Le mohafez du Liban-Nord, Ramzi Nohra, et le conseil municipal de Bint Jbeil, au Liban-Sud, ont annoncé mardi une série de mesures pour tenter d'organiser la présence anarchique de réfugiés syriens dans leurs régions.
Les tensions entre Libanais et réfugiés syriens dans certaines régions et le ras-le-bol libanais face à la présence massive anarchique de ces derniers dans le pays ont poussé certains élus à essayer d'organiser cette présence, autant que faire se peut.
Le mohafez de la Békaa, Bachir Khodr, avait donné le la, il y a quelque temps, en prenant à cette fin un certain nombre de mesures. Aujourd’hui, c’est au tour du mohafez du Liban-Nord, Ramzi Nohra, et du conseil municipal de Bint Jbeil, au Liban-Sud, de prendre des mesures dans le même sens.
Aussi, M. Nohra a-t-il publié mardi une circulaire appelant les caïmacams à demander aux conseils municipaux d’effectuer «dans l’immédiat, un recensement des travailleurs étrangers, d’établir un dossier pour chacun, et de s’assurer de leurs permis de travail et de séjour».
D’après la circulaire, «les ressortissants étrangers qui se trouvent illégalement sur le territoire libanais doivent régulariser leur situation dans un délai de dix jours, sous peine de sanctions, après consultation des autorités compétentes, et d’expulsion». Selon le document, il faudrait de plus «s’assurer que la main-d’œuvre étrangère occupe les logements de manière légale», dans le sens où les contrats de location doivent être enregistrés auprès des municipalités et les habitations répondre aux normes de santé (installations sanitaires et absence de branchement illicite sur le réseau électrique ou hydraulique). «Dans le cas contraire, des procès-verbaux doivent être dressés à l’encontre des contrevenants et les infractions doivent être levées dans l’immédiat», lit-on dans le document.
M. Nohra a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de surveiller le respect, par les entreprises et les institutions, des lois régissant le travail des étrangers, et de fermer les entreprises et les commerces qui tenus par des étrangers.
Il a en outre organisé la circulation des ressortissants étrangers. Ainsi, seules deux personnes sont autorisées à se déplacer sur une même moto. Une mesure qui s’explique par le fait que souvent un homme transporte sa femme et ses enfants sur son deux-roues à moteur.
Il a appelé à vérifier que les automobilistes et les motards possèdent des permis de conduire et des pièces d’identité, sous peine de réquisitionner leurs véhicules. Enfin, un couvre-feu est imposé aux ressortissants syriens dans le nord du pays. Il leur est interdit de circuler de 18h à 5h.
À Bint Jbeil
De son côté, le président du conseil municipal de Bint Jbeil a appelé les ressortissants syriens habitant la ville à «s’inscrire auprès de la municipalité à partir de mercredi, et jusqu’à vendredi, entre 9h et 14h». «Ils doivent être munis de documents justificatifs de tous les membres de la famille, des contrats de location, ainsi que des permis de séjour et de conduire et des certificats d’immatriculation des voitures ou des motos» qu’ils utilisent pour se déplacer, a-t-il indiqué. «Tout ressortissant qui ne se présente pas à la municipalité sera considéré en situation illégale et expulsé avec tous les membres de sa famille via le poste-frontière de Masnaa», lit-on dans le communiqué qu’il a fait paraître.
Les tensions entre Libanais et réfugiés syriens dans certaines régions et le ras-le-bol libanais face à la présence massive anarchique de ces derniers dans le pays ont poussé certains élus à essayer d'organiser cette présence, autant que faire se peut.
Le mohafez de la Békaa, Bachir Khodr, avait donné le la, il y a quelque temps, en prenant à cette fin un certain nombre de mesures. Aujourd’hui, c’est au tour du mohafez du Liban-Nord, Ramzi Nohra, et du conseil municipal de Bint Jbeil, au Liban-Sud, de prendre des mesures dans le même sens.
Aussi, M. Nohra a-t-il publié mardi une circulaire appelant les caïmacams à demander aux conseils municipaux d’effectuer «dans l’immédiat, un recensement des travailleurs étrangers, d’établir un dossier pour chacun, et de s’assurer de leurs permis de travail et de séjour».
D’après la circulaire, «les ressortissants étrangers qui se trouvent illégalement sur le territoire libanais doivent régulariser leur situation dans un délai de dix jours, sous peine de sanctions, après consultation des autorités compétentes, et d’expulsion». Selon le document, il faudrait de plus «s’assurer que la main-d’œuvre étrangère occupe les logements de manière légale», dans le sens où les contrats de location doivent être enregistrés auprès des municipalités et les habitations répondre aux normes de santé (installations sanitaires et absence de branchement illicite sur le réseau électrique ou hydraulique). «Dans le cas contraire, des procès-verbaux doivent être dressés à l’encontre des contrevenants et les infractions doivent être levées dans l’immédiat», lit-on dans le document.
M. Nohra a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de surveiller le respect, par les entreprises et les institutions, des lois régissant le travail des étrangers, et de fermer les entreprises et les commerces qui tenus par des étrangers.
Il a en outre organisé la circulation des ressortissants étrangers. Ainsi, seules deux personnes sont autorisées à se déplacer sur une même moto. Une mesure qui s’explique par le fait que souvent un homme transporte sa femme et ses enfants sur son deux-roues à moteur.
Il a appelé à vérifier que les automobilistes et les motards possèdent des permis de conduire et des pièces d’identité, sous peine de réquisitionner leurs véhicules. Enfin, un couvre-feu est imposé aux ressortissants syriens dans le nord du pays. Il leur est interdit de circuler de 18h à 5h.
À Bint Jbeil
De son côté, le président du conseil municipal de Bint Jbeil a appelé les ressortissants syriens habitant la ville à «s’inscrire auprès de la municipalité à partir de mercredi, et jusqu’à vendredi, entre 9h et 14h». «Ils doivent être munis de documents justificatifs de tous les membres de la famille, des contrats de location, ainsi que des permis de séjour et de conduire et des certificats d’immatriculation des voitures ou des motos» qu’ils utilisent pour se déplacer, a-t-il indiqué. «Tout ressortissant qui ne se présente pas à la municipalité sera considéré en situation illégale et expulsé avec tous les membres de sa famille via le poste-frontière de Masnaa», lit-on dans le communiqué qu’il a fait paraître.
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