©L'attaquant marseillais Alexis Sanchez (au centre) marque contre Auxerre dimanche au stade Vélodrome. Clément Mahoudeau/AFP
Affreusement maladroit et un peu malchanceux, l'OM a longtemps été mené par Auxerre avant de forcer le verrou et de s'imposer 2-1 dimanche, ce qui lui offre provisoirement quatre points d'avance sur Lens, qu'il ira affronter dans une semaine pour une alléchante finale pour la Ligue des Champions.
La finale de la Coupe de France a légèrement chamboulé le calendrier et il faudra attendre mardi soir et le match Toulouse-Lens pour savoir exactement sur quelle avance peut compter l'OM avant d'aller défier les Sang et Or à Bollaert. L'écart sera au mieux de quatre points, au pire d'un seul, mais l'OM ira dans le Nord en tant que dauphin du Paris SG.
Pendant un long moment pourtant, entre l'ouverture du score auxerroise et l'égalisation signée Cengiz Under, tout Marseille a pensé à tous les points perdus à domicile, face à Ajaccio, Strasbourg, Nice ou Montpellier, autant d'équipes qui, comme Auxerre, ne jouent pas dans sa catégorie.
Mais l'équipe d'Igor Tudor a de la moelle et elle n'a pas renoncé, alors que les ballons ne voulaient pas passer la ligne de Ionut Radu, le gardien auxerrois, systématiquement freinés, contrés ou bloqués par un pied, une tête ou un poteau adverse.
A la pause déjà, les statistiques étaient assez parlantes: 75% de possession pour l'OM, 13 tirs à trois, 26 centres à trois et dix corners à zéro. Et pourtant, sans même avoir mis plus d'un pied dans la surface marseillaise, c'est bien Auxerre qui était devant.
Rythme de champion
Car sur le deuxième temps d'un coup franc moyennement dégagé par Pau Lopez, Birama Touré avait placé le ballon en lucarne d'une exceptionnelle volée du droit de plus 20 mètres (1-0, 33e).
A cet instant, Marseille n'avait laissé respirer son adversaire que quelques minutes, après une demi-heure asphyxiante. Saignant et engagé, porté par la superbe ambiance du Vélodrome, l'OM avait à peu près tout bien fait et laissé Auxerre le souffle court.
Mais Marseille n'arrivait pas à marquer. Ni de près, ni de loin, ni sur coup de pied arrêté, ni sur cafouillage, ni sur action construite. Tous les joueurs offensifs de Tudor ont tenté leur chance, mais c'est Vitinha qui a eu les meilleures occasions et a été le plus maladroit, avec trois excellentes situations entre la 15e et la 20e minute.
Après le repos, l'OM a poussé encore et les statistiques ont encore gonflé. Auxerre a subi un siège et a logiquement fini par baisser les armes, deux fois coup sur coup.
A la 75e minute, c'est d'abord Cengiz Under qui d'une belle frappe croisée a ouvert la brèche (1-1). Et deux minutes plus tard, Alexis Sanchez, servi à la limite du hors-jeu par Mattéo Guendouzi a fait tomber les dernières défenses bourguignonnes.
Avec ce troisième succès consécutif, l'OM poursuit sur son rythme de champion qui ne le sera (probablement) pas et confirme qu'il a retrouvé des jambes et du mordant après une période plus neutre. Surtout, il est gonflé de confiance avant d'affronter Lens.
"Cela aurait peu de sens d'aller à Lens sans avoir fait un résultat", avait jugé Tudor vendredi. Le résultat est acquis et désormais, tout le monde est impatient d'être à samedi. Rendez-vous à Bollaert !
La finale de la Coupe de France a légèrement chamboulé le calendrier et il faudra attendre mardi soir et le match Toulouse-Lens pour savoir exactement sur quelle avance peut compter l'OM avant d'aller défier les Sang et Or à Bollaert. L'écart sera au mieux de quatre points, au pire d'un seul, mais l'OM ira dans le Nord en tant que dauphin du Paris SG.
Pendant un long moment pourtant, entre l'ouverture du score auxerroise et l'égalisation signée Cengiz Under, tout Marseille a pensé à tous les points perdus à domicile, face à Ajaccio, Strasbourg, Nice ou Montpellier, autant d'équipes qui, comme Auxerre, ne jouent pas dans sa catégorie.
Mais l'équipe d'Igor Tudor a de la moelle et elle n'a pas renoncé, alors que les ballons ne voulaient pas passer la ligne de Ionut Radu, le gardien auxerrois, systématiquement freinés, contrés ou bloqués par un pied, une tête ou un poteau adverse.
A la pause déjà, les statistiques étaient assez parlantes: 75% de possession pour l'OM, 13 tirs à trois, 26 centres à trois et dix corners à zéro. Et pourtant, sans même avoir mis plus d'un pied dans la surface marseillaise, c'est bien Auxerre qui était devant.
Rythme de champion
Car sur le deuxième temps d'un coup franc moyennement dégagé par Pau Lopez, Birama Touré avait placé le ballon en lucarne d'une exceptionnelle volée du droit de plus 20 mètres (1-0, 33e).
A cet instant, Marseille n'avait laissé respirer son adversaire que quelques minutes, après une demi-heure asphyxiante. Saignant et engagé, porté par la superbe ambiance du Vélodrome, l'OM avait à peu près tout bien fait et laissé Auxerre le souffle court.
Mais Marseille n'arrivait pas à marquer. Ni de près, ni de loin, ni sur coup de pied arrêté, ni sur cafouillage, ni sur action construite. Tous les joueurs offensifs de Tudor ont tenté leur chance, mais c'est Vitinha qui a eu les meilleures occasions et a été le plus maladroit, avec trois excellentes situations entre la 15e et la 20e minute.
Après le repos, l'OM a poussé encore et les statistiques ont encore gonflé. Auxerre a subi un siège et a logiquement fini par baisser les armes, deux fois coup sur coup.
A la 75e minute, c'est d'abord Cengiz Under qui d'une belle frappe croisée a ouvert la brèche (1-1). Et deux minutes plus tard, Alexis Sanchez, servi à la limite du hors-jeu par Mattéo Guendouzi a fait tomber les dernières défenses bourguignonnes.
Avec ce troisième succès consécutif, l'OM poursuit sur son rythme de champion qui ne le sera (probablement) pas et confirme qu'il a retrouvé des jambes et du mordant après une période plus neutre. Surtout, il est gonflé de confiance avant d'affronter Lens.
"Cela aurait peu de sens d'aller à Lens sans avoir fait un résultat", avait jugé Tudor vendredi. Le résultat est acquis et désormais, tout le monde est impatient d'être à samedi. Rendez-vous à Bollaert !
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