©La joie des Lensois après avoir marqué le but de la victoire (2-1) face à Saint-Etienne en janvier 2022 au Stade Geoffroy-Guichard. Jean-Philippe Ksiazek/AFP/Archives
Une véritable rencontre au sommet: Lens et Marseille, qui enchaînent les victoires en jouant un football excitant, s'affrontent directement pour la deuxième place, permettant d'espérer un match de haut vol samedi lors de la 34e journée de Ligue 1 (22h00, Beyrouth).
"Un beau match" pour l'entraîneur marseillais Igor Tudor, "un superbe match" même aux yeux de son défenseur Leonardo Balerdi, "un grand spectacle" selon le gardien lensois Brice Samba, "un très beau moment à vivre" assure le coach artésien Franck Haise... Tous les acteurs de Lens-Marseille s'attendent à un grand moment.
"J'aimerais jouer et, en même temps, être spectateur", a souri Samba, le gardien "Sang et Or", vendredi en conférence de presse.
"L'aller (le 22 octobre) a été un de nos meilleurs matches", s'est souvenu jeudi Igor Tudor, malgré la défaite 1-0 concédée au Vélodrome contre les Lensois, qui en avaient alors profité pour s'emparer de la deuxième place.
Six mois plus tard, c'est l'OM (70 pts) qui est dauphin du Paris Saint-Germain, d'un souffle devant Lens (3e, 69 pts).
Avec le quatrième, Monaco, à bonne distance (61 pts), le vainqueur du choc de samedi prendra une très belle option sur la deuxième place, directement qualificative pour les phases de groupe de Ligue des champions.
Bollaert, "la beauté du foot"
Les calendriers des deux clubs seront ensuite plutôt dégagés jusqu'à la fin de saison, à l'exception d'un déplacement périlleux de Marseille à Lille lors de la 36e journée.
Même si Tudor assure que Marseille "ne parle pas de finale", il souligne que ses joueurs "se sont entraînés comme jamais" cette semaine, tandis que Lens a eu un programme chargé, avec un déplacement - victorieux - mardi à Toulouse (1-0).
Leonardo Balerdi résume ainsi les forces en présence: "En ce moment, on est très bien, on a monté de niveau. Eux sont en pleine confiance et ils viennent encore de gagner."
Cette affiche oppose également la meilleure équipe de la saison à l'extérieur, Marseille, au leader à domicile, quasiment inébranlable dans sa forteresse (14 victoires, un nul, une défaite).
Bollaert, "c'est beau, c'est la beauté du foot", image Leonardo Balerdi. Le stade devrait être à guichets fermés pour la 24e fois de rang.
Le RC Lens a déjà réalisé la meilleure saison comptable de l'histoire du club, meilleure même que la glorieuse 1997/1998, celle de son seul titre de champion de France. Quant aux Marseillais, ils n'avaient jamais compté autant de points après 33 journées.
"Intensité folle"
Proches dans les statistiques, les deux clubs le sont également dans le jeu. "Il y a la même énergie et la même volonté de développer un football offensif", loue Igor Tudor. "Ils défendent un peu différemment, avec un pressing plus en zone, et avec le ballon on cherche des choses différentes. Mais c'est le même style offensif, avec des courses, de l'agressivité, de la fluidité dans le jeu."
Pour battre l'OM, "il faut contrer une intensité folle, à la fois dans l'énergie et sur le plan tactique", prédit pour sa part Franck Haise. "L'intensité de pressing de Marseille n'a pas d'équivalent dans notre championnat, c'est pour ça que beaucoup d'équipes s'y cassent les dents."
Récemment récompensés de ce jeu offensif, par trois succès de rang pour Marseille et quatre victoires en cinq matches pour Lens, les deux clubs peuvent-ils encore rêver plus grand qu'une deuxième place, avec la crise traversée par le PSG ?
"On est très près du leader, je crois qu'on peut encore être champions", a estimé l'attaquant star de l'OM, Alexis Sanchez, après la victoire contre Auxerre (2-1) dimanche.
