Le ministre sortant de l’Intérieur Bassam Maoulaoui a affirmé que "si le Conseil constitutionnel accepte le recours en invalidation de la loi portant report des municipales, la Chambre devra combler le vide entre le 31 mai (fin du mandat des conseil municipaux) et la date des élections". "C’est une question relative à la loi que les députés doivent résoudre, la responsabilité est la leur" a poursuivi M. Maoulaoui, lors d’une entrevue télévisée jeudi à la chaîne locale MTV. Et d’ajouter: "Personnellement, j’appliquerai la loi et j’organiserai les élections au plus tôt après avoir sécurisé le financement nécessaire. Ceci est de la responsabilité du Premier ministre".
Il a indiqué que les municipales avaient été "retirées de l’ordre du jour du Conseil des ministres pour des considérations politiques". "Les seuls partis qui voulaient que les élections aient lieu sont ceux qui ont présenté des recours" (Forces libanaises, Renouveau, députés du changement), a ajouté M. Maoulaoui.
Pour ce qui est de la radiation de Ghada Aoun par le conseil de discipline de la magistrature, il a affirmé: "J’ai été gêné par la réaction de la juge Aoun. Il y a une obligation de réserve que tout magistrat doit suivre. Je pense que le conseil de discipline a bâti sa décision sur des faits et un raisonnement logique. La demande de protection de Ghada Aoun à la communauté internationale n’a pas de sens", a-t-il poursuivi.
M. Maoulaoui a abordé d’autres sujets, comme l’enquête dans l’affaire de l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth. Il a considéré qu’il y a eu beaucoup de fautes commises de la part des responsables politiques, mais aussi de la part des magistrats.
En parlant des déplacés syriens, le ministre a déclaré: "Le Liban n’est pas un pays d’asile. Il tient à leur retour. Nous avons demandé aux organisations internationales les données concernant les déplacés. Nous voulons savoir qui est réfugié politique et sécuritaire et qui ne l’est pas. Les organisations internationales réclament la protection de l’État libanais pour les déplacés. Je leur réponds: s’ils ne livrent pas les données (data), ils n’auront pas de protection. Il faut que les déplacés rentrent sans être victimes d’injustice mais le Liban n’est pas un pays d’asile économique".
Bassam Maoulaoui a aussi évoqué le problème des prisons: "Il y a 8.182 prisonniers au Liban dont 30,1% sont Syriens. Plus de 82% de la population carcérale n’a pas été jugée. Si on pouvait accélérer le processus des jugements, cela résoudrait le problème de la surpopulation carcérale. L’amnistie générale n’est pas de mon ressort, si elle l’était, je n’hésiterais pas à l’appliquer".
Il a indiqué que les municipales avaient été "retirées de l’ordre du jour du Conseil des ministres pour des considérations politiques". "Les seuls partis qui voulaient que les élections aient lieu sont ceux qui ont présenté des recours" (Forces libanaises, Renouveau, députés du changement), a ajouté M. Maoulaoui.
Pour ce qui est de la radiation de Ghada Aoun par le conseil de discipline de la magistrature, il a affirmé: "J’ai été gêné par la réaction de la juge Aoun. Il y a une obligation de réserve que tout magistrat doit suivre. Je pense que le conseil de discipline a bâti sa décision sur des faits et un raisonnement logique. La demande de protection de Ghada Aoun à la communauté internationale n’a pas de sens", a-t-il poursuivi.
M. Maoulaoui a abordé d’autres sujets, comme l’enquête dans l’affaire de l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth. Il a considéré qu’il y a eu beaucoup de fautes commises de la part des responsables politiques, mais aussi de la part des magistrats.
En parlant des déplacés syriens, le ministre a déclaré: "Le Liban n’est pas un pays d’asile. Il tient à leur retour. Nous avons demandé aux organisations internationales les données concernant les déplacés. Nous voulons savoir qui est réfugié politique et sécuritaire et qui ne l’est pas. Les organisations internationales réclament la protection de l’État libanais pour les déplacés. Je leur réponds: s’ils ne livrent pas les données (data), ils n’auront pas de protection. Il faut que les déplacés rentrent sans être victimes d’injustice mais le Liban n’est pas un pays d’asile économique".
Bassam Maoulaoui a aussi évoqué le problème des prisons: "Il y a 8.182 prisonniers au Liban dont 30,1% sont Syriens. Plus de 82% de la population carcérale n’a pas été jugée. Si on pouvait accélérer le processus des jugements, cela résoudrait le problème de la surpopulation carcérale. L’amnistie générale n’est pas de mon ressort, si elle l’était, je n’hésiterais pas à l’appliquer".
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