Marai al-Ramthan, sa femme et ses six enfants ont été tués lundi dans une frappe de l’aviation jordanienne dans l’est de la province de Soueida, près de la frontière syro-jordanienne, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Marai al-Ramthan et sa famille étaient à leur domicile. Lors d’une seconde frappe, l’aviation jordanienne a détruit une usine de Captagon à Daraa.
Marai al-Rathman est considéré comme étant «le trafiquant de drogues, notamment de Captagon, le plus connu dans la région, et le contrebandier numéro un vers la Jordanie» depuis cette zone, a souligné l’OSDH. L’usine serait financée par le Hezbollah et constituerait «un point de rencontre entre contrebandiers», d’après des sources rapportées par Reuters.
Selon les mêmes sources, Marai al-Ramthan «était responsable du transport de la drogue depuis le Liban-sud». Selon des sources jordaniennes, il faisait l’objet «d’une dizaine de mandats d’arrêt émis à son encontre par la Jordanie», comme il fait l’objet de sanctions émis par la justice jordanienne.
«Personne ne pouvait faire passer quoi que ce soit à travers la frontière à l’insu de M. Rathman», a déclaré à l’AFP un activiste de la province syrienne de Soueida, sous couvert d’anonymat. «Cette frappe devrait avoir un impact considérable sur les opérations de contrebande», a-t-il ajouté, soulignant que plusieurs trafiquants de la région avaient fui leur domicile après le raid.
Le Captagon, amphétamine dérivée d’un médicament, est destiné essentiellement aux pays du Golfe, faisant de la Jordanie une voie de transit pour son commerce.
«Toute mesure prise en vue d’assurer notre sécurité nationale ou d’affronter toute menace sera annoncée au moment opportun», a déclaré le chef de la diplomatie jordanienne Ayman Safadi, sans toutefois confirmer ni nier cette frappe. Les drogues constituent «une grande menace pour le royaume, la région et le monde», a-t-il ajouté, constatant «une augmentation des opérations de contrebande».
Marai al-Rathman est considéré comme étant «le trafiquant de drogues, notamment de Captagon, le plus connu dans la région, et le contrebandier numéro un vers la Jordanie» depuis cette zone, a souligné l’OSDH. L’usine serait financée par le Hezbollah et constituerait «un point de rencontre entre contrebandiers», d’après des sources rapportées par Reuters.
Selon les mêmes sources, Marai al-Ramthan «était responsable du transport de la drogue depuis le Liban-sud». Selon des sources jordaniennes, il faisait l’objet «d’une dizaine de mandats d’arrêt émis à son encontre par la Jordanie», comme il fait l’objet de sanctions émis par la justice jordanienne.
«Personne ne pouvait faire passer quoi que ce soit à travers la frontière à l’insu de M. Rathman», a déclaré à l’AFP un activiste de la province syrienne de Soueida, sous couvert d’anonymat. «Cette frappe devrait avoir un impact considérable sur les opérations de contrebande», a-t-il ajouté, soulignant que plusieurs trafiquants de la région avaient fui leur domicile après le raid.
Le Captagon, amphétamine dérivée d’un médicament, est destiné essentiellement aux pays du Golfe, faisant de la Jordanie une voie de transit pour son commerce.
«Toute mesure prise en vue d’assurer notre sécurité nationale ou d’affronter toute menace sera annoncée au moment opportun», a déclaré le chef de la diplomatie jordanienne Ayman Safadi, sans toutefois confirmer ni nier cette frappe. Les drogues constituent «une grande menace pour le royaume, la région et le monde», a-t-il ajouté, constatant «une augmentation des opérations de contrebande».
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