Nouvelle crise diplomatique entre Pékin et Ottawa: la Chine a annoncé mardi l'expulsion de la consule du Canada à Shanghai, en représailles à celle d'un diplomate chinois accusé d'avoir cherché à intimider un député canadien.
La Chine a annoncé mardi l'expulsion de la consule du Canada à Shanghai, en représailles à celle d'un diplomate chinois accusé d'avoir cherché à intimider un député canadien. Ce regain de tension survient alors que les relations bilatérales sont tendues depuis l'arrestation en 2018 par les autorités canadiennes d'une responsable du groupe télécom chinois Huawei et de l'emprisonnement en représailles par la Chine de deux ressortissants canadiens.
Si tous les trois ont depuis été libérés, les tensions ont perduré, Pékin reprochant à Ottawa son alignement sur la politique chinoise de Washington et les autorités canadiennes accusant régulièrement la Chine d'ingérence.
Le quotidien canadien Globe and Mail avait indiqué la semaine dernière que le député conservateur Michael Chong et sa famille auraient subi de supposées pressions chinoises en raison des critiques du parlementaire envers Pékin.
Le journal affirme que l'agence de renseignement chinoise visait M. Chong car ce dernier avait voté, en février 2021, en faveur d'une motion assimilant le traitement réservé par la Chine à sa minorité ouïghoure à "un génocide".
Le ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué mardi dans un communiqué que Jennifer Lynn Lalonde, consule du Canada à Shanghai, était désormais "persona non grata" et devait "quitter la Chine avant le 13 mai".
Cette nouvelle crise diplomatique a été déclenchée par la décision canadienne lundi d'expulser le diplomate chinois Zhao Wei, basé à Toronto et que le Canada estime impliqué dans l'opération d'intimidation supposée du député Michael Chong.
Cela fait des semaines que le gouvernement de Justin Trudeau est soumis à des pressions croissantes pour qu'il hausse le ton face à Pékin, accusé de nombreuses ingérences dans les affaires canadiennes. Et ces révélations de la presse avaient encore fait monter la tension d'un cran.
La Chine est notamment soupçonnée d'avoir tenté d'interférer dans les élections canadiennes de 2019 et de 2021. Dans une série d'articles publiés par des médias canadiens, il est notamment question de financements secrets ou d'implication dans la campagne de certains candidats.
Avec, AFP
La Chine a annoncé mardi l'expulsion de la consule du Canada à Shanghai, en représailles à celle d'un diplomate chinois accusé d'avoir cherché à intimider un député canadien. Ce regain de tension survient alors que les relations bilatérales sont tendues depuis l'arrestation en 2018 par les autorités canadiennes d'une responsable du groupe télécom chinois Huawei et de l'emprisonnement en représailles par la Chine de deux ressortissants canadiens.
Si tous les trois ont depuis été libérés, les tensions ont perduré, Pékin reprochant à Ottawa son alignement sur la politique chinoise de Washington et les autorités canadiennes accusant régulièrement la Chine d'ingérence.
Le quotidien canadien Globe and Mail avait indiqué la semaine dernière que le député conservateur Michael Chong et sa famille auraient subi de supposées pressions chinoises en raison des critiques du parlementaire envers Pékin.
Le journal affirme que l'agence de renseignement chinoise visait M. Chong car ce dernier avait voté, en février 2021, en faveur d'une motion assimilant le traitement réservé par la Chine à sa minorité ouïghoure à "un génocide".
Le ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué mardi dans un communiqué que Jennifer Lynn Lalonde, consule du Canada à Shanghai, était désormais "persona non grata" et devait "quitter la Chine avant le 13 mai".
Cette nouvelle crise diplomatique a été déclenchée par la décision canadienne lundi d'expulser le diplomate chinois Zhao Wei, basé à Toronto et que le Canada estime impliqué dans l'opération d'intimidation supposée du député Michael Chong.
Cela fait des semaines que le gouvernement de Justin Trudeau est soumis à des pressions croissantes pour qu'il hausse le ton face à Pékin, accusé de nombreuses ingérences dans les affaires canadiennes. Et ces révélations de la presse avaient encore fait monter la tension d'un cran.
La Chine est notamment soupçonnée d'avoir tenté d'interférer dans les élections canadiennes de 2019 et de 2021. Dans une série d'articles publiés par des médias canadiens, il est notamment question de financements secrets ou d'implication dans la campagne de certains candidats.
Avec, AFP
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