Le chef du parti Kataëb, Samy Gemayel, a déclaré samedi que la France «réalisera que la solution n’implique pas de livrer le pays au Hezbollah». «Nous estimons que le Liban a besoin du soutien de la France pour préserver sa souveraineté, son indépendance et sa décision libre, a-t-il poursuivi. La France doit rejeter tout dictat imposé aux députés et au peuple. Les Libanais doivent décider de leur destin.»
Souhaitant que le Liban ne soit pas «de nouveau livré à l’Iran, à la Syrie ou au Hezbollah», M. Gemayel a affirmé que «la décision doit revenir aux Libanais, au palais de Baabda et à la Chambre des députés».
Interrogé sur le changement de la position de la France vis-à-vis de la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié, à la présidentielle, le porte-parole du Quai d’Orsay ayant déclaré récemment que la France n’a pas de candidat au Liban, M. Gemayel a souligné que «les Français sont réalistes et cherchent à trouver une solution à la crise libanaise». «Mais ils ont réalisé que certaines idées n’étaient pas acceptables pour nous, a-t-il ajouté. Les contacts que j’ai menés récemment ont permis de tirer au clair notre point de vue. Les Français, qui sont soucieux du rôle du Liban, ne nous imposent rien, et ne décident pas en notre nom, mais ils essaient de mener une médiation ou une initiative pour résoudre le problème. Ils réaliseront que la solution n’implique pas de livrer le pays au Hezbollah.» Samy Gemayel s’était rendu récemment en France pour donner une conférence à Menton, à l’invitation du Centre des sciences politiques pour les recherches stratégiques et Sciences po Med Liban. Lors de son séjour, il a rencontré Patrick Durel, conseiller du président français Emmanuel Macron pour les affaires du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.
En réponse aux propos faisant état d’un désaccord entre les différentes parties de l’opposition sur un candidat à la présidentielle et d’un possible accord entre les Kataëb, les Forces libanaises et le Courant patriotique libre (CPL) sur une approche présidentielle, M. Gemayel a affirmé que «l’opposition coordonne ses actions». «Je ne pense pas que le CPL soit actuellement dans l’opposition», a-t-il lancé. À la question de savoir s’il a rencontré Simon Abi Ramia, député du CPL, présent actuellement à Paris, M. Gemayel a déclaré: «Nous continuerons à dialoguer avec tous les députés pour les convaincre de notre point de vue.»
Souhaitant que le Liban ne soit pas «de nouveau livré à l’Iran, à la Syrie ou au Hezbollah», M. Gemayel a affirmé que «la décision doit revenir aux Libanais, au palais de Baabda et à la Chambre des députés».
Interrogé sur le changement de la position de la France vis-à-vis de la candidature du chef des Marada, Sleiman Frangié, à la présidentielle, le porte-parole du Quai d’Orsay ayant déclaré récemment que la France n’a pas de candidat au Liban, M. Gemayel a souligné que «les Français sont réalistes et cherchent à trouver une solution à la crise libanaise». «Mais ils ont réalisé que certaines idées n’étaient pas acceptables pour nous, a-t-il ajouté. Les contacts que j’ai menés récemment ont permis de tirer au clair notre point de vue. Les Français, qui sont soucieux du rôle du Liban, ne nous imposent rien, et ne décident pas en notre nom, mais ils essaient de mener une médiation ou une initiative pour résoudre le problème. Ils réaliseront que la solution n’implique pas de livrer le pays au Hezbollah.» Samy Gemayel s’était rendu récemment en France pour donner une conférence à Menton, à l’invitation du Centre des sciences politiques pour les recherches stratégiques et Sciences po Med Liban. Lors de son séjour, il a rencontré Patrick Durel, conseiller du président français Emmanuel Macron pour les affaires du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.
En réponse aux propos faisant état d’un désaccord entre les différentes parties de l’opposition sur un candidat à la présidentielle et d’un possible accord entre les Kataëb, les Forces libanaises et le Courant patriotique libre (CPL) sur une approche présidentielle, M. Gemayel a affirmé que «l’opposition coordonne ses actions». «Je ne pense pas que le CPL soit actuellement dans l’opposition», a-t-il lancé. À la question de savoir s’il a rencontré Simon Abi Ramia, député du CPL, présent actuellement à Paris, M. Gemayel a déclaré: «Nous continuerons à dialoguer avec tous les députés pour les convaincre de notre point de vue.»
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