapha Saad, alors que le président de la Chambre, Nabih Berry, avait du mal à calmer les députés et à rétablir l’ordre dans l’hémicycle.
L’Assemblée doit par ailleurs examiner d’autres propositions d’amendement de la loi sur les achats publics. Ces textes font craindre une volonté de vider cette loi de son sens pour soustraire les achats publics au contrôle strict de la direction des adjudications.
Un important dispositif de sécurité avait été établi tôt le matin, autour du Parlement où l’armée et la brigade anti-émeute des Forces de sécurité intérieure sont déployées, en prévision de la séance parlementaire.
Dans l’après-midi, le gouvernement démissionnaire était supposé discuter du financement des municipales au cas où le Parlement ne voterait pas en faveur d’un ajournement.
Des manifestations sont prévues dans le périmètre du Parlement et du Sérail, à l’initiative notamment des anciens militaires à la retraite.
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