Première victoire pour Novak Djokovic: le N.1 mondial, qui n'a jamais communiqué sur son statut vaccinal, a annoncé mardi avoir obtenu une "dérogation médicale" qui lui permettra de briguer un 21e titre du Grand Chelem record à l'Open d'Australie (17-30 janvier) à Melbourne.
"J'ai passé du très bon temps avec ceux que j'aime durant les vacances et aujourd'hui, je pars pour Down Under (l'Australie) grâce à une dérogation", a écrit le Serbe de 34 ans sur sa page Instagram pour accompagner une photo de lui à l'aéroport avec un sac de raquettes.
"Je suis prêt à vivre et respirer le tennis au cours des semaines de compétition à venir. Merci à tous de votre soutien! Idemooo (Alleeeez, NDLR) 2022", a-t-il ajouté.
Dans la foulée, la Fédération australienne (TA), organisatrice du tournoi, a expliqué dans un communiqué que Djokovic avait "demandé une dérogation médicale qui lui a été octroyée après un examen rigoureux (de sa demande) impliquant deux groupes différents et indépendants d'experts médicaux".
Mais l'instance s'est retranchée derrière le secret médical pour ne pas en dire plus.
"Des protocoles justes et indépendants ont été mis en place pour évaluer les demandes d'exemptions médicales afin d'assurer un Open d'Australie 2022 sûr et agréable pour chacun", s'est borné à souligner le président de TA Craig Tiley dans le communiqué.
"Pas une astuce"
En décembre, alors qu'une rumeur voulait que le N.1 mondial serait autorisé à se rendre en Australie via une exceptionnelle dérogation médicale, le vice-Premier ministre de l'état du Victoria, dont Melbourne est la capitale, avait réaffirmé qu'aucune dérogation de complaisance ne serait délivrée.
"Toute personne qui voudra venir au tournoi, spectateurs, joueurs, officiels, staff, tout le monde devra être vacciné totalement. La dérogation médicale n'est pas une astuce à usage de joueurs privilégiés", avait alors insisté James Merlino.
Du coup, le Français Pierre-Hugues Herbert, qui refuse de se faire vacciner, a renoncé à se rendre à Melbourne.
Novak Djokovic laissait quant à lui planer le doute depuis des mois, en raison de l'obligation faite aux joueurs de se vacciner pour entrer en Australie, sur sa participation à la première levée du Grand Chelem 2022, où il visera un 21e titre majeur record, lui qui avait égalé Roger Federer et Rafael Nadal (20) en s'imposant à Wimbledon l'an dernier.
Or l'Open d'Australie est son tournoi fétiche: c'est à Melbourne qu'il a remporté son premier titre du Grand Chelem (2008), et personne ne s'y est imposé autant que lui (neuf victoires).
"Je ne sais pas si je vais aller en Australie, je ne sais pas ce qui se passe. La situation actuellement n'est pas bonne", avait-il ainsi déclaré au quotidien serbe Blic en octobre 2021, refusant de dire s'il était vacciné ou non. "C'est une affaire privée".
Après de nouvelles déclarations évasives sur sa venue en Australie, son forfait sans justification pour l'ATP Cup, quelques jours avant ce tournoi par équipes organisé à Sydney du 1er au 9 janvier, avait encore épaissi le doute quant à sa participation à l'Open d'Australie.
"Pas pour les vaccins"
Le N.1 mondial s'était exprimé dès avril 2020 contre la vaccination obligatoire, alors envisagée pour permettre la reprise des tournois.
"Personnellement, je ne suis pas pour les vaccins. Je n'aimerais pas que quelqu'un m'oblige à me faire vacciner pour voyager", avait alors affirmé "Nole".
Le Serbe avait quelques semaines plus tard été critiqué pour avoir organisé début juin 2020 dans les Balkans l'Adria Tour, un tournoi caritatif itinérant respectant les règles sanitaires en vigueur dans la région mais au mépris de toute précaution (stade comble sans port du masque, accolades entre joueurs et joueuses sur le court, dîners communs et sorties en boîte de nuit).
A l'issue du tournoi, Djokovic avait été testé positif au Covid-19, tout comme son compatriote Viktor Troicki, le Croate Borna Coric et le Bulgare Grigor Dimitrov.
