©L'attaquant français du Real Madrid Karim Benzema célèbre la victoire en Coupe du roi contre Osasuna le 6 mai 2023 à Séville. Javier Soriano/AFP
Du haut de ses quatorze couronnes continentales, le Real Madrid, champion d'Europe en titre, toise de haut, pour l'instant, Manchester City, au palmarès quasi vierge sur la scène européenne mais qui s'impatiente de renverser la hiérarchie en demi-finale aller de Ligue des champions mardi (21h00) au Bernabéu.
Les autoproclamés "Rois d'Europe" vont-ils abdiquer ? La recette est ancestrale, l'entraîneur expérimenté et malgré des joueurs vieillissants, le Real Madrid est toujours là.
Fraîchement auréolés d'un vingtième sacre en Coupe du Roi, glané samedi à Séville contre Osasuna (2-1), les hommes de Carlo Ancelotti abordent ce choc européen avec une confiance retrouvée après un mois d'avril en forme de montagnes russes.
C'est un doublé de Rodrygo (2e, 70e) qui a permis au Real de soulever le trophée: le jeune Brésilien a retrouvé ses qualités de finisseur au meilleur des moments... au grand désespoir des Citizens.
L'an dernier, déjà en demi-finale de Ligue des champions, Rodrygo avait été le cauchemar des Mancuniens.
Le dauphin rêve de trône
Après avoir limité les dégâts à l'Etihad stadium à l'aller (4-3), les Madrilènes avaient arraché la prolongation chez eux au retour grâce à un doublé express (90e, 90e+1) portant la griffe de l'ailier de 22 ans, puis avaient anéanti les derniers espoirs de Pep Guardiola et des Skyblues avec un pénalty converti par Karim Benzema à la 95e.
Mais cette année, le rapport de force n'est pas le même.
Le Ballon d'Or 2022, bien qu'auteur d'une année honorable (29 buts en 38 matches toutes compétitions confondues), a été freiné par des pépins physiques à répétition. Il n'est plus, à 35 ans, aussi décisif qu'à 34, quand il avait porté tout le Real sur ses épaules lors d'une campagne européenne mémorable.
Surtout, les Merengues, qui reçoivent à l'aller et qui voyageront à Manchester le 17 mai, ne pourront plus compter sur l'avantage irrationnel amené par le bouillant Bernabéu des matches retours de la saison passée.
Et cette année, Guardiola et les siens présentent un nouvel atout-maître: Erling Haaland.
Le défi de Guardiola
Le colosse norvégien, courtisé par le Real Madrid avant sa signature en Angleterre l'été dernier, est, à 22 ans, dans les temps pour réaliser une saison historique, menant la danse au classement des meilleurs buteurs de Ligue des champions (12 buts).
Et le Real aura sans doute le plus grand mal à le museler sans son meilleur défenseur, Eder Militao, suspendu.
Avec son cyborg, City semble mieux équipé que jamais pour conquérir le seul trophée qui se refuse à lui.
Depuis l'arrivée de Pep Guardiola en 2016, les déconvenues européennes se sont multipliées et l'entraîneur catalan a souvent été montré du doigt pour ses expérimentations tactiques qui se sont retournées contre lui.
Le quart de finale perdu en 3-5-2 en 2020 contre Lyon (3-1), une année où la pandémie de Covid-19 avait limité les derniers tours à des matches à élimination directe, ou même la finale contre Chelsea l'année suivante, démarrée sans milieu défensif, et perdue (1-0), ont été les échecs les plus cuisants.
Le Catalan, de retour au Bernabéu pour y affronter sa bête noire, n'a pourtant jamais cessé d'innover.
Le repositionnement de John Stones, les intégrations de Jack Grealish et de Haaland: autant de défis qu'il a su relever avec succès au vu des titres récoltés en Angleterre, où City vise un quatrième sacre national en cinq ans.
Mais il sait que s'il ne gagne pas la C1, son passage laissera un goût d'inachevé.
Les autoproclamés "Rois d'Europe" vont-ils abdiquer ? La recette est ancestrale, l'entraîneur expérimenté et malgré des joueurs vieillissants, le Real Madrid est toujours là.
Fraîchement auréolés d'un vingtième sacre en Coupe du Roi, glané samedi à Séville contre Osasuna (2-1), les hommes de Carlo Ancelotti abordent ce choc européen avec une confiance retrouvée après un mois d'avril en forme de montagnes russes.
C'est un doublé de Rodrygo (2e, 70e) qui a permis au Real de soulever le trophée: le jeune Brésilien a retrouvé ses qualités de finisseur au meilleur des moments... au grand désespoir des Citizens.
L'an dernier, déjà en demi-finale de Ligue des champions, Rodrygo avait été le cauchemar des Mancuniens.
Le dauphin rêve de trône
Après avoir limité les dégâts à l'Etihad stadium à l'aller (4-3), les Madrilènes avaient arraché la prolongation chez eux au retour grâce à un doublé express (90e, 90e+1) portant la griffe de l'ailier de 22 ans, puis avaient anéanti les derniers espoirs de Pep Guardiola et des Skyblues avec un pénalty converti par Karim Benzema à la 95e.
Mais cette année, le rapport de force n'est pas le même.
Le Ballon d'Or 2022, bien qu'auteur d'une année honorable (29 buts en 38 matches toutes compétitions confondues), a été freiné par des pépins physiques à répétition. Il n'est plus, à 35 ans, aussi décisif qu'à 34, quand il avait porté tout le Real sur ses épaules lors d'une campagne européenne mémorable.
Surtout, les Merengues, qui reçoivent à l'aller et qui voyageront à Manchester le 17 mai, ne pourront plus compter sur l'avantage irrationnel amené par le bouillant Bernabéu des matches retours de la saison passée.
Et cette année, Guardiola et les siens présentent un nouvel atout-maître: Erling Haaland.
Le défi de Guardiola
Le colosse norvégien, courtisé par le Real Madrid avant sa signature en Angleterre l'été dernier, est, à 22 ans, dans les temps pour réaliser une saison historique, menant la danse au classement des meilleurs buteurs de Ligue des champions (12 buts).
Et le Real aura sans doute le plus grand mal à le museler sans son meilleur défenseur, Eder Militao, suspendu.
Avec son cyborg, City semble mieux équipé que jamais pour conquérir le seul trophée qui se refuse à lui.
Depuis l'arrivée de Pep Guardiola en 2016, les déconvenues européennes se sont multipliées et l'entraîneur catalan a souvent été montré du doigt pour ses expérimentations tactiques qui se sont retournées contre lui.
Le quart de finale perdu en 3-5-2 en 2020 contre Lyon (3-1), une année où la pandémie de Covid-19 avait limité les derniers tours à des matches à élimination directe, ou même la finale contre Chelsea l'année suivante, démarrée sans milieu défensif, et perdue (1-0), ont été les échecs les plus cuisants.
Le Catalan, de retour au Bernabéu pour y affronter sa bête noire, n'a pourtant jamais cessé d'innover.
Le repositionnement de John Stones, les intégrations de Jack Grealish et de Haaland: autant de défis qu'il a su relever avec succès au vu des titres récoltés en Angleterre, où City vise un quatrième sacre national en cinq ans.
Mais il sait que s'il ne gagne pas la C1, son passage laissera un goût d'inachevé.
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