Quand je t’ai rencontré mon Samsoum, j’avais à peine 17 ans et, grâce à toi, ma vie a pris une tout autre tournure. Tu avais le don de dénicher les nouveaux talents. Tu avais le don de leur tailler un écrin pour les mettre en valeur. Tu es devenu mon papa de scène, et la troupe Samy Khayat ma famille de théâtre. Alors que tous mes amis sortaient et organisaient des soirées entre eux, moi j’ai passé toute ma jeunesse avec vous, entre répétitions et représentations de spectacles qui s’enchaînaient et qui faisaient salle comble pendant neuf mois d’affilée! Tu m’as appris le perfectionnisme, tu m’as appris l’endurance.
Malgré la guerre, les bombardements, les voitures piégées, rien ne t’arrêtait. Lorsque les bombardements étaient trop intenses et qu’on avait trop peur d’aller aux répétitions, tu venais toi-même nous chercher. Ta passion et ta persévérance étaient à toute épreuve! Ces années de théâtre sont parmi les plus belles de ma vie: un souvenir d’une aventure permanente, semée de fous rires, de blagues, de farces, de séances photo, d’interviews, de radio, de télé et de séances d’essayage de costumes.
Puis, quand la guerre s’est intensifiée et que j’ai quitté le Liban pour me marier, nous sommes restés connectés en permanence, comme le sont les membres d’une famille. Je n’ai raté aucun de tes spectacles, tu n’as raté aucune occasion dans ma vie. Tu étais là, aux baptêmes de mes enfants, à mes anniversaires, à nos repas de famille… Mes enfants t’adoraient. C’était la fête quand «Samy Khayat» venait. Ils riaient rien qu’en te voyant arriver. D’ailleurs le premier fou rire de mon fils était à l’âge de 4 mois, devant une de tes pitreries. On en rit encore.
Quand tu as célébré ton jubilé d’or, j’ai pris l’avion sans hésiter pour venir participer à cet hommage pour ta magnifique carrière! Tu m’avais envoyé le sketch par fax et on l’a lu une seule fois au téléphone. Mais notre complicité était tellement forte que même après 23 ans loin des planches et sans répétition, on a joué comme si c’était notre énième représentation, avec un plaisir, une malice et une synchronisation incroyables!
La dernière fois qu’on s’est appelé, tu m'as dit que tu écrivais un sketch pour nous deux! Tu as commencé à m’en parler en me disant que c’était extrêmement drôle puis tu es parti d'un de tes célèbres fous rires, si communicatifs, qu’on a dû raccrocher tellement on riait!
Comme tu nous disais toujours en coulisses: « Quoiqu’il arrive, le spectacle continue…» Oui, le spectacle de la vie continuera, mais il sera tellement triste sans toi! Là-haut, ils doivent certainement aussi pleurer… mais de rire!
Malgré la guerre, les bombardements, les voitures piégées, rien ne t’arrêtait. Lorsque les bombardements étaient trop intenses et qu’on avait trop peur d’aller aux répétitions, tu venais toi-même nous chercher. Ta passion et ta persévérance étaient à toute épreuve! Ces années de théâtre sont parmi les plus belles de ma vie: un souvenir d’une aventure permanente, semée de fous rires, de blagues, de farces, de séances photo, d’interviews, de radio, de télé et de séances d’essayage de costumes.
Puis, quand la guerre s’est intensifiée et que j’ai quitté le Liban pour me marier, nous sommes restés connectés en permanence, comme le sont les membres d’une famille. Je n’ai raté aucun de tes spectacles, tu n’as raté aucune occasion dans ma vie. Tu étais là, aux baptêmes de mes enfants, à mes anniversaires, à nos repas de famille… Mes enfants t’adoraient. C’était la fête quand «Samy Khayat» venait. Ils riaient rien qu’en te voyant arriver. D’ailleurs le premier fou rire de mon fils était à l’âge de 4 mois, devant une de tes pitreries. On en rit encore.
Quand tu as célébré ton jubilé d’or, j’ai pris l’avion sans hésiter pour venir participer à cet hommage pour ta magnifique carrière! Tu m’avais envoyé le sketch par fax et on l’a lu une seule fois au téléphone. Mais notre complicité était tellement forte que même après 23 ans loin des planches et sans répétition, on a joué comme si c’était notre énième représentation, avec un plaisir, une malice et une synchronisation incroyables!
La dernière fois qu’on s’est appelé, tu m'as dit que tu écrivais un sketch pour nous deux! Tu as commencé à m’en parler en me disant que c’était extrêmement drôle puis tu es parti d'un de tes célèbres fous rires, si communicatifs, qu’on a dû raccrocher tellement on riait!
Comme tu nous disais toujours en coulisses: « Quoiqu’il arrive, le spectacle continue…» Oui, le spectacle de la vie continuera, mais il sera tellement triste sans toi! Là-haut, ils doivent certainement aussi pleurer… mais de rire!
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