Depuis la nuit des temps, les peuples, aussi hétéroclites qu’ils puissent l’être, entretiennent un rapport privilégié, voire même dialectique, avec leur passé. Cet acharnement d’apprivoiser le temps, de le dompter, oserait-on dire, et ainsi de tisser le fils d’Ariane du passé et du présent, vise essentiellement à vaincre l’oubli et dissiper les incertitudes, permettant de conjuguer l’histoire au passé (re)composé. Le département de musique d’Ici Beyrouth a décidé de se lancer, au lendemain de la découverte par le baryton libanais, Fady Jeanbart, d’un cliché particulièrement important, datant de près de trois-quarts de siècle, dans une odyssée à l’échelle nationale : rassembler les tesselles d’antan pour reconstituer la mosaïque culturelle de ce que l’on considère l’âge d’or de la musique au Liban. Par le biais de ce cliché, mettant en avant une jeune fille nommée Nouhad Haddad, qui n’est autre que la légendaire chanteuse à la voix turquoise, Feyrouz, et cet appel à témoins que nous lançons aujourd’hui, Ici Beyrouth vous emmène dans une pérégrination à travers les époques et remonte les aiguilles du temps jusqu’au 5 mai 1950.
Les circonstances dans lesquelles a été prise cette photo demeurent mystérieuses. En effet, très peu d’informations sont actuellement disponibles. On sait, par exemple, que Michel Haddad, alors élève de chant dans la classe de Badia Sabra (la fille adoptive de Wadih Sabra, le compositeur de l’hymne national libanais), présent à droite en arrière-plan dans cette photo, s’est marié à cette dernière en 1957. Il aurait soigneusement gardé cette photographie pendant des décennies avant que ses neveux, Bassam et Ziad Haddad, ne la remettent à Fady Jeanbart qui mène, depuis des années, un travail assidu et de longue haleine de valorisation des archives de Wadih et Badia Sabra. Ce cliché est, par ailleurs, dédicacé par Mohamad Fleyfel, alors chef de la section orientale du Conservatoire national du Liban, fondé par Wadih Sabra, qui aurait été le premier à dénicher le talent de Feyrouz, bien avant Halim el-Roumi à la radio du Proche-Orient. M. Fleyfel aurait même contacté M. Sabra pour l’inciter à inscrire gratuitement Feyrouz audit conservatoire. Quoi qu'il en soit, l’ombre du doute continue de planer sur ce document, ses protagonistes et l’histoire inédite, ou jamais dite, qu’il renferme. Si vous détenez une information utile, vous êtes ou vous reconnaissez un personne figurant dans cette photo, contactez-nous, nous viendrons vous voir!
Les circonstances dans lesquelles a été prise cette photo demeurent mystérieuses. En effet, très peu d’informations sont actuellement disponibles. On sait, par exemple, que Michel Haddad, alors élève de chant dans la classe de Badia Sabra (la fille adoptive de Wadih Sabra, le compositeur de l’hymne national libanais), présent à droite en arrière-plan dans cette photo, s’est marié à cette dernière en 1957. Il aurait soigneusement gardé cette photographie pendant des décennies avant que ses neveux, Bassam et Ziad Haddad, ne la remettent à Fady Jeanbart qui mène, depuis des années, un travail assidu et de longue haleine de valorisation des archives de Wadih et Badia Sabra. Ce cliché est, par ailleurs, dédicacé par Mohamad Fleyfel, alors chef de la section orientale du Conservatoire national du Liban, fondé par Wadih Sabra, qui aurait été le premier à dénicher le talent de Feyrouz, bien avant Halim el-Roumi à la radio du Proche-Orient. M. Fleyfel aurait même contacté M. Sabra pour l’inciter à inscrire gratuitement Feyrouz audit conservatoire. Quoi qu'il en soit, l’ombre du doute continue de planer sur ce document, ses protagonistes et l’histoire inédite, ou jamais dite, qu’il renferme. Si vous détenez une information utile, vous êtes ou vous reconnaissez un personne figurant dans cette photo, contactez-nous, nous viendrons vous voir!
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