Parmi le top 10 des films et séries les plus regardés en France sur Netflix, Jusqu'ici tout va bien de l'humoriste belge Nawell Madani, sortie le 7 avril 2023, captive les spectateurs par son originalité et son jeu d'acteurs.
En pénétrant dans les banlieues populaires de Paris, au cœur des HLM et des agglomérations populaires, Nawell Madani se glisse dans le rôle d'une jeune femme issue de ce milieu en incarnant le personnage de Fara, diplômée de journalisme et membre d'une famille d'origine maghrébine comptant trois filles et un garçon. Les problèmes de banlieue se mêlent dans la série aux affaires familiales, et le trafic de drogue ne tarde pas à toucher le frère de Fara, Selim – interprété par Radouan Laflahi –, qui se trouve pris entre les mailles d'un réseau de trafiquants.
Désirant incarner le rôle de la femme forte, prête à assumer la responsabilité de sa famille fragilisée, Fara se livre à un combat acharné afin de sauver son frère des menaces et d'éloigner le danger du groupe de dealers le poursuivant et menaçant les membres de sa famille. Nawell Madani choisit d'ailleurs Djebril Zonga, le compagnon de la réalisatrice à l'ombre des projecteurs, pour incarner le rôle de Oumar, chef du gang de narcotrafiquants. La tâche est néanmoins difficile pour Fara qui n'occupe pas n'importe quel poste; journaliste dans une chaîne d'info en continu, elle vient de devenir la présentatrice du journal télévisé. Son poste sera directement ciblé, mais l'actrice refuse de céder à la pression des trafiquants et va même jusqu'à les défier. Les deux sœurs de Fara ont elles aussi leurs histoires.
Souhila (jouée par Kahina Carina), voilée, est mère célibataire qui doit faire face aux caprices de l'une de ses filles, Lina, tombée amoureuse d'un footballeur – ce que sa mère s'obstine à refuser. Yasmina, interprétée par Carima Amarouche, fait face à des problèmes de couple. Son mari colérique ne lui laisse pas le choix, elle doit quitter son domicile, laissant derrière elle ses deux enfants.
La série fait un gros plan sur les nombreuses familles vivant dans les périphéries des villes, et revient sur les problèmes auxquels elles font face – trafic de drogue, délinquance, harcèlement, précarité et sexisme –, tout en mettant en lumière la force des femmes et leur capacité à surmonter les défis que les hommes peinent à relever. Nawell Madani, faisant preuve d'un sang-froid remarquable, navigue dans les rapides pour secourir son frère et maintenir l'équilibre d'une famille déjà fragilisée par le départ soudain et inexpliqué du père lorsque ses enfants étaient encore tout jeunes.
Jusqu'ici tout va bien est une réflexion originale sur le quotidien des femmes d'origine arabe en France, jonglant entre tragédie et comédie, entre amour et interdits, entre infraction des lois et réputation professionnelle à maintenir. Une série qui a suscité de nombreuses réactions: certains l'accusent de faire un amalgame entre banlieue et délinquance, alors que d'autres y voient une transcription de la réalité des femmes de banlieue qui se battent en dépit des problèmes provoqués par les hommes de leurs familles afin de venir en aide à ces derniers.
Les nombreuses intrigues non résolues à la fin du dernier des huit épisodes de la série laissent penser qu'une seconde saison pourrait paraître dans les mois qui viennent. Concernant cette dernière éventualité, seule l'entreprise Netflix peut trancher.
En pénétrant dans les banlieues populaires de Paris, au cœur des HLM et des agglomérations populaires, Nawell Madani se glisse dans le rôle d'une jeune femme issue de ce milieu en incarnant le personnage de Fara, diplômée de journalisme et membre d'une famille d'origine maghrébine comptant trois filles et un garçon. Les problèmes de banlieue se mêlent dans la série aux affaires familiales, et le trafic de drogue ne tarde pas à toucher le frère de Fara, Selim – interprété par Radouan Laflahi –, qui se trouve pris entre les mailles d'un réseau de trafiquants.
Désirant incarner le rôle de la femme forte, prête à assumer la responsabilité de sa famille fragilisée, Fara se livre à un combat acharné afin de sauver son frère des menaces et d'éloigner le danger du groupe de dealers le poursuivant et menaçant les membres de sa famille. Nawell Madani choisit d'ailleurs Djebril Zonga, le compagnon de la réalisatrice à l'ombre des projecteurs, pour incarner le rôle de Oumar, chef du gang de narcotrafiquants. La tâche est néanmoins difficile pour Fara qui n'occupe pas n'importe quel poste; journaliste dans une chaîne d'info en continu, elle vient de devenir la présentatrice du journal télévisé. Son poste sera directement ciblé, mais l'actrice refuse de céder à la pression des trafiquants et va même jusqu'à les défier. Les deux sœurs de Fara ont elles aussi leurs histoires.
Souhila (jouée par Kahina Carina), voilée, est mère célibataire qui doit faire face aux caprices de l'une de ses filles, Lina, tombée amoureuse d'un footballeur – ce que sa mère s'obstine à refuser. Yasmina, interprétée par Carima Amarouche, fait face à des problèmes de couple. Son mari colérique ne lui laisse pas le choix, elle doit quitter son domicile, laissant derrière elle ses deux enfants.
La série fait un gros plan sur les nombreuses familles vivant dans les périphéries des villes, et revient sur les problèmes auxquels elles font face – trafic de drogue, délinquance, harcèlement, précarité et sexisme –, tout en mettant en lumière la force des femmes et leur capacité à surmonter les défis que les hommes peinent à relever. Nawell Madani, faisant preuve d'un sang-froid remarquable, navigue dans les rapides pour secourir son frère et maintenir l'équilibre d'une famille déjà fragilisée par le départ soudain et inexpliqué du père lorsque ses enfants étaient encore tout jeunes.
Jusqu'ici tout va bien est une réflexion originale sur le quotidien des femmes d'origine arabe en France, jonglant entre tragédie et comédie, entre amour et interdits, entre infraction des lois et réputation professionnelle à maintenir. Une série qui a suscité de nombreuses réactions: certains l'accusent de faire un amalgame entre banlieue et délinquance, alors que d'autres y voient une transcription de la réalité des femmes de banlieue qui se battent en dépit des problèmes provoqués par les hommes de leurs familles afin de venir en aide à ces derniers.
Les nombreuses intrigues non résolues à la fin du dernier des huit épisodes de la série laissent penser qu'une seconde saison pourrait paraître dans les mois qui viennent. Concernant cette dernière éventualité, seule l'entreprise Netflix peut trancher.
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