Un sujet à propos duquel Franck Haise est plus mesuré: "On vise la meilleure place possible mais il faut rester lucide", a-t-il reconnu après la victoire de Lens à Toulouse. Il faut d'abord jouer la deuxième place.
"Un beau match" pour l'entraîneur marseillais Igor Tudor, "un superbe match" même aux yeux de son défenseur Leonardo Balerdi, "un grand spectacle" selon le gardien lensois Brice Samba, "un très beau moment à vivre" assure le coach artésien Franck Haise... Tous les acteurs de Lens-Marseille s'attendent à un grand moment.
"J'aimerais jouer et, en même temps, être spectateur", a souri Samba, le gardien "Sang et Or", vendredi en conférence de presse.
"L'aller (le 22 octobre) a été un de nos meilleurs matches", s'est souvenu jeudi Igor Tudor, malgré la défaite 1-0 concédée au Vélodrome contre les Lensois, qui en avaient alors profité pour s'emparer de la deuxième place.
Six mois plus tard, c'est l'OM (70 pts) qui est dauphin du Paris Saint-Germain, d'un souffle devant Lens (3e, 69 pts).
Avec le quatrième, Monaco, à bonne distance (61 pts), le vainqueur du choc de samedi prendra une très belle option sur la deuxième place, directement qualificative pour les phases de groupe de Ligue des champions.
Bollaert, "la beauté du foot"
Les calendriers des deux clubs seront ensuite plutôt dégagés jusqu'à la fin de saison, à l'exception d'un déplacement périlleux de Marseille à Lille lors de la 36e journée.
Même si Tudor assure que Marseille "ne parle pas de finale", il souligne que ses joueurs "se sont entraînés comme jamais" cette semaine, tandis que Lens a eu un programme chargé, avec un déplacement - victorieux - mardi à Toulouse (1-0).
Leonardo Balerdi résume ainsi les forces en présence: "En ce moment, on est très bien, on a monté de niveau. Eux sont en pleine confiance et ils viennent encore de gagner."
Cette affiche oppose également la meilleure équipe de la saison à l'extérieur, Marseille, au leader à domicile, quasiment inébranlable dans sa forteresse (14 victoires, un nul, une défaite).
Bollaert, "c'est beau, c'est la beauté du foot", image Leonardo Balerdi. Le stade devrait être à guichets fermés pour la 24e fois de rang.
Le RC Lens a déjà réalisé la meilleure saison comptable de l'histoire du club, meilleure même que la glorieuse 1997/1998, celle de son seul titre de champion de France. Quant aux Marseillais, ils n'avaient jamais compté autant de points après 33 journées.
"Intensité folle"
Proches dans les statistiques, les deux clubs le sont également dans le jeu. "Il y a la même énergie et la même volonté de développer un football offensif", loue Igor Tudor. "Ils défendent un peu différemment, avec un pressing plus en zone, et avec le ballon on cherche des choses différentes. Mais c'est le même style offensif, avec des courses, de l'agressivité, de la fluidité dans le jeu."
Pour battre l'OM, "il faut contrer une intensité folle, à la fois dans l'énergie et sur le plan tactique", prédit pour sa part Franck Haise. "L'intensité de pressing de Marseille n'a pas d'équivalent dans notre championnat, c'est pour ça que beaucoup d'équipes s'y cassent les dents."
Récemment récompensés de ce jeu offensif, par trois succès de rang pour Marseille et quatre victoires en cinq matches pour Lens, les deux clubs peuvent-ils encore rêver plus grand qu'une deuxième place, avec la crise traversée par le PSG ?
"On est très près du leader, je crois qu'on peut encore être champions", a estimé l'attaquant star de l'OM, Alexis Sanchez, après la victoire contre Auxerre (2-1) dimanche.
Un sujet à propos duquel Franck Haise est plus mesuré: "On vise la meilleure place possible mais il faut rester lucide", a-t-il reconnu après la victoire de Lens à Toulouse. Il faut d'abord jouer la deuxième place.
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