Les tribus arabes de Khaldé ont rejeté le verdict rendu le 19 avril par le président du tribunal militaire, Khalil Jaber, considéré proche du Hezbollah, dans l’affaire des affrontements sanglants de 2021 dans la région.
Au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue lundi dans l'après-midi à la mosquée du "martyr Hassan Ghosn" à Khaldé, le cheikh Khaldoun Armit, représentant le mufti de la République Abdel Latif Dériane a fermement dénoncé le jugement. Il a affirmé que "les tribus arabes refusent d'être mises devant le fait accompli. Elles ne veulent que l’État, mais un État souverain et rejettent les jugements injustes rendus par le tribunal militaire, qui n’ont visé qu’une partie des belligérants".
Mercredi, le tribunal militaire avait condamné neuf membres des tribus à la peine capitale et une vingtaine d’autres à des travaux forcés à temps. Le jugement concernait 36 personnes. Toutes avaient été impliquées dans des accrochages aux armes automatiques, consécutifs à une vendetta, contre des partisans du Hezbollah en août 2021. Des médiations avaient été menées pour circonscrire l’affaire mais elles ont toutes échoué. Ce n’est qu’après l’échec des tentatives de conciliation que le tribunal militaire a rendu son jugement. Aucun partisan du Hezbollah impliqué dans les échanges de tirs n’a été condamné, ce qui a soulevé un tollé.
Le cheikh Armit a souligné la détermination du mufti et des députés qui se sont solidarisés avec les tribus à suivre ce dossier, "notamment auprès de la Cour de cassation et d’autres instances, pour que justice soit faite".
Les députés Michel Moawad, Achraf Rifi, Waddah Sadek, Marc Daou, Mohammad Sleiman, Imad el-Hout, Bilal Abdallah et Nazih Matta ont assisté à la conférence de presse et ont tous critiqué le verdict du tribunal militaire. M. Moawad a notamment plaidé pour "la formation d’une commission d’enquête parlementaire en vue de suivre cette affaire".
Il convient de souligner que l’armée s’est déployée à Khaldé, avant la conférence qui s’est tenue à 16h.
Au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue lundi dans l'après-midi à la mosquée du "martyr Hassan Ghosn" à Khaldé, le cheikh Khaldoun Armit, représentant le mufti de la République Abdel Latif Dériane a fermement dénoncé le jugement. Il a affirmé que "les tribus arabes refusent d'être mises devant le fait accompli. Elles ne veulent que l’État, mais un État souverain et rejettent les jugements injustes rendus par le tribunal militaire, qui n’ont visé qu’une partie des belligérants".
Mercredi, le tribunal militaire avait condamné neuf membres des tribus à la peine capitale et une vingtaine d’autres à des travaux forcés à temps. Le jugement concernait 36 personnes. Toutes avaient été impliquées dans des accrochages aux armes automatiques, consécutifs à une vendetta, contre des partisans du Hezbollah en août 2021. Des médiations avaient été menées pour circonscrire l’affaire mais elles ont toutes échoué. Ce n’est qu’après l’échec des tentatives de conciliation que le tribunal militaire a rendu son jugement. Aucun partisan du Hezbollah impliqué dans les échanges de tirs n’a été condamné, ce qui a soulevé un tollé.
Le cheikh Armit a souligné la détermination du mufti et des députés qui se sont solidarisés avec les tribus à suivre ce dossier, "notamment auprès de la Cour de cassation et d’autres instances, pour que justice soit faite".
Les députés Michel Moawad, Achraf Rifi, Waddah Sadek, Marc Daou, Mohammad Sleiman, Imad el-Hout, Bilal Abdallah et Nazih Matta ont assisté à la conférence de presse et ont tous critiqué le verdict du tribunal militaire. M. Moawad a notamment plaidé pour "la formation d’une commission d’enquête parlementaire en vue de suivre cette affaire".
Il convient de souligner que l’armée s’est déployée à Khaldé, avant la conférence qui s’est tenue à 16h.
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