©Aram Iᵉʳ prononçant son discours lors de la cérémonie organisée dimanche soir au catholicossat arménien pour commémorer le 108ᵉ anniversaire du génocide arménien.
©ANI
Le catholicos Aram 1ᵉʳ a affirmé dimanche que «le génocide perpétré par les Turcs contre les Arméniens n’était pas à caractère religieux, mais politique et colonial, parce que la présence du peuple arménien au sein de l’Empire ottoman constituait une entrave majeure au projet touranien». Le touranisme est une idéologie apparue en Turquie au milieu du XIXᵉ siècle qui se fixe comme objectif l’union de tous les peuples touraniens. Le terme a une base géographique, celle des plaines turciques d’Asie centrale.
Lors d’une cérémonie organisée dimanche soir au catholicossat arménien à Antélias, pour commémorer le 108ᵉ anniversaire du génocide arménien, Aram Iᵉʳ a appelé «la communauté internationale à appliquer des sanctions fermes pour empêcher que des génocides à caractère politique, religieux ou ethnique soient commis». «La loi internationale est claire, a-t-il poursuivi. L’impunité ouvre la porte à d’autres crimes et à de nouveaux génocides. D’où l’importance de continuer à demander des comptes aux pays et aux organisations qui ont commis des génocides par le passé.»
Et le catholicossat d’insister: «Le génocide contre le peuple arménien est une réalité historique, reconnue par plusieurs pays. Le peuple arménien réclame la justice et, surtout, que la Turquie reconnaisse le crime qu’elle a commis, restitue les terres arméniennes occupées, rétablisse les droits spoliés du peuple arménien et indemnise celui-ci de tout préjudice moral et matériel.»
Ont pris part à la cérémonie des représentants du Tachnag, le Hentchag et le Ramgavar qui ont insisté sur l’importance de continuer de lutter pour faire parvenir au monde entier le message du peuple arménien et éviter qu’un tel drame se reproduise.
Lors d’une cérémonie organisée dimanche soir au catholicossat arménien à Antélias, pour commémorer le 108ᵉ anniversaire du génocide arménien, Aram Iᵉʳ a appelé «la communauté internationale à appliquer des sanctions fermes pour empêcher que des génocides à caractère politique, religieux ou ethnique soient commis». «La loi internationale est claire, a-t-il poursuivi. L’impunité ouvre la porte à d’autres crimes et à de nouveaux génocides. D’où l’importance de continuer à demander des comptes aux pays et aux organisations qui ont commis des génocides par le passé.»
Et le catholicossat d’insister: «Le génocide contre le peuple arménien est une réalité historique, reconnue par plusieurs pays. Le peuple arménien réclame la justice et, surtout, que la Turquie reconnaisse le crime qu’elle a commis, restitue les terres arméniennes occupées, rétablisse les droits spoliés du peuple arménien et indemnise celui-ci de tout préjudice moral et matériel.»
Ont pris part à la cérémonie des représentants du Tachnag, le Hentchag et le Ramgavar qui ont insisté sur l’importance de continuer de lutter pour faire parvenir au monde entier le message du peuple arménien et éviter qu’un tel drame se reproduise.
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