Gaza: Israël élimine un chef militaire du Jihad Islamique
©Frappe israélienne dans la bande de Gaza. (AFP)
Une frappe de l'armée israélienne a éliminé l'un des responsables du Jihad islamique palestinien dans la bande de Gaza jeudi 11 mai, tôt dans la mâtinée. Cette opération constitue une nouvelle étape dans l'escalade la plus grave depuis août 2022.

Trois jours d'échanges de tirs entre Israël et des groupes armés palestiniens à Gaza ont fait 28 morts dans le territoire palestinien et un en Israël, sans que cette nouvelle escalade ne donne de signe de répit jeudi, malgré des efforts de médiation.

Cette flambée de violences, la plus importante entre Gaza et Israël depuis août 2022, a débuté mardi par des frappes israéliennes sur le territoire palestinien, visant le Jihad islamique, organisation considérée comme "terroriste" par Israël, l'Union européenne et les États-Unis.

Une personne a été tuée jeudi à Rehovot, au sud de Tel-Aviv, et plusieurs blessées après qu'une roquette est tombée sur un immeuble résidentiel, ont annoncé la police et les services de secours.

À Gaza, contrôlé par le mouvement islamiste Hamas, le ministère de la Santé a fait état de 28 morts, dont des enfants, et plus de 80 blessés, depuis mardi. Des combattants du Jihad islamique et du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) ont aussi été tués, d'après ces groupes.


Des journalistes de l'AFP ont vu de nombreuses frappes israéliennes sur Gaza et des tirs de roquettes vers le sol israélien au cours de la journée.

Dans les localités adjacentes à la bande de Gaza, les sirènes d'alerte retentissent à intervalles réguliers.

D'après les derniers chiffres communiqués par l'armée, 547 roquettes ont été lancées depuis Gaza vers le sol israélien depuis le début des tirs mercredi et 175 ont été interceptées par le système de défense anti-aérien.

Jeudi, l'armée israélienne a dit avoir visé 166 cibles à travers la bande de Gaza, dont des sites de lancement de roquettes appartenant à ce groupe armé, et éliminé deux de ses commandants.

Malo Pinatel, avec AFP
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