©Le Lyonnais Rayan Cherki (au centre) entre les Marseillais Valentin Rongier (à droite) et Jordan Veretout dimanche à Décines-Charpieu. Olivier Chassignole/AFP
Un but tombé du ciel à la dernière seconde et qui vaut très, très cher: toujours aussi coriace à l'extérieur, l'OM est allé battre Lyon 2-1 dimanche, un peu par miracle, et a repris à Lens la deuxième place du classement de Ligue 1.
Il y avait match nul, mais l'OM est finalement reparti de Lyon avec trois points, une première depuis 2007, parce que l'OL s'est sabordé dans les derniers instants.
Au bout du temps additionnel, sur un centre d'Issa Kaboré sans danger particulier, toute l'arrière-garde lyonnaise a en effet paniqué, de Johann Lepenant à Sinaly Diomandé, qui a dégagé le ballon n'importe comment sur Malo Gusto, buteur contre son camp (2-1, 90+2).
Avec ce succès inespéré, l'OM reprend donc la deuxième place du classement, avec un point d'avance sur Lens, à qui il rendra visite dans 15 jours pour une brûlante finale pour la Ligue des Champions.
Lyon de son côté aurait pu profiter de la défaite de Rennes (6e) et du match nul de Lille (5e) pour donner un sens à sa fin de saison mais il a échoué et reste collé à la 7e place, à six longueurs du Losc et de l'Europe.
Plutôt mérités, car l'OL a été trop rarement dangereux, les trois points marseillais viennent récompenser une équipe qui reste sur neuf victoires et deux matches nuls loin du Vélodrome, ce qui dénote un vrai savoir-faire. Mais comme souvent ces dernières semaines, l'équipe d'Igor Tudor n'a pas énormément brillé pour autant.
Après un hommage à Paul Bocuse assez décalé en ces lieux, les 22 joueurs ont d'ailleurs d'abord offert un spectacle très loin d'être étoilé en première période, au mieux insipide, au pire totalement indigeste.
Sans aucun mordant, incapable de sortir le ballon de l'arrière et de toucher ses rares joueurs offensifs, l'OM a ainsi livré un premier quart d'heure d'une tristesse technique parfois accablante, qui a permis à Lyon de prendre les commandes du jeu.
Lopes décisif
Mais l'OL n'en a pas fait grand-chose, avec comme seule action notable une reprise au-dessus d'Alexandre Lacazette sur un bon centre de Nicolas Tagliafico (29e).
En dehors de deux actions confuses autour de la demi-heure, l'OM n'a pas fait plus, mais il a eu le mérite de reprendre un peu le contrôle du match à l'approche de la pause. Cela n'aurait pas dû suffire, mais les Lyonnais leur ont alors offert un premier cadeau.
Le but de Cengiz Under (1-0, 44e) a ainsi été inscrit au bout d'une série de mauvais choix tous plus inexplicables les uns que les autres côté lyonnais, de l'horrible passe de Diomandé sur un coup franc en sa faveur, à la non-sortie d'Anthony Lopes en passant par l'alignement en zig-zag de la défense lyonnaise.
Une fois devant, l'OM a été meilleur après le repos et a pressé beaucoup plus haut et beaucoup plus fort, mettant à mal des Lyonnais dépassés à l'impact.
Par deux fois, les Provençaux auraient même dû boucler l'affaire, d'abord quand Jonathan Clauss a dévoré une occasion en or en se montrant trop altruiste (60e), puis quand Under a buté sur Lopes, décisif sur le coup (60e).
Le gardien lyonnais l'a encore été une fois en claquant superbement sur sa barre une nouvelle tentative de Clauss (76e), mais son équipe était alors revenue à hauteur.
Sur un centre fuyant de Corentin Tolisso qu'aucun défenseur marseillais n'a pu toucher, Lacazette avait en effet surgi devant Jordan Veretout pour inscrire son 20e but de la saison en L1 (1-1, 68e).
