Malgré les accusations américaines, le commandant des forces terrestres sud-africaines est en visite officielle à Moscou. Les États-Unis avaient reproché à l'Afrique du Sud de livrer des armes à la Russie.
Le commandant des forces terrestres de l'armée sud-africaine est en visite officielle à Moscou, ont annoncé lundi les agences de presse russes, après des accusations américaines reprochant à Pretoria des livraisons d'armes à la Russie.
Selon le ministère russe de la Défense, cité par les agences TASS et Interfax, le lieutenant-général Lawrence Mbatha et sa délégation ont discuté avec leurs collègues russes de "questions de coopération militaire" visant à "accroître la préparation au combat des forces armées des deux pays".
"Lors de la réunion des chefs militaires, des accords ont été conclus sur le renforcement de la coopération entre les forces terrestres dans divers domaines", a ajouté cette source.
"Au cours de la visite, la délégation visitera des établissements d'enseignement militaire des forces terrestres et des entreprises du complexe militaro-industriel" russes, a encore indiqué le ministère.
Cette visite intervient en pleines tensions entre l'Afrique du Sud et les États-Unis, qui accusent Pretoria d'avoir livré des armes à la Russie, pays qui mène depuis plus d'un an une offensive militaire contre l'Ukraine.
Après ces accusations, qui ont été faites par l'ambassadeur américain à Pretoria, le gouvernement sud-africain a promis de mener une enquête sur ces livraisons présumées.
Contactée par l'AFP, l'armée sud-africaine n'a pas donné suite dans l'immédiat.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a lui assuré lundi que son pays ne serait pas entraîné "dans une compétition entre puissances mondiales" sur l'Ukraine et qu'il avait fait l'objet de "pressions extraordinaires" pour choisir un camp.
"Nous n'acceptons pas que notre position de non-aligné favorise la Russie par rapport aux autres pays. Nous n'acceptons pas non plus que cela mette en péril nos relations avec d'autres pays", a-t-il déclaré dans le bulletin présidentiel hebdomadaire.
M. Ramaphosa s'était entretenu au téléphone la semaine dernière avec le président russe Vladimir Poutine, les deux dirigeants ayant affiché leur volonté d'"accentuer" leur coopération, selon le Kremlin.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
Le commandant des forces terrestres de l'armée sud-africaine est en visite officielle à Moscou, ont annoncé lundi les agences de presse russes, après des accusations américaines reprochant à Pretoria des livraisons d'armes à la Russie.
Selon le ministère russe de la Défense, cité par les agences TASS et Interfax, le lieutenant-général Lawrence Mbatha et sa délégation ont discuté avec leurs collègues russes de "questions de coopération militaire" visant à "accroître la préparation au combat des forces armées des deux pays".
"Lors de la réunion des chefs militaires, des accords ont été conclus sur le renforcement de la coopération entre les forces terrestres dans divers domaines", a ajouté cette source.
"Au cours de la visite, la délégation visitera des établissements d'enseignement militaire des forces terrestres et des entreprises du complexe militaro-industriel" russes, a encore indiqué le ministère.
Cette visite intervient en pleines tensions entre l'Afrique du Sud et les États-Unis, qui accusent Pretoria d'avoir livré des armes à la Russie, pays qui mène depuis plus d'un an une offensive militaire contre l'Ukraine.
Après ces accusations, qui ont été faites par l'ambassadeur américain à Pretoria, le gouvernement sud-africain a promis de mener une enquête sur ces livraisons présumées.
Contactée par l'AFP, l'armée sud-africaine n'a pas donné suite dans l'immédiat.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a lui assuré lundi que son pays ne serait pas entraîné "dans une compétition entre puissances mondiales" sur l'Ukraine et qu'il avait fait l'objet de "pressions extraordinaires" pour choisir un camp.
"Nous n'acceptons pas que notre position de non-aligné favorise la Russie par rapport aux autres pays. Nous n'acceptons pas non plus que cela mette en péril nos relations avec d'autres pays", a-t-il déclaré dans le bulletin présidentiel hebdomadaire.
M. Ramaphosa s'était entretenu au téléphone la semaine dernière avec le président russe Vladimir Poutine, les deux dirigeants ayant affiché leur volonté d'"accentuer" leur coopération, selon le Kremlin.
Marie de La Roche Saint-André, avec AFP
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