Le mohafez de la Békaa, Kamal Abou Jaoudé, a demandé la tenue d’une conférence internationale pour résoudre la crise des déplacés syriens sous l’égide des Nations unies et de l’Union européenne. Cette conférence aurait lieu en présence de la Syrie et du Liban.
M. Abou Jaoudé a tenu ces propos lors d’un entretien mercredi avec des représentants de missions diplomatiques, d’organisations internationales et de l’agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) au Liban.
Le mohafez a expliqué les retombées négatives de la crise des déplacés syriens au Liban, et plus particulièrement dans la Békaa. "Le Liban a accueilli un million et demi de déplacés pour une population de quatre millions et demi" a-t-il souligné. Et de s'interroger : "Auriez-vous pu supporter ce ratio dans vos pays ? Le prix de votre aide aux déplacés pourrait bien être la destruction du Liban et le déplacement de sa propre population."
Concernant le danger auquel seraient confrontés les déplacés en cas de retour, M. Abou Jaoudé a expliqué à ses interlocuteurs que lors de l’élection présidentielle en Syrie (en 2021), "la plupart des déplacés syriens au Liban avaient voté pour Bachar el Assad et ne sont donc plus en danger d’être poursuivis par le régime". Il a aussi demandé aux organismes internationaux de continuer d'aider les déplacés, mais cette fois-ci dans leur propre pays.
Cette rencontre intervient alors que des appels pour le retour et l’organisation des déplacés syriens se font de plus en plus pressants.
M. Abou Jaoudé a tenu ces propos lors d’un entretien mercredi avec des représentants de missions diplomatiques, d’organisations internationales et de l’agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) au Liban.
Le mohafez a expliqué les retombées négatives de la crise des déplacés syriens au Liban, et plus particulièrement dans la Békaa. "Le Liban a accueilli un million et demi de déplacés pour une population de quatre millions et demi" a-t-il souligné. Et de s'interroger : "Auriez-vous pu supporter ce ratio dans vos pays ? Le prix de votre aide aux déplacés pourrait bien être la destruction du Liban et le déplacement de sa propre population."
Concernant le danger auquel seraient confrontés les déplacés en cas de retour, M. Abou Jaoudé a expliqué à ses interlocuteurs que lors de l’élection présidentielle en Syrie (en 2021), "la plupart des déplacés syriens au Liban avaient voté pour Bachar el Assad et ne sont donc plus en danger d’être poursuivis par le régime". Il a aussi demandé aux organismes internationaux de continuer d'aider les déplacés, mais cette fois-ci dans leur propre pays.
Cette rencontre intervient alors que des appels pour le retour et l’organisation des déplacés syriens se font de plus en plus pressants.
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