"Je suis profondément désolé que notre tournoi ait pu causer de tels dommages", s'était excusé Djokovic à l'époque. "Nous avons eu tort, c'était trop tôt" pour organiser un tel tournoi, avait-il reconnu.
Source AFP
"J'ai passé du très bon temps avec ceux que j'aime durant les vacances et aujourd'hui, je pars pour Down Under (l'Australie) grâce à une dérogation", a écrit le Serbe de 34 ans sur sa page Instagram pour accompagner une photo de lui à l'aéroport avec un sac de raquettes.
"Je suis prêt à vivre et respirer le tennis au cours des semaines de compétition à venir. Merci à tous de votre soutien! Idemooo (Alleeeez, NDLR) 2022", a-t-il ajouté.
Dans la foulée, la Fédération australienne (TA), organisatrice du tournoi, a expliqué dans un communiqué que Djokovic avait "demandé une dérogation médicale qui lui a été octroyée après un examen rigoureux (de sa demande) impliquant deux groupes différents et indépendants d'experts médicaux".
Mais l'instance s'est retranchée derrière le secret médical pour ne pas en dire plus.
"Des protocoles justes et indépendants ont été mis en place pour évaluer les demandes d'exemptions médicales afin d'assurer un Open d'Australie 2022 sûr et agréable pour chacun", s'est borné à souligner le président de TA Craig Tiley dans le communiqué.
"Pas une astuce"
En décembre, alors qu'une rumeur voulait que le N.1 mondial serait autorisé à se rendre en Australie via une exceptionnelle dérogation médicale, le vice-Premier ministre de l'état du Victoria, dont Melbourne est la capitale, avait réaffirmé qu'aucune dérogation de complaisance ne serait délivrée.
"Toute personne qui voudra venir au tournoi, spectateurs, joueurs, officiels, staff, tout le monde devra être vacciné totalement. La dérogation médicale n'est pas une astuce à usage de joueurs privilégiés", avait alors insisté James Merlino.
Du coup, le Français Pierre-Hugues Herbert, qui refuse de se faire vacciner, a renoncé à se rendre à Melbourne.
Novak Djokovic laissait quant à lui planer le doute depuis des mois, en raison de l'obligation faite aux joueurs de se vacciner pour entrer en Australie, sur sa participation à la première levée du Grand Chelem 2022, où il visera un 21e titre majeur record, lui qui avait égalé Roger Federer et Rafael Nadal (20) en s'imposant à Wimbledon l'an dernier.
Or l'Open d'Australie est son tournoi fétiche: c'est à Melbourne qu'il a remporté son premier titre du Grand Chelem (2008), et personne ne s'y est imposé autant que lui (neuf victoires).
"Je ne sais pas si je vais aller en Australie, je ne sais pas ce qui se passe. La situation actuellement n'est pas bonne", avait-il ainsi déclaré au quotidien serbe Blic en octobre 2021, refusant de dire s'il était vacciné ou non. "C'est une affaire privée".
Après de nouvelles déclarations évasives sur sa venue en Australie, son forfait sans justification pour l'ATP Cup, quelques jours avant ce tournoi par équipes organisé à Sydney du 1er au 9 janvier, avait encore épaissi le doute quant à sa participation à l'Open d'Australie.
"Pas pour les vaccins"
Le N.1 mondial s'était exprimé dès avril 2020 contre la vaccination obligatoire, alors envisagée pour permettre la reprise des tournois.
"Personnellement, je ne suis pas pour les vaccins. Je n'aimerais pas que quelqu'un m'oblige à me faire vacciner pour voyager", avait alors affirmé "Nole".
Le Serbe avait quelques semaines plus tard été critiqué pour avoir organisé début juin 2020 dans les Balkans l'Adria Tour, un tournoi caritatif itinérant respectant les règles sanitaires en vigueur dans la région mais au mépris de toute précaution (stade comble sans port du masque, accolades entre joueurs et joueuses sur le court, dîners communs et sorties en boîte de nuit).
A l'issue du tournoi, Djokovic avait été testé positif au Covid-19, tout comme son compatriote Viktor Troicki, le Croate Borna Coric et le Bulgare Grigor Dimitrov.
"Je suis profondément désolé que notre tournoi ait pu causer de tels dommages", s'était excusé Djokovic à l'époque. "Nous avons eu tort, c'était trop tôt" pour organiser un tel tournoi, avait-il reconnu.
Source AFP
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