©Le défenseur de l'Inter Francesco Acerbi lors d'un exercice à l'entraînement lundi veille de la demi-finale retour de Ligue des champions contre le Milan AC. Gabriel Bouys/AFP
L'AC Milan va tenter de remonter ses deux buts de retard sur l'Inter en demi-finale retour de Ligue des champions, mardi (22h00, Beyrouth), avec l'espoir de retrouver Rafael Leao, absent à l'aller (2-0), mais surtout un enthousiasme envolé.
Les tifosi rossoneri ont senti que c'était le moment de se faire entendre pour remonter le moral d'une équipe aux portes de la finale de la Ligue des champions mais également très loin d'être assurée de pouvoir jouer la prochaine C1 après sa défaite cuisante samedi à La Spezia (2-0) en championnat.
Dimanche, ils étaient ainsi des centaines devant Milanello, le centre d'entraînement du club, avec drapeaux et banderoles.
La veille, dès la fin du match perdu en Ligurie, tous les joueurs et leur entraîneur Stefano Pioli étaient allés voir les supporters, restant plusieurs minutes au bas de la tribune à écouter le "speech" d'un des responsables des ultras milanais.
"On va jouer un match qui peut faire l'histoire, on doit croire à nos chances de battre l'Inter", a lancé Stefano Pioli après cette rencontre, conscient que son équipe devait "faire mieux" que lors des "deux derniers matches".
En quatre jours, Milan a en effet vu s'éloigner la finale d'Istanbul, après la défaite méritée à l'aller contre l'Inter, mais aussi ses chances de finir la saison de Serie A dans les quatre premiers: les champions d'Italie 2022 sont 5e avec quatre points de retard sur la Lazio (4e), à trois journées de la fin.
Leao "va mieux"
Autant dire que Olivier Giroud et les siens ont envie de se faire pardonner avant ce cinquième derby milanais de la saison, après les deux en championnat (une victoire chacun) et la Supercoupe d'Italie (victoire intériste 3-0).
Les Rossoneri n'ont gagné qu'un seul de leurs cinq derniers matches, toutes compétitions confondues, et sont surtout apparus à court de jambes, rattrapés en cette fin de saison par un choix limité pour faire souffler les titulaires, notamment en raison de recrues décevantes (De Ketelaere, Origi, Adli).
Pioli a en outre perdu un élément important à l'aller avec Ismaël Bennacer (genou).
Dans ce paysage sombre, l'espoir tient en un nom: Rafael Leao. Absent à l'aller en raison d'une gêne à la cuisse droite, le Portugais, décisif en quarts contre Naples (1-0, 1-1), "va mieux", a assuré lundi l'entraîneur, confiant sur une titularisation, avant le dernier entraînement.
En face, les supporters nerazzurri n'ont pas eu besoin de sonner la mobilisation générale tant le moral est au beau fixe depuis un mois: l'Inter s'est redressée en championnat en revenant sur le podium, s'est qualifiée pour la finale de la Coupe d'Italie (24 mai contre la Fiorentina) et peut rêver d'une quatrième victoire en Ligue des champions.
Lukaku en confiance
Au contraire de son rival milanais, le club nerazzurro n'a jamais semblé aussi en forme, restant sur une série de sept victoires de rang en marquant trois buts de moyenne.
Le réveil de Romelu Lukaku, enfin débarrassé de ses problèmes physiques qui ont perturbé son début de saison, n'y est évidemment pas pour rien: le Belge, revenu démoralisé de son Mondial raté, a retrouvé la confiance (sept buts depuis début avril), même s'il devrait être remplaçant comme à l'aller mardi.
Le probable futur défenseur du Paris SG Milan Skriniar, opéré du dos fin avril, reste le seul absent d'une Inter qui va tenter de gérer son avantage de l'aller, comme elle l'avait fait en 1/8 contre Porto (1-0, 0-0) puis en quarts contre Benfica (2-0, 3-3).
"On n'a encore rien fait, ce serait une grosse erreur de le croire, ça va être un derby contre un Milan qui a l'envie de faire quelque chose d'extraordinaire", a prévenu le défenseur Francesco Acerbi.