En toute fin de match, le revenant Gusto aurait même pu donner la victoire à l'OL (86e), avant de faire basculer la décision dans l'autre sens. C'est cruel, mais des deux Olympiques, c'est celui de Marseille qui garde le droit de rêver à l'Europe, et à la grande.
Il y avait match nul, mais l'OM est finalement reparti de Lyon avec trois points, une première depuis 2007, parce que l'OL s'est sabordé dans les derniers instants.
Au bout du temps additionnel, sur un centre d'Issa Kaboré sans danger particulier, toute l'arrière-garde lyonnaise a en effet paniqué, de Johann Lepenant à Sinaly Diomandé, qui a dégagé le ballon n'importe comment sur Malo Gusto, buteur contre son camp (2-1, 90+2).
Avec ce succès inespéré, l'OM reprend donc la deuxième place du classement, avec un point d'avance sur Lens, à qui il rendra visite dans 15 jours pour une brûlante finale pour la Ligue des Champions.
Lyon de son côté aurait pu profiter de la défaite de Rennes (6e) et du match nul de Lille (5e) pour donner un sens à sa fin de saison mais il a échoué et reste collé à la 7e place, à six longueurs du Losc et de l'Europe.
Plutôt mérités, car l'OL a été trop rarement dangereux, les trois points marseillais viennent récompenser une équipe qui reste sur neuf victoires et deux matches nuls loin du Vélodrome, ce qui dénote un vrai savoir-faire. Mais comme souvent ces dernières semaines, l'équipe d'Igor Tudor n'a pas énormément brillé pour autant.
Après un hommage à Paul Bocuse assez décalé en ces lieux, les 22 joueurs ont d'ailleurs d'abord offert un spectacle très loin d'être étoilé en première période, au mieux insipide, au pire totalement indigeste.
Sans aucun mordant, incapable de sortir le ballon de l'arrière et de toucher ses rares joueurs offensifs, l'OM a ainsi livré un premier quart d'heure d'une tristesse technique parfois accablante, qui a permis à Lyon de prendre les commandes du jeu.
Lopes décisif
Mais l'OL n'en a pas fait grand-chose, avec comme seule action notable une reprise au-dessus d'Alexandre Lacazette sur un bon centre de Nicolas Tagliafico (29e).
En dehors de deux actions confuses autour de la demi-heure, l'OM n'a pas fait plus, mais il a eu le mérite de reprendre un peu le contrôle du match à l'approche de la pause. Cela n'aurait pas dû suffire, mais les Lyonnais leur ont alors offert un premier cadeau.
Le but de Cengiz Under (1-0, 44e) a ainsi été inscrit au bout d'une série de mauvais choix tous plus inexplicables les uns que les autres côté lyonnais, de l'horrible passe de Diomandé sur un coup franc en sa faveur, à la non-sortie d'Anthony Lopes en passant par l'alignement en zig-zag de la défense lyonnaise.
Une fois devant, l'OM a été meilleur après le repos et a pressé beaucoup plus haut et beaucoup plus fort, mettant à mal des Lyonnais dépassés à l'impact.
Par deux fois, les Provençaux auraient même dû boucler l'affaire, d'abord quand Jonathan Clauss a dévoré une occasion en or en se montrant trop altruiste (60e), puis quand Under a buté sur Lopes, décisif sur le coup (60e).
Le gardien lyonnais l'a encore été une fois en claquant superbement sur sa barre une nouvelle tentative de Clauss (76e), mais son équipe était alors revenue à hauteur.
Sur un centre fuyant de Corentin Tolisso qu'aucun défenseur marseillais n'a pu toucher, Lacazette avait en effet surgi devant Jordan Veretout pour inscrire son 20e but de la saison en L1 (1-1, 68e).
En toute fin de match, le revenant Gusto aurait même pu donner la victoire à l'OL (86e), avant de faire basculer la décision dans l'autre sens. C'est cruel, mais des deux Olympiques, c'est celui de Marseille qui garde le droit de rêver à l'Europe, et à la grande.
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