Les évacuations d'étrangers se poursuivent lundi au Soudan où neuf jours de combats pour le pouvoir entre armée et paramilitaires ont fait des centaines de morts, sans aucune issue en vue.
Explosions et tirs n'ont pas cessé de résonner à Khartoum et dans d'autres villes, mais les capitales étrangères sont parvenues à négocier des passages avec les deux belligérants: l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane , dirigeant de facto du Soudan, et son adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo , qui commande les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).
Plus de 1.000 ressortissants de l'UE ont été évacués, a indiqué le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, évoquant une "opération complexe".
"Un premier groupe" de Chinois a également été évacué, a annoncé Pékin, et plusieurs pays arabes ont évacué des centaines de leurs ressortissants.
Un Libanais, parvenu à Port-Soudan (est) en bus et prêt à embarquer sur un bateau, raconte à l'AFP être parti avec "un tee-shirt et un pyjama". "C'est tout ce qui me reste après 17 ans" au Soudan, se lamente-t-il.
La France a choisi d'envoyer ses ressortissants à Djibouti (AFP)
À Khartoum, "on était en état de siège, comme dans un thriller", confie-t-il, alors que l'eau courante et l'électricité sont coupées depuis plusieurs jours, le réseau téléphonique fortement dégradé et des pénuries de produits alimentaires s'installent.
"On redoutait de tomber malades ou d'être blessés dans les frappes", poursuit-il au milieu d'un groupe de familles évacuées, portant de petits cartables d'enfants et quelques valises.
"La guerre nous est tombé dessus sans avertissement", et maintenant, "tout est détruit".
Les violences, principalement à Khartoum et au Darfour, dans l'ouest, ont fait selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) plus de 420 morts et 3.700 blessés.
La plupart des étrangers évacués sont des membres du personnel diplomatique. De nombreux ressortissants attendent, eux, toujours une place dans les longs convois de voitures blanches ou les bus qui partent en continu vers Port-Soudan ou des bases aériennes hors de Khartoum.
Avec AFP
Explosions et tirs n'ont pas cessé de résonner à Khartoum et dans d'autres villes, mais les capitales étrangères sont parvenues à négocier des passages avec les deux belligérants: l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane , dirigeant de facto du Soudan, et son adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo , qui commande les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).
Plus de 1.000 ressortissants de l'UE ont été évacués, a indiqué le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, évoquant une "opération complexe".
"Un premier groupe" de Chinois a également été évacué, a annoncé Pékin, et plusieurs pays arabes ont évacué des centaines de leurs ressortissants.
Un Libanais, parvenu à Port-Soudan (est) en bus et prêt à embarquer sur un bateau, raconte à l'AFP être parti avec "un tee-shirt et un pyjama". "C'est tout ce qui me reste après 17 ans" au Soudan, se lamente-t-il.
La France a choisi d'envoyer ses ressortissants à Djibouti (AFP)
À Khartoum, "on était en état de siège, comme dans un thriller", confie-t-il, alors que l'eau courante et l'électricité sont coupées depuis plusieurs jours, le réseau téléphonique fortement dégradé et des pénuries de produits alimentaires s'installent.
"On redoutait de tomber malades ou d'être blessés dans les frappes", poursuit-il au milieu d'un groupe de familles évacuées, portant de petits cartables d'enfants et quelques valises.
"La guerre nous est tombé dessus sans avertissement", et maintenant, "tout est détruit".
Les violences, principalement à Khartoum et au Darfour, dans l'ouest, ont fait selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) plus de 420 morts et 3.700 blessés.
La plupart des étrangers évacués sont des membres du personnel diplomatique. De nombreux ressortissants attendent, eux, toujours une place dans les longs convois de voitures blanches ou les bus qui partent en continu vers Port-Soudan ou des bases aériennes hors de Khartoum.
Avec AFP
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