Le chef du parti Kataeb libanais, le député Sami Gemayel, a affirmé que le Hezbollah cherche à imposer par la force son candidat, Sleiman Frangieh, et continuera de paralyser l'élection présidentielle jusqu'à ce qu'il atteigne son objectif. Il a poursuivi en disant : « Le Hezbollah cherche à triompher par la force. S'il continue à vouloir imposer ses décisions aux Libanais, il y a un risque de guerre civile. Depuis 2005, le Hezbollah mène une opération systématique d'érosion de manière constante et croissante dans le processus de contrôle du Liban. »
Lors d'une interview accordée à la chaîne locale LBCI, le député du Metn a affirmé que son parti « a pour but d'empêcher le Hezbollah d'imposer Sleiman Frangié » à Baabda. Il a ajouté : « Nous n'avons jamais compté sur l'étranger et nous avons toujours défendu le Liban par nous-mêmes. Il est de notre devoir de faire tout ce qui est nécessaire pour empêcher la détérioration du pays et œuvrer à sauver le Liban. Nous ne nous rendrons pas au Parlement si la session est destinée à imposer Sleiman Frangié par la force de l'obstruction et des ingérences étrangères. »
Concernant les positions des capitales étrangères sur le dossier présidentiel, M. Gemayel a indiqué que d'une part l'Arabie saoudite « ne veut pas s'immiscer dans les affaires intérieures libanaises », et que d'autre part « les Français ont compris que leur proposition ne serait pas acceptée. » Il a également souligné que l'élection de Sleiman Frangié signifierait « la continuation de la mainmise du Hezbollah sur le Liban » et que ceux qui acceptent d'être le candidat de la formation pro-iranienne « doivent en assumer les conséquences ». Il a ajouté : « Si le candidat du Hezbollah est réélu, cela signifierait six années supplémentaires d'isolement, de pauvreté et de mort. »
Il estime également que le problème réside dans « les aspects que les pays étrangers ne souhaitent pas aborder, tels que la tutelle, l'ingérence ou l'enlèvement du Liban par une milice qui contrôle le pays. » Il a ajouté : « Il y a un parti armé avec un programme non libanais, un armement non libanais et un financement et un parcours liés à des acteurs étrangers. Le Liban est otage de ce parti qui cherche à contrôler le pays. »
Concernant les alliés du Hezbollah, Sami Gemayel a affirmé que « le Courant patriotique libre (CPL) a profité du contrôle exercé par le Hezbollah sur le pays et a donc fermé les yeux à l'époque ». Au sujet du président de la Chambre, M. Gemayel a appelé Nabih Berry, « à exercer ses fonctions et à rester neutre, estimant qu'il ne devrait pas se mêler de politique en tant que président du Parlement. »
En réponse aux accusations du maître du perchoir, selon lesquelles Gemayel entraverait les élections, Samy Gemayel a répondu en demandant à Berry d'examiner la quantité de violations commises à l'encontre de la Constitution et de « cesser de donner des leçons de patriotisme ».
Unir l'opposition au Hezbollah
Le chef du parti Kataëb a affirmé qu'il « y a aujourd'hui une opposition qui empêche le Hezbollah de réussir son projet ». Il a poursuivi en disant : « Le parti des Kataëb est en contact avec tous les acteurs de l'opposition, car il est difficile de travailler sans leadership. Beaucoup de choses sont accomplies malgré les obstacles du parti adverse. »
Samy Gemayel a également indiqué « qu'il fallait proposer un autre candidat sur lequel un consensus pourrait être trouvé ». Il a souligné : « Nous sommes dans une phase avancée de ce processus. Mais, tant que le dossier de la candidature de Sleiman Frangié n'est pas clos, nous ne discuterons pas d'autres noms de présidentiables. »
Au sujet d'une possible candidature ou élection du commandant de l'armée Joseph Aoun, le député a indiqué que « s'il souhaite se présenter, il doit publiquement aborder les questions politiques et présenter ses idées et orientations politiques, sinon il ne peut pas être candidat ».
Lors d'une interview accordée à la chaîne locale LBCI, le député du Metn a affirmé que son parti « a pour but d'empêcher le Hezbollah d'imposer Sleiman Frangié » à Baabda. Il a ajouté : « Nous n'avons jamais compté sur l'étranger et nous avons toujours défendu le Liban par nous-mêmes. Il est de notre devoir de faire tout ce qui est nécessaire pour empêcher la détérioration du pays et œuvrer à sauver le Liban. Nous ne nous rendrons pas au Parlement si la session est destinée à imposer Sleiman Frangié par la force de l'obstruction et des ingérences étrangères. »
Concernant les positions des capitales étrangères sur le dossier présidentiel, M. Gemayel a indiqué que d'une part l'Arabie saoudite « ne veut pas s'immiscer dans les affaires intérieures libanaises », et que d'autre part « les Français ont compris que leur proposition ne serait pas acceptée. » Il a également souligné que l'élection de Sleiman Frangié signifierait « la continuation de la mainmise du Hezbollah sur le Liban » et que ceux qui acceptent d'être le candidat de la formation pro-iranienne « doivent en assumer les conséquences ». Il a ajouté : « Si le candidat du Hezbollah est réélu, cela signifierait six années supplémentaires d'isolement, de pauvreté et de mort. »
Il estime également que le problème réside dans « les aspects que les pays étrangers ne souhaitent pas aborder, tels que la tutelle, l'ingérence ou l'enlèvement du Liban par une milice qui contrôle le pays. » Il a ajouté : « Il y a un parti armé avec un programme non libanais, un armement non libanais et un financement et un parcours liés à des acteurs étrangers. Le Liban est otage de ce parti qui cherche à contrôler le pays. »
Concernant les alliés du Hezbollah, Sami Gemayel a affirmé que « le Courant patriotique libre (CPL) a profité du contrôle exercé par le Hezbollah sur le pays et a donc fermé les yeux à l'époque ». Au sujet du président de la Chambre, M. Gemayel a appelé Nabih Berry, « à exercer ses fonctions et à rester neutre, estimant qu'il ne devrait pas se mêler de politique en tant que président du Parlement. »
En réponse aux accusations du maître du perchoir, selon lesquelles Gemayel entraverait les élections, Samy Gemayel a répondu en demandant à Berry d'examiner la quantité de violations commises à l'encontre de la Constitution et de « cesser de donner des leçons de patriotisme ».
Unir l'opposition au Hezbollah
Le chef du parti Kataëb a affirmé qu'il « y a aujourd'hui une opposition qui empêche le Hezbollah de réussir son projet ». Il a poursuivi en disant : « Le parti des Kataëb est en contact avec tous les acteurs de l'opposition, car il est difficile de travailler sans leadership. Beaucoup de choses sont accomplies malgré les obstacles du parti adverse. »
Samy Gemayel a également indiqué « qu'il fallait proposer un autre candidat sur lequel un consensus pourrait être trouvé ». Il a souligné : « Nous sommes dans une phase avancée de ce processus. Mais, tant que le dossier de la candidature de Sleiman Frangié n'est pas clos, nous ne discuterons pas d'autres noms de présidentiables. »
Au sujet d'une possible candidature ou élection du commandant de l'armée Joseph Aoun, le député a indiqué que « s'il souhaite se présenter, il doit publiquement aborder les questions politiques et présenter ses idées et orientations politiques, sinon il ne peut pas être candidat ».
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