Avec une récompense suprême à aller chercher: une première finale de C1 depuis 2010, année où elle avait conquis la dernière Ligue des champions en date du football italien, sous la direction de José Mourinho.
Les tifosi rossoneri ont senti que c'était le moment de se faire entendre pour remonter le moral d'une équipe aux portes de la finale de la Ligue des champions mais également très loin d'être assurée de pouvoir jouer la prochaine C1 après sa défaite cuisante samedi à La Spezia (2-0) en championnat.
Dimanche, ils étaient ainsi des centaines devant Milanello, le centre d'entraînement du club, avec drapeaux et banderoles.
La veille, dès la fin du match perdu en Ligurie, tous les joueurs et leur entraîneur Stefano Pioli étaient allés voir les supporters, restant plusieurs minutes au bas de la tribune à écouter le "speech" d'un des responsables des ultras milanais.
"On va jouer un match qui peut faire l'histoire, on doit croire à nos chances de battre l'Inter", a lancé Stefano Pioli après cette rencontre, conscient que son équipe devait "faire mieux" que lors des "deux derniers matches".
En quatre jours, Milan a en effet vu s'éloigner la finale d'Istanbul, après la défaite méritée à l'aller contre l'Inter, mais aussi ses chances de finir la saison de Serie A dans les quatre premiers: les champions d'Italie 2022 sont 5e avec quatre points de retard sur la Lazio (4e), à trois journées de la fin.
Leao "va mieux"
Autant dire que Olivier Giroud et les siens ont envie de se faire pardonner avant ce cinquième derby milanais de la saison, après les deux en championnat (une victoire chacun) et la Supercoupe d'Italie (victoire intériste 3-0).
Les Rossoneri n'ont gagné qu'un seul de leurs cinq derniers matches, toutes compétitions confondues, et sont surtout apparus à court de jambes, rattrapés en cette fin de saison par un choix limité pour faire souffler les titulaires, notamment en raison de recrues décevantes (De Ketelaere, Origi, Adli).
Pioli a en outre perdu un élément important à l'aller avec Ismaël Bennacer (genou).
Dans ce paysage sombre, l'espoir tient en un nom: Rafael Leao. Absent à l'aller en raison d'une gêne à la cuisse droite, le Portugais, décisif en quarts contre Naples (1-0, 1-1), "va mieux", a assuré lundi l'entraîneur, confiant sur une titularisation, avant le dernier entraînement.
En face, les supporters nerazzurri n'ont pas eu besoin de sonner la mobilisation générale tant le moral est au beau fixe depuis un mois: l'Inter s'est redressée en championnat en revenant sur le podium, s'est qualifiée pour la finale de la Coupe d'Italie (24 mai contre la Fiorentina) et peut rêver d'une quatrième victoire en Ligue des champions.
Lukaku en confiance
Au contraire de son rival milanais, le club nerazzurro n'a jamais semblé aussi en forme, restant sur une série de sept victoires de rang en marquant trois buts de moyenne.
Le réveil de Romelu Lukaku, enfin débarrassé de ses problèmes physiques qui ont perturbé son début de saison, n'y est évidemment pas pour rien: le Belge, revenu démoralisé de son Mondial raté, a retrouvé la confiance (sept buts depuis début avril), même s'il devrait être remplaçant comme à l'aller mardi.
Le probable futur défenseur du Paris SG Milan Skriniar, opéré du dos fin avril, reste le seul absent d'une Inter qui va tenter de gérer son avantage de l'aller, comme elle l'avait fait en 1/8 contre Porto (1-0, 0-0) puis en quarts contre Benfica (2-0, 3-3).
"On n'a encore rien fait, ce serait une grosse erreur de le croire, ça va être un derby contre un Milan qui a l'envie de faire quelque chose d'extraordinaire", a prévenu le défenseur Francesco Acerbi.
Avec une récompense suprême à aller chercher: une première finale de C1 depuis 2010, année où elle avait conquis la dernière Ligue des champions en date du football italien, sous la direction de José Mourinho.
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